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Dimanche 22 mars

Aujourd’hui, je me lève fatigué. Durant le petit déjeuner j’ai des bouffées de chaleur, je ne me sens pas très bien. Nous avions décidé hier de continuer aujourd’hui la cabane que ce soit zigue avait commencé.

Nous nous préparons donc à sortir, dehors il fait froid ce matin et il n’y a pas de soleil. Une fois dehors je me rends compte que ce ne sera pas là ma place. Après quelques clous plantés, je demande pardon à la famille et je rentre me mettre au chaud. J’ai l’impression que la tonte de pelouse d’hier m’a assommé, où est celle-ci avec L’accumulation de la fatigue de la semaine ?

Quand je suis fatigué, c’est toujours la grosse remise en question. J’ai toujours l’impression de perdre des performances, ne pas comprendre d’où vient ma fatigue. Pour aujourd’hui, je m’étonne d’être aussi accabler, comment l’attente d’une pelouse peux me mettre dans l’os un tel état ? En même temps c’est très agréable d’être au chaud dans un canapé.

Pour ce qui est de la situation actuelle, les messages gouvernementaux ne cesse de nous confondre dans l’incompréhension. Il y a des messages contradictoires qui nous donne l’impression que cette crise est vraiment très mal gérée. Les mensonges aussi de ce gouvernement font de plus en plus mal aux oreilles. Il y a par exemple le mensonge sur les masques, durant plusieurs jours on nous répète régulièrement dans les médias que les masques sont inutiles. Malheureusement tous les médecins s’accorde pour dire qu’ils sont sans doute primordiaux. Le mensonge Énée, certainement parce que la ministre de la santé, a envoyé en janvier tous les masques disponibles en France vers la Chine. Ce qui fait que aujourd’hui il n’y a plus de masque disponible en France. Les médecins se plaignent de ne plus en avoir, dans les hôpitaux aussi. Cependant, dimanche passé s’est déroulée les élections législatives municipales pardon, et les assesseurs était muni de masque extrêmement performant alors que pendant ce temps les médecins En réclamaient. Un ensemble d’événements Pareillement révoltant.

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Samedi 21 mars

Aujourd’hui on est samedi et j’ai encore envie d’avancer sur le chantier. Seulement c’est le week-end, il vaudrait mieux s’occuper d’autre chose que du chantier. Je décide donc de m’attaquer à la pelouse. Je pars à Mauron vers 9h30 pour aller chercher de l’essence dans le bidon et j’en profite pour récupérer les achats fait à la Cara vrac. j’en profite pour parler un peu avec Emilie de la situation actuelle, elle est aussi ravi de pouvoir passer du temps chez elle, avec ses enfants, sans avoir aucune autorisation de sortie.

En fait de notre point de vue c’est certainement cela qui est le plus agréable : comme nous ne pouvons pas sortir, nous ne devons pas culpabiliser de ne pas sortir. Il n’y a pas à organiser des sorties, nous pouvons sortir cette problématique de la tête, puisque le nom ne peut pas sortir. Cela va peut-être me manquer dans plusieurs jours mais pour l’instant je dois dire que c’est très agréable de ne pas se poser de questions, de rester ici et c’est tout. Il y a tellement de choses que nous voulions faire dans la maison, dans le jardin, que même avec un mois et demi de confinement, nous n’en aurons pas fini…

Je commence donc par prendre la débroussailleuse et faire le tour du terrain, visuellement déjà ça fait un grand bien. Ensuite je démarre la tondeuse et m’occupe de la petite partie devant le gîte de l’oncle pleinement. Quel bonheur, C’est beau !

Durant le dessert, Denis notre locataire du moment, viens parler un peu avec nous. Il s’intéresse à notre histoire points il s’apprête à aller faire une longue marche, Un tour de plus de 5h. Il ne s’attendait pas du tout à un séjour en solitaire, ils avaient prévu que son ami le rejoignent et qu’il passe trois jours ensemble. Son ami ne pouvant se déplacer à cause des restrictions, elle a d’ailleurs essayé mais s’est fait arrêter trois fois, il se retrouve seul. Trouve cela plutôt agréable, il prolonge son séjour de cinq jours supplémentaires. Pour la petite anecdote, il téléphone hier un ami auquel il raconte son histoire et l’endroit où il est actuellement, et son ami ce marièrent car il est venu passer un week-end dans le gîte ici il y a trois ans. Nous Avons pu vérifier cela dans le listing Airbnb. C’était une coïncidence bien sympathique.

