Catégories
Non classé

Jeudi 10 septembre 2020

Aujourd’hui levé à 7h pour charger le carrelage du fond du jardin dans la voiture avec soazig et parce que je dois être au chantier pour 8h. Christophe vient travailler deux jours. Comme on avait pas encore la faïence pour qu’il termine les salles de bains, on l’a mis sur le sol de la buanderie. Ça a bien avancé !

Pour ma part j’ai osé commencer ce que j’avais en tête depuis le début mais l’ampleur de la tâche me faisait croire que j’allais laissé mon envie de côté.

Il n’en est rien.

J’ai pris mon courage à deux mains, j’ai tamisé du sable et j’ai commencé à enduire le placo de chaud sable. le résultat est plutôt sympathique. La droiture du mur est sans doute le seul défaut, on sent que derrière c’est de la cloison, pas du mur en pierre.

Je suis vanné ce soir. Vraiment.

Catégories
Non classé

Mercredi 9 septembre

Le genoux m’a fait mal toute la nuit, j’ai dormi avec deux coussins sous la jambe pour trouver une position qui ne faisait pas mal. Ce matin c’est peut être un tout petit peu mieux mais je reste très handicapé.

M’est revenu cette nuit ce que m’avait dit l’énergéticiene à la soirée paella de Lio l’autre jour. En lui expliquant que les thérapeutes situaient souvent le centre de mes maux dans la région du ventre, elle avait ajouté oui et tes genoux aussi et avait montré du doigt mon genoux gauche. Alors maintenant que je suis allé chez l’ostéopathe pour le ventre, j’ai le genou qui lache, le gauche en plus ! Je suis bluffé. J’aimerais la contacter pour prendre un rdv chez elle mais j’attends toujours sont contact par Lio.


Mes parents sont censé arriver aujourd’hui mais je n’ai aucune nouvelle. Je viens de leur envoyer un message par WhatsApp un peu court et sans fioriture : « Vous êtes sur la route ? Vous pensez passer ici aujourd’hui ? ». Ça traduit bien mon état d’esprit déjà un peu chaud sur leur attitude. En fait, en lisant cette dernière phrase, je me vois déjà m’énerver sur eux alors qu’ils ne sont même pas là. C’est vrai que j’aimerais savoir si on doit prévoir à manger ou si on doit s’organiser pour être à la maison à une certaine heure ou pas.

Me reviens en tête le senario d’il y a trois ans.

Catégories
Non classé

Mardi 8 septembre 2020

La nuit fut encore agitée. Je me réveille plusieurs fois et un peu avant 6h le sommeil me quitte définitivement. J’attend 7h pour me lever et m’étirer.

Quand je me réveille je sens mon cerveau en ébullition. Je sens que la conscience est très haute, loin du cœur et du corps. Peu être est-ce ces écrits qui me chauffent la tête.

Ou alors est-ce la venue de mes parents demain qui agissent sur mon stress ? Quand soazig m’a annoncé leur venue j’ai senti du stress durant tout le repas. Ensuite j’ai du me dire quelque chose car depuis c’est comme si j’avais oublié qu’ils venaient, je l’ai sorti de ma tête. Je me dis alors que le stress ressenti à l’annonce de leur venue à soit disparu, soit il s’est enfui dans les profondeurs de mon âme. Et dans ce cas c’est sans doute lui qui me titille la nuit.

Qu’est ce qui me stresse quand j’apprends que mes parents viennent ? Le regard qu’ils ont sur mes enfants, le stress de mon père et cette obligation de devoir parler, cette interdiction de sentir.

Si je me souviens bien, il me semble avoir pensé à leur départ de leur dernière visite, que ce n’était pas si désagréable. Il me semble avoir raconté cette impression autour de moi.


Après le chantier nous sommes allé chercher les enfants. Je me suis échappé alors et suis rentré à la maison à pied en passant par la forêt. Très agréable. A mon retour, Virginie était la avec ses deux enfants pour prendre le goûter. Je me suis installé sur la chaise longue et nous avons parlé une demi heure. En me levant je senti une douleur dans mon genoux.

