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Dimanche 27 septembre 2020

Je me sens las ce matin. Las de me battre contre cet ennemi surnoi qu’est le réveil nocturne. Je pensais avoir gagné un peu de terrain mais cette nuit, réveil à 4h30. J’ai pris un demi comprimé qui n’a même pas réussi à m’endormir et ce matin c’est la déprime.

Vers midi c’est monté et je suis parti me réfugier dans la chambre. Je me suis mis en fœtus sur le lis pour lâcher un pleure long et profond. Les larmes ne m’ont pas quitté durant presque une heure. Je me suis complètement vidé, j’avais trop mal.

C’était horrible, je savais que Patricia et Anthony arriverais d’une minute à l’autre et j’étais vraiment très très mal.

Ils avait une tête un peu étonnée en me voyant. Je n’ai rien dit, ils ont dut me trouver bien assommé.

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Samedi 26 septembre 2020

Les nuits semblent devenir meilleures. Je me suis réveillé aujourd’hui Comme hier à 6h et je pense même que j’ai dut repartir par moment. Maintenant il est 7h30. Je me rends compte que ça fait presque neuf mois que je suis dépendant de cet exercice respiration que je fais avant de m’endormir. Ces 10 minutes de cohérence cardiaque qui m’évitaient les réveil nocturne.

Je pense donc avoir mis le doigt sur la peur qui me tenait éveillé. Cette peur de voir que ce chantier est interminable.


Soazig est allé à la réunion enl’APEL hier et en est revenue co-presidente. Cette Pénélope fou vraiment tout en l’air avec son besoin de reconnaissance et de pouvoir. L’ambiance est catastrophique et personne n’a envie d’y mettre les pieds. Elle ne tient que très peu compte du groupe et la joue très personnelle avec la direction. C’est peu être une bosseuse mais ce n’est pas une bone présidente.


Marie est venue chercher la toile qu’elle m’a acheté, je suis au anges quand j’y penses. Je suis vraiment fais pour ça. Réaliser des objets qui font du bien au gens, et à moi. Je l’avais mise à 550€ et je l’ai descendue à 450€ pour elle. C’est incroyable de voir comme elle est heureuse de l’avoir.


Je suis allé au club de vtt avec Estebán. Il a encore un peu de mal à me lâcher mais ça va mieux je crois. Je suis revenu par le supermarché où j’ai acheté moules et hamburger pour ce soir.


Il y a eu du soleil cet après-midi mais le vent est froid. Ce matin nous avons d’ailleurs remis la chaudière en route. Je crois que l’automne commence bel et bien.


Demain soazig à invité sa sœur Patricia à venir manger le midi. Je ne sais pas pourquoi. Il va falloir que je trouve un moyen de me réjouir de cette nouvelle. Peut être dois-je penser à la tarte tatin du dessert ? Je n’arrive toujours pas à laisser passer ce genre d’événement, laisser venir comme une nouvelles journée de bureau. Quelque chose de bof mais que l’on fait par habitude, c’est pas grandiose mais c’est à faire. Pas d’état d’âme, emploi du temps classique, sans grande implication personnelle, comme faire ses course ou passer à la poste. L’avantage c’est qu’il y aura du vin et de la tarte tatin.

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Vendredi 25 septembre 2020

Il semble que l’ostéopathe ai réussi un peu son travail. Je n’ai plus de douleur au lit. Les douleurs en conduite de voiture subsistent.


J’ai l’impression de réussir à définir de plus en plus nettement ce sentiment de peur qui m’empêche de dormir depuis un bon moment.

Delphine m’a dit l’autre jour que quelque chose me restait dan dans la gorge, quelque chose que j’avais besoin d’exprimer ou que j’avais besoin de m’avouer.

Depuis le début du chantier je remarque bien que je cours, je suis toujours pressé d’avancer. Je me demande d’ailleurs souvent comment font les professionnel ou même toute personé ne dans un chantier pour ne pas se sentir oppressé par le temps qui passe. Le soir, rentré chez moi, je suis obsédé par ce que j’ai fait la journée au chantier.

Je pense qu’au fond de moi j’essaie tout les jours que le chantier soit fini, je cours comme si j’arriverai à finir le chantier à la fin de la journée. Et le soir venu il y a un sentiment triste, celui de devoir laisser le chantier alors qu’il n’est pas fini.