Après manger je reprends la tondeuse et m’occupe du reste. Ça fait du bien mais par contre je sent une sacrée fatigue, dans mon estomac les sensations me disent qu’il est temps d’arrêter. Je m’arrête donc il m’occupe de faire à manger. Le soir je lui ai dit une heure, je me suis remis et ça fait vraiment du bien.

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Vendredi 20 mars

Cela fait plusieurs jours que je n’ai plus écrit ici, la première cause et que mon sommeil s’est fortement dégradé, je me réveille toutes les nuits entre trois et quatre heures, je veux dire à 3h ou à 4h. Cela génère une certaine fatigue et du coup je n’ai plus trop d’énergie à écrire ici.Pourtant, il serait bien intéressant de remplir les paragraphes en cette période. Nous vivons confiné depuis maintenant trois jours, le gouvernement nous interdit de sortir de chez nous Ou alors avec un papier qui décrit le motif de sortie et ce motif est limité à l’achat d’alimentation, de sport, ou visite à la famille impérieuse

Après un discours solennelle des manuels Macron à la télévision, nous avons dû des le lendemain midi nous limiter de nos déplacements. Tous les magasins qui ne sont pas d’utilité premier, sont fermés. C’est-à-dire que tous les magasins de bricolage, d’ameublement, même les magasins de fournitures professionnelles telles que Queguiner. P sont fermés. Tout est vraiment très étrange.Pour notre part, nous sommes vraiment des privilégiés, depuis le confinement, le temps est magnifique, il fait chaud, on peut manger dehors le midi, les enfants jouent toute la journée dehors, nous pouvons avancer dans notre chantier de l’oncle et de mon fils je dois dire que les journées sont plutôt très très très agréable. Par contre je pense à tous les Français qui vivent dans des appartements, ilsauraient interdit de sortir, d’aller dans les parcs, d’aller à la plage, d’aller voir leur famille ou leurs amis , Il se retrouve enfermé chez eux avec leurs enfants, car toutes les écoles sont fermées. Cela crée une note de se faire vraiment, vraiment étrange.Quand je prends ma voiture pour aller quelque part, je croise quelqu’un et je me demande qui il est et où il va, j’ai aussi l’impression qu’il me regarde soupçonneux. J’ai l’impression qu’il se demande si j’ai mon papier , Je me demande si il a son papier, si son trajet est vraiment utile ou nécessaire, je me demande si la police sera au rond-point et je stresse un peu parce que la date sur mon papier n’est pas la bonne.Nous avons bientôt fini le chantier à l’entraînement mais il nous manque du plancher par exemple, il nous est impossible d’en acheter aujourd’hui. Je vais donc certainement aller bientôt à Mauron continuer là-bas mais j’aurais besoin de chaud pour faire les enduits, il est impossible d’en trouver aussi.Les questions sont nombreuses car si toutes les chaînes de production s’arrête il va bientôt nous manquer des choses.

Le niveau moralisateur que l’on peut entendre dans les médias me fait déjà peur. On pointe du doigt les gens qui osent prendre un peu trop de liberté, qui sont en couple pour faire des courses ou qui n’ont pas leur petit papier à jour. Nous sommes déjà, presque inconsciemment, occupé à juger les libres. Ce n’est qu’un début.

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Jeudi 13 mars

J’ai la douleur à la nuque qui e revenue ce matin, celle qui irradie jusque dans le bras gauche. C’est alors que je me suis rendus compte que Karine avait tout de même réussi à la soigner il y a quelques mois.

Aussi, depuis cette nuit, j’ai l’estomac qui fait pas le fier… Nous sommes allés manger hier chez Roger et Chantal et, au moment de la soupe, Roger se plaignait que ça ne tournait pas rond dans son estomac. Quelques heures après c’est chez moi que ça ne tournait parents, Et toute la journée j’ai été assez patraque à cause de ça.