Cela fait plus de 3 h que je me suis levé de cette chaise et voilà que la douleur est toujours là, pire elle augmente. J’ai beaucoup de mal à monter ou descendre les marches d’un escalier. Pfff.

Catégories
Non classé

Lundi 7 septembre 2020

Quel bonheur le chantier à deux ! Je me suis attelle à finir les enduits et les joints en chaux dans la chambre 4, dans la 1 et dans la petite des salle de bain. je me sentais bien de reprendre la chaux.

Soazig s’est occupé de poncer les murs de la chambre #1. Elle a poncé les vieux murs en plâtre et les bandes de placo.

Je vais beaucoup mieux depuis que je m’étire un peu tous les jours. Je sens la contrainte mais ce matin j’ai senti aussi que ce petit moment a littéralement injecté de la vie dans mon corps de boue. Ce matin au levé je n’étais pas motivé, à cause de ce week-end un peu trop apéro et cigarette. Je n’ai pas super bien dormi et donc quand ils été le temps de se lever, quelque chose en moi n’avait pas envie. Même pas envie de m’étirer. Se laisser glisser comme un zombie dans les vêtements et laisser réaliser les actes quotidiens du petit déjeuner sans âme et sans conscience. Voilà vers quoi je tendais ce matin.

Et je me suis encouragé. J’ai levé les bras plusieurs fois, respirer étirer doucement. Après juste quelques minutes mon corps me remercie de lui donner à manger, de lui donner de l’attention, de l’importance. Il s’est remis à vibrer et la lassitude a laissé place à de la conscience et de la présence. Enfin un petit peu, juste assez que pour que les gestes ne soient pas automatiques et tristes.

Suis-je vraiment motivé a la soutenir dans sa séparation avec Benjamin. Évidement je ne parle pas du soutient moral que je donnerai sans compter tant que je le peux, je veux parler du soutient que je pourrais lui apporter à garder sa maison du bois de la roche pour en faire un gîte.

A priori c’est pas gagné que les banques lui prêtent de quoi racheter sa part. Mais peut-être qu’en la soutenant, en la motivant, en la coachant, elle pourrait soutenir la demande d’un prêt pour cette future activité.

Je ne pense pas être capable de cela, face à cette furieuse envie de profiter de l’occasion pour me faire un nouveau gîte je ne me sens pas de taille pour l’empathie et le soutient. J’ai l’impression que je n’ai rien à gagner à soutenir son entreprise mis à part peut être sa grande reconnaissance et est-ce là le mieux pour la bonne conscience.

Si elle arrive à créer ce gîte, elle prendra un peu de la clientèle potentielle de nos gîtes. Elle prendra goût à cette activité et deviendra réellement la concurrence pour nous. Et tout cela avec mon aide ! De plus, cet échec pour elle, qui n’en est pas encore vraiment un, est peut être la preuve que le soutiens que je lui ai apporté ne sert pas. Que l’on ne réussi pas à aider une personne, si elle n’est pas « faite pour cela »

C’est un propos que je ne soutiendrais pas d’une autre personne, c’est un propos égoïste qui tend à écraser l’autre pour mieux se faire sa place au soleil. Je suis outré de voir que la seule motivation soit l’accaparement à tout pris, ce sont des réflexes de chacal, bouffer sur le dos des gens et baver de plaisir. Très peu pour moi.

En même temps, quand je vois comme elle rame pour avancer ce chantier, manquant de connaissances dans de nombreux domaines, je me dis que la suite pourra être laborieuse pour elle. Elle est dépendante de son hommes pour l’électricité, la plomberie, le placo et dans doute encore d’autres choses. Il a promis de terminer sa part mais viendra-t-il pour toutes les petites choses qui apparaissent à faire.