Je m’y donne à fond tout les jours. De tout mon cœur, de tout mon corps. Et tous les soirs c’est le même senario de déception.

A force, j’ai l’impression d’être abusé, floué, trompé par ce sentiment qui me fait croire que c’est bientôt fini. Et je perds la foi.

Ce que je ne me suis jamais avoué, c’est que ce chantier est gigantesque et que j’ai un vrai sentiment de quelque chose d’interminable. J’ai au fond le sentiment que ce chantier est totalement interminable. J’ai beau y mette tout mon cœur jours après jour, c’est comme si il n’avançait pas du tout. Il y a toujours autant à faire. Ce n’est évidement pas la réalité, le chantier avance bien et la ligne de fin se rapproche tous les jours un peu plus. Mais ce sentiment de peur de l’étouffement ou de l’épuisement est bien réel. J’ai l’impression qu’on me ment sur la date de fin, qu’elle ne viendra jamais.

J’ai l’impression que je ne me suis jamais avoué que ce chantier est interminable.

Me l’avouer semble me redonner de l’énergie à l’œuvre. De plus ça semble me libérer de cet étrange sentiment de tristesse, d’abandon qui survenait à la fin de la journée. Avec cet aveu il semble évident qu’une fin de journée va arriver et que le chantier ne sera pas fini. D’ailleurs il ne sera pas fini pendant encore looooongtemps, parce que j’avoue qu’il est in-ter-mi-nable.

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Mercredi 23 septembre 2020

Ca y est, je commence a voir la vie différemment, effet du manque de sommeil. Je me sens dans une bulle de silence, j’ai peu d’émotion et les autres me semblent dans une énergie que je ne peux plus atteindre.

Cette nuit je me suis réveillé vers minuit et j’ai pris pour la première fois depuis très très longtemps, une petite pillulle de someil. Je sentais que mon cerveau résistait, j’ai ouvert quelques fois les yeux mais la chimie à gagné la bataille contre mon cerveau jusque 4h40. Après il à repris son boulot de sappage de nuit.

Mais pourquoi j’ai peur ?

Je crois que j’ai peur que ce chantier ne termine jamais jamais jamais jamais. J’ai l(impression que je ne m’en sortirai jamais jamais jamais jamais jamais jamais, je suis enfermé dans ce chantier, il restera chantier tout ma vie et j’irai tout les jour y crever. Je finirai momie, mort de manque de sommeil et manque d’air, manque de distraction. Ce chantier m’étouffe, me tue à petit feu, je n’ai plus de rocher pour m’agripper et sortir de ce trou dans lequel je m’enfonce un peu plus chaque jour.

Je ne me laisse rien pour respirer, je m’assassine avec ce chantier, je ne vois pas la lumière au bout du tunel. Je pensais qu’apprendre à vivre dans un tunnel sans lumière serait une bonne chose. Perdre toute notion de fin, ne faire que travailler, comme un bon soldat, un prisonnier, un esclave. Je me suis transformé en l’esclave de mon projet. Je ne m’autorise aucune sortie, aucune distraction, aucune respiration, ce chantier est ma seule activité.

Maintenant je le vomi, je le hais, je l’exècre.

Et je ne ne le savais même pas.

Au fond de moi, la terreur me reprend chaque nuit. Cette peur de mourir dans le chantier.

Je m’y suis perdu, je ne fais plus que travailler, j’ai perdu mon âme, j’ai perdu le pourquoi de cette oeuvre.

Je n’arrive pas à travailler, me concentrer sur ce que j’ai à faire et en même temps me rappeler le pourquoi de ce chantier, mette en relief, en plan.

Au début du chantier j’avais le plan en moi, je le sentais, je le tenais, je savais pourquoi j’étais là et je serrais les dents, rien ne pouvais m’atteindre, j’étais invincible. Neufs mois après ce début, j’ai commencé à un peu fumer sur le chantier, signe sans doute d’une fatigue naissante et à ce moment je suis parti sur un autre chantier, celui de la soue, et là, j’ai commencé a faiblir, à doucement dériver et perdre la structure psychologique qui me tenait debout.

