Hier soir Soazig est revenue à 2h00 du matin de chez Julie. Je ne dormais pas encore, je n’étais pas bien dans le lit. Je me sens jamais bien quand je dors seul ici.
Ce matin, à 8h30 je me suis levé pour être avec les enfants.
Je me suis concentré sur le son, le souffle, la vibration de la voix des enfants quand ils parlent, cela permet de prendre le recul nécessaire pour que la conversation reste agréable à vivre.
Aujourd’hui est un dimanche particulier, car nous sommes resté à la maison et j’ai réussi à contenir le mal-être qui m’habite en général dans ces moments là. Des journées à la maison avec les enfants me stresse, et quand je stresse je pars marcher.
Aujourd’hui, j’ai eu envie de partir marcher, plusieurs fois, mais je suis resté. J’ai laissé de la place au droit de ne rien faire, de ne s’inquiéter de rien, de chiller.
J’ai le droit de me faire un pauvre dimanche sans rien, sans sortie, sans images géniales, un dimanche sans morale, bon pour le moral.
J’ai été excédé deux fois par les enfants, mais c’était presque pour rire. Je l’ai ai très bien supportés.
Sauf cet épisode, tragique à mes yeux, ou je crie sur Esteban et le poursuit à l’étage. Il était terrifié, et criait à l’aide. J’ai descendu d’un ton, sans difficulté, et il avait retrouvé sa bonne humeur quelques secondes plus tard.
Ce cri à l’aide m’a terrifié. Pauvre gosse.