Une solution serait de la soutenir sincèrement jusqu’où je peux et que si ça passe pour elle tant mieux et qui ça ne passe pas, je pourrai l’acheter avec la paix de ma conscience.

Catégories
Non classé

Dimanche 6 septembre 2020

Cette histoire de camping m’obsède complètement. Je n’imaginais pas que cela génère autant d’argent. C’est évidement très prenant au niveau temps mais pourquoi pas y mettre une personne qui gère ? Quand je vois le peu de soin qu’il apportent actuellement au infrastructures et que ça fonctionne pareil, que dire si on améliore un peu les deco ?

Par contre, je ne digère toujours pas ce geste ultra capitaliste d’y ajouter un bail commercial de 50.000€. Ce camping s’est passé de mains en mains et eux arrivent et ajoutent une valeur immatérielle qui n’équivaut à aucune valeur qu’ils ont ajouté. C’est une pure spéculation, une pure opération administrative pour gagner 50.000€. Je ne m’en remet pas.

Catégories
Non classé

Samedi 5 septembre 2020

Je ne ressens pas encore les effets de la pourtant puissante séance d’ostéopathie d’hier. J’avais de l’énergie ce matin, on a bien rangé le rdc et le premier avec soazig. Maintenant je suis un peu fatigué mais pas plus que d’habitude.

Petite sieste avec capucine pendant que soazig est au club de vtt. Ce soir apéro chez Sophie à l’ancien presbytère de neant. J’ai pas trop envie de voir pitch, le copain d’Emilie. C’est un homme qui parle beaucoup, très sûr de lui et je me suis déjà senti plusieurs fois con à ses côté.

Gabby m’a demandé si on était pas intéressé par le camping. Il m’annonce un chiffre d’affaires de 50.000€ par saison

Finalement on était les seuls invités chez Nicolas et Sophie et on a passé un super moment. Leurs ados d’enfants sont vraiment très sympa et on un esprit vraiment ouvert. Chouette famille.

Demain on est invité à manger chez les parents de thibeau avec papou et Nanou.

Catégories
Non classé

Vendredi 4 septembre 2020

Je ressors de mon rendez-vous chez l’ostéopathe,. J’ai pris rendez-vous il y a quelques jours parce que je devais aller trop régulièrement aux toilettes, dès que j’avais un petit stress, l’envie était présente

Lors de la prise de rendez-vous, Carine est annoncé sur le message que son délai de rendez-vous était plus long que celui de Damien. J’en ai profité pour demander un rendez-vous avec Damien car je me souvenais que j’avais bien aimé son contact. j’avais déjà eu envie de prendre rendez-vous avec lui plutôt qu’avec elle auparavant mais j’avais peur de la vexer.

Il m’a injecter 5000 V dans le corps. C’était hallucinant. Quand il me masse mon ventre et mon torse, j’ai des fourmillements dans tout le corps et j’ai la mâchoire et les lèvres qui se resserre de façon inquiétante. je sens comme si il démultiplie ma force vitale et que je n’ai plus aucun moyen de la gérer, je me sens mis à nu, tremblotant. Ensuite il me dit me retourner et travaille sur mon dos. Alors je me souviens de ce que Karine disait à propos des omoplates, elles sont nos armures, nos bouclier. Je me dis qu’en travaillant sur mon dos, les énergies vont s’équilibrer, j’allais retrouver les moyens de protéger cette énergie qu’il venait de libérer. Et ce fut le cas.

Je lui expose alors cette théorie que je viens de me créer et il semble un peu surpris de la précision de mon échafaudage de pensée. Il me confirme que les mots sont justes, qu’il décrivent très bien la réalité des énergies.

On a aussi parlé de racines, d’enracinement. Lui, venant du nord de la France me disait avoir trouvé son terreau ici, il sent pousser ses racines, il pousse, il est bien. Je lui raconte que pour moi et pour nous (soazig compris) on rêvait toujours d’ailleurs. Je lui parle alors un peu de l’Espagne, la vie dehors, les gens qui parlent fort, les intonations et je sens que j’adore ça. Je sens aussi que je ne prend pas racine ici, je ne peux pas dire que j’ai trouvé mon terreaux, je ne me sens pas enraciné. Ce constat me laisse un peu songeur et triste. Je ne m’étais jamais trop posé la question.