Je n’arrivais pas à quitter mon chantier de Mauron pour avancer la soue même si c’était le contrat que j’avais signé avec Soazig et avec moi. Il értait question de réaliser les deux chantiers en même temps, avec le même prêt. L’un étant à Mauron et étant énorme, l’autre preque dix fois plus petit, à Néant sur notre terrain.

Lancé sur le chantier de Mauron, j’avais donc du mal à le lâcher et un jour je découvre une petite maison à vendre très peu cher avec un sacré potentiel pour ne faire un gîte. Je me sens invinscible et roi du petrol alors je me lance dans l’achat de cette maison. Mon idée est de l’acheter maintenant pour pas que quelqu’un prenne mon idée et de la rénover plus tard, quand j’aurai le temps et l’énergie.

Personne ne le sentais ce projet, moi je n’y sentais que de l’adrénaline. je m’arange pour trouver de l’argent sans prêt. Mes parents m’aide pour une partie même si ils sont extrèment rétiscent et le reste sera trouvé sur une ancienne assurance vie en Belgique. Il y a tout juste le prix de la maison et pour les frais d’achat, je compte taper dans le budget quotidien.

Je suis fou, je commence à perdre la boussole sans du tout m’en rendre compte. Je vois bien que quelque chose cloche, que je ne suis pas posé dans mes réflexion, je me sens dans un rapport de force avec moi-même et mon entourage me le fait ressentir. J’oublie que mon but est l’art, de peindre de dessiner, pas d’acheter tout ce que je trouve mignon et accessible. Même si c’est une bonne idée en soi cette maison, ce n’est pas ce que je me suis promis, ce n’est pas mon idée, ce n’est pas mon envie profonde.

Dès le début je comprends que le notaire veut prendre sa part du gateau dans cet achat en ajoutant des frais de visite alors que je n’ai rien visité avec eux. Je sens que mon rapport avec lui se tend et se construit sur des non-dit et aussi un rapport de force. Je sens qu’il se doute que je vais tenter d’éviter les frais de visite, je le sens comme une guerre froide. Sans cesse mon cerveau turbine à trouver des excuse pour ne pas payer cette somme de 2.400€ que je n’ai de toute façon pas. Je me défend dans un procès violent que le notaire m’inflige dans ma tête. Je lui répond que je ne le crois pas quand il dit que cet argent sert à payer ses employé, je l’accuse d’utiliser cet argent pour son gros salire qui lui permet d’acheter ses nombreuses voitures de collections avec lesquelles il se ballade dans Mauron. Il me traite de voleur et lui renvoie l’injure.

C’est dans ce contexte tendu que pour la première fois depuis le début de chantier je perds le sommeil.

J’en et la cause sur ce conflit que j’ai avec le notaire. Je me dit que j’ai peur de lui, peur de ce procès qui va sans doute bientôt se passer dans ces bureau, peur de ma réction, peur de cette fausse image que j’ai de moi.

Mais sans doute que mes peurs étaient bien ailleurs.

La peur d’une mère qui voit son fils partir de plus en plus souvent avec de la mauvaise graine. La peur qu’elle a de le voir dériver, de le sentir partir dans un abîme sans aucune prise, n’ayant que sa tristesse et sa peur comme compagnie.

Sans doute qu’au fond de moi se joue cette peur de me voir partir dans des travaux infinis, une quête de maisons à rénover, sans fin pour toujours plus de gîte. Cette impression que je perds le contact avec mon coeur, mon aura, ma lumière, mon être profond, mon sens de la vie. Oui c’est sûr qu’en partant par là, dans cet achat, je perds ce qu’il y a de plus beau en moi.

Mais ça, je ne le sais pas.

Parce que j’y crois pas qu’il y a quelque chose en moi. quelque chose qui brille, brille, brille. Qui demande à s’élever, à rayonner, à diffuser à exploser de lumière.

Je pense alors qu’il faut encore et encore me construire en travaillant dur, dans le froid, pour monter ce que je peux faire, pour montrer qui je suis, montrer comme je suis fort et puissant.

Mais dans ces actes déséspéré, je me rends compte aujurd’hui que je ne vis pas, que je n’y suis pas. Que je n’ai pas besoin de m’escslavager pour rencontrer ma lumière. Que du contraire même.