Ce soir je suis carrément épuisé je suis dans le canapé et rencontre des difficultés à garder les yeux ouverts

Mets un réveil ainsi que mes nuits sont de plus en plus mauvaise… C’est mauvais signe. Je sent que j’en magazine du stress. J’ai donc décidé de répéter régulièrement les exercices de cohérence cardiaque durant la journée, je suis sûre que cela aide mon corps à se calmer, en tout cas rester en contact avec des plages de calme.

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Mercredi 11 mars

Dinner chez les voisins aujourd’hui. C’est Chantal qui nous recevait cette fois. J’étais assez fatigué la matinée, contrecoup de l’atelier dessin de la veille, j’avais oublié cet effet sur le lendemain.

Durant tout le repas je me suis concentré sur l’espace qu’il y avait entre différentes parties de mon corps et le support sur lequel il reposait, simple exercice de sophrologie qui m’a permis de passer l’après-midi détendu, en tout cas de ne plus pas trop ressentir l’agassement. D’ailleurs l’ambiance était plutôt apaisée entre les deux couples les plus anciens, pierrot et Roger était calme et le pour ne fois ce n’était pas la surenchère de « qui connais qui », pas de combats de coq cette fois ci. Ouf.

Les enfants étaient avec nous et je dois dire que l’on a pas eu à s’en plaindre.

Chantal nous a été généreuse dans le nombre de plats. Après quelques toast au pâté nous avons eu les petits four chauds. Ensuite une petite assiette de palourdes décortiquées et cuite au beurre à l’ail. Un délice. Une fois débarrassé, nous avons eu droit à une généreuse assiette de fruits de mer contenant crevettes, des petits escargots noir dont je en reviens plus sur le nom, et cinq ou six belles huîtres. Un régal. Enfin la plat principal arriva et un rôti à la diable fort bien préparé a été servi avec des patates qui ont cuit douze heures dans le jus de cuisson. Un régal. Le dessert était une tarte aux pommes faites maison avec sa boule de glace à la vanille.

Une petite balade et nous voici de retour pour un apéro, une soupe et … une tartiflette ! Nous sommes parti avant de la manger parce que mon estomac n’en était pas très enthousiaste et qu’il était huit heure moins quart. J’avais envie que les enfants se couchent.

Il est à présent trois heure du matin et je en dors plus. Mon estomac ne se sens pas très bien. Tendu ou vide, difficile à décrire.

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Lundi 9 mars

Ce matin, ça va bien, même si j’ai passé une assez mauvaise nuit. J’ai eu l’impression cette nuit que ma tête ne voulait pas s’arrêter ou plutôt, qu’elle voulait rester éveillé. Ce n’est pas que j’ai eu des flots de pensée toute la nuit, ni de l’excitation, c’est que musculairement j’avais l’impression que ma tête ne voulait pas vraiment se poser sur l’oreiller.

Depuis ce matin, je vis mon corps comme si j’étais dans un cours d’aïkido. Je prends conscience de mon corps ou plutôt, j’ai conscience de mon corps et je m’amuse avec lui comme je m’amuse durant les cours d’aïkido. Je n’ai pas quitté cette conscience durant presque toute la journée, ça veut dire que c’est plutôt agréable d’avoir un corps…

Après avoir déposé les enfants ce matin, je suis parti à Mauron pour charger le géotextiles dans la voiture. Je suis passé par la carrière de la tronche pourri chargé 800 kg de gravier. Arrivé à la maison, J’ai passé une heure à nettoyer le terrain qui allait recevoir les graviers, la terrasse devant le gîte de l’oncle Edmond.

J’avais pas mal d’a priori sur le fait d’étendre autant de gravier, je pensais me faire aider ou alors demander que quelqu’un me le livre. Finalement j’ai été stupéfait de voir avec quelle facilité et quelle rapidité je la vidais. Ce travail m’a rendu très heureux et c’est finalement trois chargement que je suis que j’ai étalé devant le gîte. Je suis même allé rechercher des pierres plates à la carrière, chez Tony.

Je suis allé chercher les enfants à l’école, à 4h30 et le temps s’est bien passé. Toujours avec cette conscience de mon corps.

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Dimanche 8 mars

Hier soir Soazig est revenue à 2h00 du matin de chez Julie. Je ne dormais pas encore, je n’étais pas bien dans le lit. Je me sens jamais bien quand je dors seul ici.