Je viens de passer de l’euphorie à la déception en peu de temps : Ce matin Marion, qui vient de se séparer de Benjamin est passé à la maison, c’est la première fois que l’on la revoie depuis la séparation. Elle nous racontais qu’elle ne pouvais pas garder les deux maison et qu’elle avait envie de garder celle qu’elle habite. Ce qu’il voulait dire qu’elle allait mettre en vente la maison du bois de la roche qu’elle rénove actuellement en gîte. J’étais égoïstement fou de joie et aussi, par empathie assez dégoûté pour elle mais j’avoue ne pas avoir trop forcé sur l’empathie…

Pourtant… ça doit être assez horrible d’avoir ce sentiment de tout perdre. Elle s’est battue pendant maintenant presque deux ans, deux ans de frustrations à ne pas pouvoir avancer comme elle le voulait, elle gardait les enfants. Je la voyais à la maison, à tourner en rond durant les mercredis et souvent le week-end. Quand elle allait au chantier c’était pour quelques heures et pour peu que quelque imprévu se mettait sur son chemin, la projection du travail qu’elle aurait voulu voir accompli éclatait en morceaux. Et il est déjà l’heure d’aller chercher les enfants à l’école. Je continuerai demain. A non. Demain c’est mercredi. Elle s’est pourtant donné tout le mal qu’elle pouvait en passant du temps à poncer toutes les poutres du plafond avant e le repeindre. Pour les gros travaux c’était son homme qui s’y collait quand il lui restait un peu de temps et d’énergie après ses semaines et we de plomberie.

Et maintenant elle doit s’en débarrasser.

De mon côté, j’aurais pour 80.000€ une maison presque rénovée qui peut accueillir au moins 10 locataires… c’est un bon calcul..


On est tout de même allé deux heure au chantier cette après midi avec soazig. On s’est amusé à nettoyer les carré et les portes de l’étage avec de la lessive saint marc. C’est impressionnant comme ça marche bien ! Ça me fait vraiment plaisir de m’occuper de ces étapes, quel soulagement! On va sérieusement voir les pièces de finir maintenant.

Catégories
Non classé

Jeudi 3 septembre 2020

La nuit avait très bien commencé, jusque qu’au moment où Estebán est arrivé dans la chambre après un cauchemar sans doute. Par facilité Soazig l’a installé dans notre lit et j’étais plutôt d’accord. mais dès ce moment, à commencé dans ma tête le processus que je décrivais hier, c’est-à-dire que ce qui arrive n’est pas ce que j’avais imaginé, quelque chose en moi d’ébranle, se tord, se tire s’électrise, je le sens dans l’estomac, des pics, en moi ça s’énerve ça s’impatiente. Ca y est c’est bon je suis réveillé et l’innocence est parti. Comment cette part de moi Agi, de quoi a-t-elle peur, elle prend toute la place à ce moment-là, j’ai bien réussi à un moment à la dissocier à sentir le doux, le calme du cœur au moins ça s’énerve ça s’impatiente, ça y est c’est bon je suis réveillé et l’innocence est parti. Comment cette part de moi Agi, de quoi a-t-elle peur, elle prend toute la place à ce moment-là, j’ai bien réussi à un moment à la dissocier à sentir le doux le calme duquel elle s’emparait mais rien n’y fit, j’étais plus forte, elle a gagné la partie, mon sommeil a été détruit voler, violer pendant plusieurs heures.

Il y a aussi dans ce processus, j’ai l’impression, une question d’empathie. J’ai l’impression que si j’avais éprouvé de l’empathie envers Estebán qui avait fait un cauchemar, ce serait peut-être passé différemment. Peut-être que l’empathie aurait été plus forte que la peur.