Les gîtes sont une étape, ils m’ont permis de combattre mon père, de lui monter que dans le domaine du bricolage, ce n’est plus lui le patron. Lui monter que son incapable de fils est bien plus capable que lui, plus résistant, plus volontaire, plus efficace, plus intelligent. Les gîtes m’ont permis de leur clouer le bec avec du concret, du tangible. Ces maisons sont belles et les gens en veulent. Ca c’st montrable et ça montre que je suis capable de vivre dans un monde réel, faire de pierre, de terre, de bois et de chaux.

Je l’ai prouvé maintenant alors pourquoi encore s’embêter ? Pourquoi je n’ai pas droit à la lumière, au feu de joie, à la puissance ? Combien de temps encore suis-je puni ? Combien de temps vivre dans la nuit, l’humidité et la poussière ? Pourquoi encore prouver ce que j’ai déjà démontré ?

Je ne peux abandonner ce chantier, c’est impossible, c’est impensable, inenvisageable.

Et pourtant ma vie est en jeu. Je ne peux pas continuer de ne plus dormir. Quelque chose doit changer.

Mais quoi ?

Peut-être que le simple fait de cette mise à jour de ces tensions suffiront à patienter un peu.

En résumé

Deux sentiments, deux besoins

L’un a besoin de reconnaissance à travers le travail manuel. Besoin aussi de prestige peut-être en acquérant des maisons. Besoin de sécurité en créant des revenus pérennes. D’autant plus que la formule des gîtes à démontré ses preuves.

L’autre a besoin de lumière, pour s’élever, pour donner un sens à sa vie. Il est pense aujourd’hui que cela peut aussi apporter des revenus mais rien n’est encore quantifiable et pour le moment le montant est dérisoire par rapport aux besoins familiaux.

Est-ce que chacun peut entendre le besoin de l’autre ?

Et si j’essayait la CNV avec ces deux là ?

– Quand je vois que l’autre m’empêche de travailler en m’empêchant de dormir, je suis outré ! Je ne comprends pas qu’il ne puisse pas être patient, attendre que ce chantier soit fini, j’ai promis d(aller jusqu’au bout.

Le bâtisseur de gîte.

Quand je le voit courir après l’argent en se fatiguant de la sorte, je suis désespéré de croire qu’un jour il puisse me faire confiance.

L’être de lumière.

Le batisseur

Ce qu’il voit : Quelqu’un qui l’empêche d’avancer en l’empêchant de dormir

Ce qu’il ressent : De la colère, du ras le bol, du mépris.

Ce dont il a besoin : Il a besoin d’aller au bout de ses engagements.

Sa demande auprès de l’être de lumière : Etant donné que j’ai compris le leçon, que j’ai compris que nous avions tous à y gagner en vous faisan confiance, que vous pourrez certainement mieux que moi assouvir les besoins financier de la famille. De plus j’ai compris que je ne pourrais jamais nourrir ce qu’il y a de plus important pour nous : la lumière.
Etant donné ces compréhension,

Je vous demande de me croire quand j’affirme que je vous remettrai les rennes du bateau une fois le chantier fini. Il en effet très important pour moi de tenir mes engagements.

L’être de Lumière

Ce qu’il voit : Il voit quelqu’un courir après le toujours plus, comme un drogué

Ce qu’il ressent : Du désespoir, de l’abandon. Il se sent comme un chien abandonné au bord de la route des vacances.

Ce dont il a besoin : Il a besoin de s’élever, de briller, de répandre sa lumière, d’éclairer.

Sa demande auprès du bâtisseur :

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Mardi 22 septembre

Ça y est, je ne dors plus.

Je suis allé hier chez l’ostéopathe pour ma douleur aux cervicales, il m’a dit que j’en avait une de déplacé et qu’elle poussait sur un nerf.

Il a détendu les alentour et m’a dit d’attendre 48h mais ce matin j’ai toujours mal. Il m’a massé les tempes et le front et je me suis rendus compte à quel point ça me faisait du bien et que ces parties était desséchée de caresse et de massage. Je me suis dit donc tout naturellement que quelques massages de ces parties m’aideraient à me détendre et donc mieux dormir. J’ai donc massé hier soir et c’était top, je me suis vraiment bien senti après, je regardais un film avec Soazig à la grée (parce qu’on est venu quelques jours en vacances ici) et le moment fut vraiment agréable.

J’ai aussi acheté des goutes de bourgeons special sommeil, c’est Jody qui me l’à conseillé.