Ce matin, à 8h30 je me suis levé pour être avec les enfants.

Je me suis concentré sur le son, le souffle, la vibration de la voix des enfants quand ils parlent, cela permet de prendre le recul nécessaire pour que la conversation reste agréable à vivre.

Aujourd’hui est un dimanche particulier, car nous sommes resté à la maison et j’ai réussi à contenir le mal-être qui m’habite en général dans ces moments là. Des journées à la maison avec les enfants me stresse, et quand je stresse je pars marcher.

Aujourd’hui, j’ai eu envie de partir marcher, plusieurs fois, mais je suis resté. J’ai laissé de la place au droit de ne rien faire, de ne s’inquiéter de rien, de chiller.

J’ai le droit de me faire un pauvre dimanche sans rien, sans sortie, sans images géniales, un dimanche sans morale, bon pour le moral.

J’ai été excédé deux fois par les enfants, mais c’était presque pour rire. Je l’ai ai très bien supportés.

Sauf cet épisode, tragique à mes yeux, ou je crie sur Esteban et le poursuit à l’étage. Il était terrifié, et criait à l’aide. J’ai descendu d’un ton, sans difficulté, et il avait retrouvé sa bonne humeur quelques secondes plus tard.

Ce cri à l’aide m’a terrifié. Pauvre gosse.

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Samedi 7 mars

Ce matin, ça va. Les enfants sont fatigué et se disputent souvent mais ça va. Peut-être parce que je sais qu’à 11h je serai seul à la maison ? Soazig part chez Julie pour l’après midi et peu-être un peu plus. Ca sera la soiré en plus et sûrement la nuit.

Ce matin je m’attaque aux souris. je calfeutre le placard à nourriture et m’attaque aux entrées possible sous l’évier. J’en profite pour nettoyer ces lieu qui le sont peu souvent.

Je suis encore à la tâche quand Soazig s’en va avec les enfants.

Après manger je vérifie le gite du bas et commence à écrire la journée d’hier.

Mis à part un trajet à Ploërmel pour ramener des pellets et d’autres broutilles, je n’aurai rien fait d’autre que d’écrire ce samedi. Il est d’ailleurs minuit passé quand j’écris ces lignes.

J’ai bien aimé la journée.

Je sens la fatigue de la semaine. J’en ai fait le récis hier et c’est vrai qu’elle était physique.

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Vendredi 6 mars

Un peu excédé par les enfants ce matin avant qu’ils partent à l’école avec Soazig.

Je descend l’escalier raide qui mêne au rez-de-chaussée et me rends à la buanderie. Je regarde par terre l’amoncèlement de vêtements et sent que je n’ai pas de courage ce matin ni pour enlever mon jogging et mes chaussons ni pour enfiler mon pantalon noir, taché de terre avec ses multiples poches à outils et porte tournevis. Le pull en coton rouge taché de terre avec sa légère odeur de transpiration ne me tente pas non plus. Pas de courage pour troquer la chaleur des mes habits doux et amples contre la froideur des ces vêtement conçu pour la solidité et l’utilisabilité. Alors je remonte l’escalier raide qui grince sous mes pas et tourne la tête vers le canapé. Cinq seconde s’écoulent et je m’y assois à la place du milieu, celle où l’assise est un peu plus creusé et accueille généreusement les bassins. Je saisi l’ordinateur posé sur le large accoudoir à ma gauche et l’ouvre du bout des doigts, comme un professeur ouvrirait sa sacoche devant ses élèves pour y prendre le cours du jour, d’un geste sûr, rapide, en pensant déjà à ce qui se passera après. Posé sur mes genoux l’écran d’ordinateur est désormais le lieu dans lequel mon esprit vivra ses prochains instants. Je passe de page en page pour faire évoluer le site de Christophe, http://e-parquet.fr, que je suis occupé à construire depuis ce lundi. J’ai réussi ce matin à faire en sorte que le site soit « sécurisé », que le petit cadenas s’affiche dans la barre d’adresse, à gauche de l’adresse.

En écrivant le paragraphe précédent j’ai particulièrement pensé au roman de Hannet Huizing « Comment j’ai écrit un roman sans m’en rendre compte« , dans lequel l’auteure nous explique quelques technique qui font un roman. J’ai particulièrement pensé à Donner à voir, ne pas dire ainsi que Ecrire avec les 5 sens.