Nous sommes arrivés au chantier de Mauron vers neuf heures, après avoir réalisé le premier trajet en vélo vers l’école avec les enfants. C’est soazig qui les accompagner et ils sont passés chercher les enfants de Lea au camping et Isabelle dans les lotissements… soazig on était ravie, elle avait envie de faire ça tous les jours.

Ce chantier, on a pris notre temps, on a rempli une remorque pour la déchetterie, on a placé du film plastique surtout le sol de l’étage, et on a ranger. Je sens bien la motivation remonter à moi, d’autant plus qu’on se demande si on ne louerais pas déjà le gîte sans l’étage des combles terminé. On l’aurait que le rez-de-chaussée est le premier, ce qui permettrait de terminer plus vite…

Catégories
Non classé

Mercredi 2 septembre 2020

Je me suis réveillé quelques fois cette nuit mais à chaque fois je me suis endormi, j’ai même eu l’impression d’avoir eu beaucoup de confort dans mon sommeil, je me souviens avoir gémis de plaisir quand je me retournais. Ce matin il fait vachement beau dehors et je me sent toujours lasse. J’ai fait de nombreuses petites bricoles ce matin mais je sentais bien que j’étais tendu, énervé, qu’il fallait pas me chauffer, que je suis pas tout à fait là en fait.

Dédé est passé nous saluer ce matin, pendant que j’étais occupé à préparer les vélos pour les enfants, Soazig est parti au bourg avec eux histoire de voir si c’était possible de les amener un jour en vélo à l’école. Quand Dédé est arrivé, j’ai senti un abattement, quelque chose qui me dit que non, vraiment pas, ce n’est pas le bon moment pour venir me voir, je me sent tellement pas disponible. J’ai feinté la surprise et le plaisir mais je rencontre de plus en plus de difficultés à surmonter mon état pour en montrer un autre. Sans doute que ce n’est plus la bonne technique pour moi, faudrait plutôt que je fasse avec mes états, savoir être souple avec eux, savoir feinter, mais ce n’est vraiment pas mon fort.

J’ai enfin attaqué le problème de l’antenne sur le gîte de l’onglet de mon, il me manque à présent une pâte de fixation à ma sans doute plus haut et du matériel pour fixer tout ça. Au moins maintenant je sais où je vais, en tout cas je l’espère…

Soazig reviens avec les enfants, je suis impatient de savoir comment ça s’est passé. Capucine était plutôt très fatigué sur le retour, sinon l’allée s’est bien passé. Demain on teste le voyage en vélo vers l’école.

J’ai l’impression que summa sur mon apparence plutôt tranquille aujourd’hui, et tapis une bête prête à bondir plein de vivacité, pleine de vie voire de violence. La moindre frustration me fait démarrer au quart de tour. Je sent l’excès juste en dessous de ma peau. Le moindre truc de travers des enfants je m’enflamme. Tout à l’heure nous étions au camping et je raconter l’histoire que nous avions vécu avec Ronan Asnar. J’ai bien vu comme moi ça Bouillet grave, sûrement pas contre Ronan, ça bouillait tout court.

Pourtant l’humour n’est jamais loin, voir juste à côté, voire presque en même temps. Il suffit d’un regard croisés avec Soazig pour que je tourne en dérision mon état de tension. C’est presque comme si je l’accepté cette tension.

Tout à l’heure j’ai terminé d’installer l’antenne de la sous, la moindre frustration faisait faisait devenir fou.

Je suis assez content de retourner demain à Mauron sur le chantier, avec Soazig. J’ai fait un tour tout à l’heure avec Dédé et le compte rendu de ce qu’il reste à faire est tout de même assez motivant, beaucoup de finitions et cela va vite ressembler à quelque chose.

En fait, je me rend compte que je suis très avare de mon temps.