Donc hier c’est tout à fait serein et plutôt bien dans ma tête et dans mon corps que je m’endors.

Mais dès 1h22 c’est le réveil et le retour au sommeil n’est jamais venu. je suis vané et déçu. Je vais prendre rendez-vous chez un psy.

Il est évident que ces réveils sont dut au chantier, car ils reviennent dès que le chantier recommence. Pourtant rien ne me stresse en apparence. Il avance bien, les grosses questions et doutes sont derrière moi, il ne reste plus que des phases motivantes car finales.

Alors pourquoi mon cerveau est en effroi ?

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Dimanche 20 septembre 2020

La semaine a été rude. Benjamin a vécu chez nous avec ses deux enfants. Pour ma part j’ai manqué de souplesse d’esprit face à son attitude.

Benjamin à la maison c’était comme si on l’avais invitée en lui priant de ne soucier de rien. Nous n’avons presque pas reçu d’aide de sa part ni en temps ni en initiative ni en bouffe ni en rien du tout. Mercredi j’étais dans une colère folle face à son attitude. Heureusement que Soazig m’a écouté vider mon sac durant le trajet qui nous emmenait vers cette étrange maison dans laquelle nous avions rendez-vous pour acheter une belle armoire trouvé sur le bon coin.

J’ai vidé mon sac et me suis rendu compte à quel point je l’avais mauvaise de tout devoir faire pour lui. Il ne cuisine pas, ne fait pas de courses, ne débarrasse pas, ne met pas la table non plus… il est juste bon à. Vider les placards pour se nourrir et nourrir ses enfants.

En plus il a réservé le gîte de la grée puis à annulé puis à rereserver puis à re annuler. On était pas content. On a certainement du perdre des nuits de loc avec ses conneries.

En fait, on ne cessait de se dire : ben il est gonflé ! Et c’est étrange parce c’est comme si il se rendait compte qu’il était un peu foireux mais incapable de s’´en excuser ou de s’en expliquer.

Pour se rassurer on se disait que tout le matériel fourni pour le chantier valait bien ça.

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Lundi 14 septembre 2020

La nuit à été plus longue encore que les dernière,j’ai l’impression que chaque nuit avance d’une demi heure mon réveil nocturne. Je me suis réveillé à 4h43, une minute trop tôt pour que ça soit symbolique. Le sommeil ne m’a repris qu’après une longue heure de body scan du ventre au torse.

Estebán pleure beaucoup ce matin, il a dut être réveillé par Benjamin et les enfants vers 6h30. Son heure de sommeil manquant le rend très fragile.

Benjamin part de la maison pour déposer ses enfants à la garderie à 7h.

Je suis allé à 9h30 au rendez vous chez Delphine la guérisseuse improvisateur. Il s’est avéré que mes insomnies viendraient du fait que la part en moi qui aimerait peindre et vibrer plus intensément à peur que je l’oublie avec mes histoire de rénovation. Elle a peur que je m’endorme alors elle ne veut plus dormir.

J’aime bien cette façon de voir et quand je pense à ces sensations de quand je peignais, je revis. Pour l’anecdote, marie motai est passé visiter l’oncle Edmond tout à l’heure et a été scotché par les peintures au murs. Quand soazig a dit qu’elles étaient de moi, elle a dit que sans aucun doute aucun, j’avais très sérieusement quelque chose à faire dans de secteurs ! Marrant non ?

Et sinon, au chantier c’était ça :

J´y suis retourné ce soir après le repas pour talocher le enduit qui n’avait pas encore suffisamment tiré.

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Dimanche 13 septembre 2020

On voulait aller à la mer mais un peu de flemme fait que on se retrouve à monteneuf à attendre que les enfants se réveillent de leur sieste dans la voiture. Ça fait une heure.

Soaz et moi avons un peu l’estomac en vrac, sans doute à cause du reste de gâteau d’avant hier, je ne l’ai pas senti passer sereinement à midi. Cela me rappelle que j’avais la même sensation en continu cette année au début des vacances en Auvergne.

Il fait beau depuis une semaine et on atteints des sommets de température l’après-midi, 31 degré. Ce temps va encore durer la semaine prochaine apparemment.

