Il est 21h30 et mes parents viennent de quitter la maison après un repas en famille. Je m’étonne de la simplicité de nos échanges, celle-ci me ravi. Nous échangeons sur tout et rien, sans passions ni excitation, c’est reposant et pas désagréable. Je me suis surpris plusieurs fois à couper la parole à mon père avec tact, en commençant à parler à maman et doucement me tourner vers lui et soazig en tenant mon histoire. Au moins deux fois je me suis dit : allez une monopolisation que tu auras perdu, un avortement de réussi. Je me sentais drôlement fort et posé pour pouvoir réussir cela. Ils ont apporté de la paella du marché pour ce soir et du poulet rôti pour demain. Aussi une bouteille d’apéro et une de vin rouge pour ce soir. C’est bien.
Je me sens solide face à eux et je pense que les étirements matinaux y sont pour quelque chose.
Eux sont assez friables. Ils ne peuvent pas ne pas savoir. Je les sens fragile quand ils se raccrochent à des théories pour expliquer leurs choix. Par exemple ils vont défendre la théorie du « c’est la vie on n’y choisit rien » pour expliquer qu’il n’est pas allé au garage changer sa roue qui se dégonflait parce qu’il avait en tête de faire ses courses. Durant le temps de ses courses le pneu a eu fini de se dégonflé, alors qu’il aurait eu le temps de passer au garage. Mais ça c’est pas lui, c’est la vie. Et la je sens que son incapacité de se regarder les rends fragiles.


J’ai terminé l’enduit du mur nord de la chambre #2. je me sens très fier d’avoir osé et d’avoir réussi. Je suis aussi très fier d’avoir tenu la promesse que je me suis faite lors de la conception des plans. J’avais imaginé alors des murs avec de la chaux pour donner plus de naturel à l’ambiance de la pièce.
Les nuits commencent déjà à être mauvaise alors que ça ne fait pas deux semaines que j’ai recommencé le chantier. Pffff.
Je sens bien que le réveil est dut à un stress. Je me réveille alors que j’ai encore someil.