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19 septembre 2024

Ne pas sauter les étapes…

… un mantra que je devrais me répéter tous les jours !

Une journée avec des formes

J’ai des revenus assurés pour toute l’année, je peux me détendre à propos de l’argent.

Pour assurer ce revenu, j’ai ma part du travail à effectuer. Soazig est responsable des réservations et des accueils dans les gites et moi, des petits travaux d’entretiens et d’amélioration.

Cette mission n’est pas encore très présente dans ma tête, je n’ai pas encore bien intégré son existence et son importance. Elle se présente encore comme une contrainte, une charge un poids.

Pour m’aider dans l’organisation du travail, j’ai créé un tableau détaillées par gîte, reprenant les travaux à effectuer et les améliorations à apporter.

Je veux de la routine !

Peut-être pourrais-je introduire une routine (comme c’est tant la mode aujourd’hui) et une structure d’activité dans la semaine pour que je ne m’inquiète pas le matin, que je ne me sature plus d’une activité passionnante devenant en quelques jours décorantes.

Donc un peu de peinture par jour, un peu de travaux forcés, un peu de création de maison, un peu de courses, …

Tout cela étalé dans la journée et dans la semaine.

Par exemple, jusqu’à 10h45, peinture dessin.


Ce matin j’ai pleuré.

J’avais mal, j’ai peur. Peur du temps. Une légère Chronophobie.

J’ai peur de ne pas prendre la bonne décision quand à l’utilisation de mon temps. Dès le matin je me sens anxieux, voir très anxieux comme ce matin, par rapport à la journée à venir.

J’ai peur de louper un rendez-vous, peur de ne pas avoir de vision d’ensemble de ce que je dois faire, peur de ne pas choisir la bonne chose à faire.

Je n’arrive pas à aller sereinement dessiner, peindre, m’occuper de mes affaires artistiques.

J’ai d’abord l’impression que si il y a un impératif dans la journée ( à midi et 16h30 chercher les enfants) je n’arriverai pas à m’abandonner au temps, comme on s’abandonne à la nuit, je n’arrive pas à m’offrir au temps, aller à la peinture de manière sereine et disponible.

J’ai l’impression qu’il y a toujours quelque chose de plus adulte à faire que de peindre. Que la peinture est une fuite, que je dois me cacher.
J’avais la même impression il y a déjà 15 ans quand je me mettais à mon ordinateur pour programmer. Je me sentais coupable de m’extraire de la vie

Si il y a des impératifs de déplacement ou d’activités, je peux le vivre de deux manière opposées : parfois je le prend comme une entrave au temps que je souhaite prendre pour peindre, soit je le prend comme une opportunité pour me decharger de la responsabilité du temps (Je suis obligé de faire ça, donc je n’y suis pour rien)

Besoin d’une routine, d’une structure

A lire mes états d’âmes ci-dessus je vois bien que je vis mal