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Vendredi 4 septembre 2020

Je ressors de mon rendez-vous chez l’ostéopathe,. J’ai pris rendez-vous il y a quelques jours parce que je devais aller trop régulièrement aux toilettes, dès que j’avais un petit stress, l’envie était présente

Lors de la prise de rendez-vous, Carine est annoncé sur le message que son délai de rendez-vous était plus long que celui de Damien. J’en ai profité pour demander un rendez-vous avec Damien car je me souvenais que j’avais bien aimé son contact. j’avais déjà eu envie de prendre rendez-vous avec lui plutôt qu’avec elle auparavant mais j’avais peur de la vexer.

Il m’a injecter 5000 V dans le corps. C’était hallucinant. Quand il me masse mon ventre et mon torse, j’ai des fourmillements dans tout le corps et j’ai la mâchoire et les lèvres qui se resserre de façon inquiétante. je sens comme si il démultiplie ma force vitale et que je n’ai plus aucun moyen de la gérer, je me sens mis à nu, tremblotant. Ensuite il me dit me retourner et travaille sur mon dos. Alors je me souviens de ce que Karine disait à propos des omoplates, elles sont nos armures, nos bouclier. Je me dis qu’en travaillant sur mon dos, les énergies vont s’équilibrer, j’allais retrouver les moyens de protéger cette énergie qu’il venait de libérer. Et ce fut le cas.

Je lui expose alors cette théorie que je viens de me créer et il semble un peu surpris de la précision de mon échafaudage de pensée. Il me confirme que les mots sont justes, qu’il décrivent très bien la réalité des énergies.

On a aussi parlé de racines, d’enracinement. Lui, venant du nord de la France me disait avoir trouvé son terreau ici, il sent pousser ses racines, il pousse, il est bien. Je lui raconte que pour moi et pour nous (soazig compris) on rêvait toujours d’ailleurs. Je lui parle alors un peu de l’Espagne, la vie dehors, les gens qui parlent fort, les intonations et je sens que j’adore ça. Je sens aussi que je ne prend pas racine ici, je ne peux pas dire que j’ai trouvé mon terreaux, je ne me sens pas enraciné. Ce constat me laisse un peu songeur et triste. Je ne m’étais jamais trop posé la question.


Je viens de passer de l’euphorie à la déception en peu de temps : Ce matin Marion, qui vient de se séparer de Benjamin est passé à la maison, c’est la première fois que l’on la revoie depuis la séparation. Elle nous racontais qu’elle ne pouvais pas garder les deux maison et qu’elle avait envie de garder celle qu’elle habite. Ce qu’il voulait dire qu’elle allait mettre en vente la maison du bois de la roche qu’elle rénove actuellement en gîte. J’étais égoïstement fou de joie et aussi, par empathie assez dégoûté pour elle mais j’avoue ne pas avoir trop forcé sur l’empathie…

Pourtant… ça doit être assez horrible d’avoir ce sentiment de tout perdre. Elle s’est battue pendant maintenant presque deux ans, deux ans de frustrations à ne pas pouvoir avancer comme elle le voulait, elle gardait les enfants. Je la voyais à la maison, à tourner en rond durant les mercredis et souvent le week-end. Quand elle allait au chantier c’était pour quelques heures et pour peu que quelque imprévu se mettait sur son chemin, la projection du travail qu’elle aurait voulu voir accompli éclatait en morceaux. Et il est déjà l’heure d’aller chercher les enfants à l’école. Je continuerai demain. A non. Demain c’est mercredi. Elle s’est pourtant donné tout le mal qu’elle pouvait en passant du temps à poncer toutes les poutres du plafond avant e le repeindre. Pour les gros travaux c’était son homme qui s’y collait quand il lui restait un peu de temps et d’énergie après ses semaines et we de plomberie.

Et maintenant elle doit s’en débarrasser.

De mon côté, j’aurais pour 80.000€ une maison presque rénovée qui peut accueillir au moins 10 locataires… c’est un bon calcul..


On est tout de même allé deux heure au chantier cette après midi avec soazig. On s’est amusé à nettoyer les carré et les portes de l’étage avec de la lessive saint marc. C’est impressionnant comme ça marche bien ! Ça me fait vraiment plaisir de m’occuper de ces étapes, quel soulagement! On va sérieusement voir les pièces de finir maintenant.