La balade dans les Landes de monteneuf était bien sympa

Benjamin et ses enfants viennent d’arriver à la maison pour une semaine. Il a l’air complètement épuisé nerveusement et je ne sais pas trop comment agir ou réagir. Ça me rappelle quand j’étais épuisé à la naissance de capucine. Ce que je n’aimait pas c’était qu’on se moque de moi, je n’avait alors aucun humour et une incapacité à ironiser la situation.

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Samedi 12 septembre 2020

La rêverie est fragile, je me rends compte que c’est un état d’esprit que j’aime beaucoup et que je me fais souvent voler,. J’ai l’impression par exemples que quand je suis avec mes beaux-frères, mon état de rêverie n’est pas du tout compatible. J’ai l’impression qu’il est risible qu’il est fragile qu’il n’est pas quantifiable qu’il n’est pas justifiable. Et quand quelque chose n’est pas justifiable il est abandonné comme on abandonne un mouchoir en papier que l’on vient de souiller, d’un geste nonchalant et un peu dégoûté, du bout des doigts. Des idées originales non justifiable sont à garder pour soi, c’est de l’ordre des sous vêtements, personne n’a idée de montrer ses sous-vêtements. Sans doute est-ce bien parce que la rêverie n’est pas directement partageable, qu’il faut un peu de temps pour s’imprégner de l’idée de l’autre, s’y laisser emporter et peut être, en débridant un peu l’imagination, s’envoler avec le temps d’un trajet dans les nuages. La rêverie est de l’orde de la poésie, elle vibre haut et elle induit, quand elle est lancée dans la mêlée d’une conversation un peu sérieuse, la désagréable sensation que l’on patine dans le vide, un peu comme si une chanteuse venait poser sa voix dans un repas e famille un peu ennuyeux, la voix cristalline viendrait contraster avec ce que nul alors n’aimerait nommer ou même conscientiser.

Si on compare un repas ou une conversation entre amis ou en famille à un morceau de musique on peut se dire qu’un moment réussi a un rythme agréable, une basse qui rythme l’humeur, quelques solo bien placés et des blancs entre les morceaux.

Maintenant je pourrais imaginer à quelle sorte de musique correspond certain moment. Comme avec mes parents par exemple.

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Vendredi 11 septembre 2020

Il est 21h30 et mes parents viennent de quitter la maison après un repas en famille. Je m’étonne de la simplicité de nos échanges, celle-ci me ravi. Nous échangeons sur tout et rien, sans passions ni excitation, c’est reposant et pas désagréable. Je me suis surpris plusieurs fois à couper la parole à mon père avec tact, en commençant à parler à maman et doucement me tourner vers lui et soazig en tenant mon histoire. Au moins deux fois je me suis dit : allez une monopolisation que tu auras perdu, un avortement de réussi. Je me sentais drôlement fort et posé pour pouvoir réussir cela. Ils ont apporté de la paella du marché pour ce soir et du poulet rôti pour demain. Aussi une bouteille d’apéro et une de vin rouge pour ce soir. C’est bien.

Je me sens solide face à eux et je pense que les étirements matinaux y sont pour quelque chose.

Eux sont assez friables. Ils ne peuvent pas ne pas savoir. Je les sens fragile quand ils se raccrochent à des théories pour expliquer leurs choix. Par exemple ils vont défendre la théorie du « c’est la vie on n’y choisit rien » pour expliquer qu’il n’est pas allé au garage changer sa roue qui se dégonflait parce qu’il avait en tête de faire ses courses. Durant le temps de ses courses le pneu a eu fini de se dégonflé, alors qu’il aurait eu le temps de passer au garage. Mais ça c’est pas lui, c’est la vie. Et la je sens que son incapacité de se regarder les rends fragiles.

Capucine avec Moustache. Une histoire d’amour.

J’ai terminé l’enduit du mur nord de la chambre #2. je me sens très fier d’avoir osé et d’avoir réussi. Je suis aussi très fier d’avoir tenu la promesse que je me suis faite lors de la conception des plans. J’avais imaginé alors des murs avec de la chaux pour donner plus de naturel à l’ambiance de la pièce.

Les nuits commencent déjà à être mauvaise alors que ça ne fait pas deux semaines que j’ai recommencé le chantier. Pffff.

Je sens bien que le réveil est dut à un stress. Je me réveille alors que j’ai encore someil.