D’autre joli technique sont exposées, telles que Tenir le suspens, la prise de conscience du personnage, utiliser les personnages secondaires pour en dire plus sur les principaux, savoir ne pas tout dire, utiliser les ellipses, le silence… Mais ça sera pour plus tard.

Peu à peu, alors que je clique, tapote, l’envie me vient de quitter le canapé, de m’activer et faire quelque chose de mes mains. Je lève alors les yeux de l’écran et regarde la cuisine devant moi. Je ferme l’ordinateur, le pose à côté de moi comme on poserai un journal et me lève pour descendre les marches raides de l’escalier et enfiler les vêtement de chantier.

J’entre dans mon Partner bleu garé dans la cour de gravier rouge devant la maison. L’allure pataude du démarreur accuse l’important kilométrage du véhicule, surtout le matin. uen fois la fumée bleue sortie du tuyau d’échappement, je parcours les quelques mètres qui me sépare du chantier du jour : le gîte de l’Oncle Edmond. Une petite maison en pierre, à la lisière de notre terrain. C’est une fois garé à cheval entre la route et l’abord du terrain herbeux-boueux que j’ouvre grand le coffre et, sans trop choisir, charge dans mes bras les premiers outils qui s’offrent à moi dans ce coffre saturé.

Avec dans les bras, une petite caisse à outils noire, des sacs en plastique et une visseuse que je saisi la poignée froide de la porte d’entrée du gîte. Dedans, les enduits encore frais et la présence du chauffage électrique créent une atmosphère chaude et humide légèrement désagréable pour une habitation. Je pose mon chargement au sol, à côté du lit et retourne à la voiture reprendre la suite.

Après quelques minutes, à côté du lit s’amoncelle des sacs emplis d’outils, une perceuse, une visseuse, et plusieurs autres outils électro-portatif, tous bleu et noir. Il va falloir que rapidement je trouve quelqu’un pour monter le sommier et le matelas dans la mezzanine.

Maintenant que tous les outils sont rentré, je regarde autour de moi. Le logement de 3 mètre sur 7, aménagé en chambre depuis peu, retrouve des allures de chantier. Je tente de dresser la liste des choses à faire pour que ma mission dans ce logement soit clôturé afin qu’il puisse être mis à la location.

Le gîte avait troqué son statut de chantier contre celui de chambre aménagée à la hâte vendredi passé. Nous avions eu la demande deux semaines plus tôt d’une cliente régulière pour y passer deux nuitées. L’avancée des travaux alors nous avait laissé présagé la faisabilité de la chose. Il nous restait à réaliser les enduits pierre vue sur la moitié des murs du logement, des branchement de prises, interrupteurs et boutons poussoirs, à poser de la faïence dans la douche et autour des WC. Il fallait aussi installer la cuisine, terminer des branchements électriques et le réseau d’eau, enduire au rouleau les murs préalablement recouvert de chaux d’un gobetis d’argile. La salle de bain avait besoin d’un lave mains relié aux arrivée et evacuations d’eau en attente, accrocher et connecter les appliques lumineuses, le plan de travail de la cuisine avait besoin d’être percé à deux endroits pour y recevoir respectivement l’évier et la plaque de cuisson…

Tant de choses à faire en deux semaines.

Heureusement, pour nous aider, Rolande, la grand mère d’Esteban et Capucine à garder nos enfants 5 jours en tout. Ce qui permis à Soazig de venir m’aider durant cette période. Nous avons eu aussi les nièces qui sont venues nous soutenir en réalisant de menus travaux.

Nous avons honoré la date la tète haute et vendredi 28 février 2020 à 21h, le gîte de l’oncle Edmond était prêt à recevoir sa première hôte. Ouf. On était vraiment sur notre nuage. C’était bien !

La quantité de chaux sable appliqué à la main quelques jours auparavant sur les murs était vraiment rendait emplissait le logement d’une humidité ambiante vraiment très importante.

Marie à malgré cet inconvenant passé deux très belle nuit.

Me voilà à nouveau avec mon pantalon noir à poches multi-outils dans cette pièce à tenter de décider de la tâche qui m’incombera pour la matinée. Dans ces cas là je regarde la liste virtuelle des choses à faire et laisse parler l’envie. Elle est toujours la meilleure conseillère.

Ce matin ça sera alors la planche en chêne à suspendre au dessus du plan de travail de la cuisine.

Vers 11h00 je regarde par la fenêtre, vers le ciel. Il n’est pas si menaçant et l’envie de continuer mon chantier d’aménagement des abords extérieur se fait sentir dans le ventre. Je délaisse alors ma planche en chêne qui ne demande plus que quelques réglages pour sortir.

Le ciel est bleu avec de gros nuages blancs et gris qui défilent à une allure rapide. Une averse peu arriver d’un moment à l’autre et s’aretter aussi vite.

Ma motivation à ce moment est de poser un tuyaux gris de 100mm de diamètre, le long de la façade avant, juste à l’endroit ou les grosses gouttes créées par l’écoulement du toit rencontre le sol. Cette grande quantité d’eau stature le sol au pied du mur en pierre, ce qui crée dans le bas du mur des remonté capillaire peu saine. Mon idée est de couper le dessus du tuyaux sur la longueur où les goute tombent sur le sol et de laisser entier quand il passe sous la pierre du seuil. Créant à la fois une goutière et passage de guet.

Peu avant de remettre la pierre de sol.

J’entame et réalise ce chantier avec une motivation et une ardeur qui fait plaisir à voir. Ces tâches me démangent depuis longtemps.

Une fois le chantier du tuyaux fini, j’enchaine sans transition par le placements des pierres plates que je suis allé cherché mercredi à la carrière.

C’est peu après 17h que je place la dernière pierre à mon puzzle. Pas peu fier du résultat, je rentre à la maison le dos fatigué par le transport de ces poids lourds.


J’ai fait l’amour à Soazig hier soir. C’était beau parce que c’était tendre, pleins de baisers, les corps très proches. Ca faisait longtemps je trouve que ça n’avais plus été si tendre. Je crosi qu’elle a aimé aussi.


Je commence à me sentir con de ne plus vouloir voir Gaël et Fanch.

En regardant une vidéo de Thomas VDB, mon sentiment s’est renforcé. Il raconte que la relations avec ses amis devient de plus en plus compliqué, que tous les sujets sont clivants et qu’il faudrait un fichier Excel pour savoir qui est d’accord sur quoi et avec qui…

Je me suis reconnu là dedans.

Ce soir, je suis derrière mon ordinateur à écrire plutôt qu’une soirée avec la bande. Ce n’est pas la première fois mais cette fois c’est pour une raison particulière, je n’ai plus envie de ces relations violente et clivantes.

Je me souvient la dernière foi où je n’étais pas venu, j’avais gardé les enfants et Soazig y était allée seule. Elle était revenue un peu déçue si je me souvient bien. J’était rassuré de savoir que j’avais bien senti.

Je crois que j’aurais préféré moins fréquenter la bande mais sans qu’il y ai eu de clash : aujourd’hui tout le monde sait pourquoi je ne viens plus et … je ne sais pas… Je me sens con.

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Jeudi 5 mars 2020

Réveillé cette nuit à 3h00, je n’aime pas ça. PAs si facile pour me rendormir. Peut-être c’est la suite de la journée intense d’hier, soit c’est parce que aujourd’hui j’ai rdv chez la sophrologue…

Je suis allé eu tannassiez Britannia à 10h. La vétérinaire était particulièrement dans le pathos, dégoulinante de bons sentiments.

Chez la sophrologue, on a travaillé sur une image positive de moi-même. Je m’imagine dans le salon chez moi, Léger, drôle, impertinent, joyeux. Plane dans l’air une odeur de compote à la cannelle.

On est allé manger au hangar avec soi Zic et on n’y a rencontré un homme et une femme que j’ai salué parce que j’avais l’impression de les connaître. Il travailler dans un bus à aider les jeunes dans leur questionnement. Très chouette rencontre.

Pas de chantier aujourd’hui, l’après-midi était déjà passé quand l’heure de la fin de l’école a sonné. Je suis donc allé chercher les enfants. Il semble que l’attention portée sur le diaphragme fonctionne toujours avec eux.

Je continue à faire des exercices de cohérence cardiaque, mais je n’y trouve presque pas de plaisir.