Evidement je juge cet état de fait comme négatif. Déjà le « mon » me gêne. Je n’avais jamais vraiment remarqué mais la propriété privée du temps, « mon » temps peut sembler étrange. Comment peut t’on s’accaparer une chose aussi universelle que le temps ? Comment puis-je penser « mon » temps ? J’ai l’impression que je m’accapare le temps à partir du moment où j’ai l’intention de réaliser quelque chose et surtout que je me fixe un temps défini pour le réaliser. J’ai l’impression que si je n’avais rien à faire, les événements pourrait m’arriver sans que j’ai vraiment l’impression de « perdre » mon temps.

J’ai tout d’un coup l’impression que le temps n’appartient à personne et que dès le moment où je fuis un événement parce que je n’ai pas de « temps à perdre » je passe à côté de ce qui rendrait une vie plus poétique. C’est marrant, c’est ce dont je me plaint souvent, le manque de poésie dans mon esprit. Je devrais essayer l’ouverture au temps « perdu ».

Cette façon de m’accaparer le temps génère une quantité phénoménale de frustrations et de colère. A partir du moment où un événement imprévu arrive, il est perçu comme un ennemi or qu’il pourrait être perçu comme une ironie du sort, la part de dieu dans le temps.

Qui autour de moi laisse couler le temps et les événements sans s’accaparer quoi que ce soit. Et à l’inverse, qui autour de moi s’accapare chaque seconde qui passe ?

Pour le second j’ai bien ma petite idée. Je pense à mon géniteur de père. D’ailleurs, plus le temps passe, plus cette tension l’habite. J’ai l’impression qu’il a toujours une façon de voir le temps qui va passer, que la tension s’installe à partir du moment où l’événement ne se déroule pas tel qu’il l’imaginait. Je me demande si il n’y a pas aussi une notion de moralisation du temps qui passe : mon plan pour le temps à venir est le bon et tout ce qui s’y incorpore ou ce qui empêche mon plan n’est pas bon, méchant vilain pas beau.

Pour le premier, je pense à toutes ces personnes que j’ai pu admirer. Cette façon d’être heureux avec ce qui leur arrivait, ne prenant rien comme un obstacle

Catégories
Non classé

Mardi 1 septembre

Jolie rentré ce matin, un sentiment agréable quand j’ai vu rentrer à l’école Gaby, Lea et leurs filles et surtout la petite surprise, Alex et Isabelle qui venait avec leurs deux filles. Étonnant de voir les fondateurs de l’école démocratique rentrer à l’école catholique. On a bu un café avec eux au camping et papoter jusqu’à 10h30. Il rencontrent énormément de difficultés avec leur grande fille qui aimerait reprendre l’école dans le cycle normal mais qui se sent dépassé. J’ai eu l’impression d’entendre le récit de gens broyé par un système à la vision unique et presque totalitaire. C’est flippant de voir que les autorités françaises veulent très rapidement détruire tout système de scolarisation alternatif. De voir avec quelle virulence les petits soldats de l’état obéisse au patron.

On voulait rapidement partir à Mauron, mais finalement on a rempli une remorque entière de déchets du jardin de la maison. J’avais juste envie de dormir ce matin… J’ai fait une sieste au soleil c’était le panard.

Depuis que je m’étire tous les matins (j’ai commencé le lendemain de la soirée de retour de Seb et virginie durant leur séjour chez eux. J’avais tellement vu et fumé que le matin je me suis senti obligé de ressembler à quelqu’un, depuis je n’ai plus arrêté), j’ai à nouveau mes problèmes de intestins, je dois régulièrement foncer aux toilettes et surtout dans des lieux publics. Ça faisait longtemps que je n’avais plus ses symptômes et voilà le retour en forme. Je vais téléphoner pour prendre rendez-vous chez Carine. J’ai cependant des sensations trrrs agréables qui reviennent dans mon corps que je sens plus réactif, plus léger. De plus sur la piste de dance samedi, je l’ai vraiment senti, mon corps ne voulait jamais s’arrêter de dancer, il ne m’a presqu’a aucun moment lâché.

Le retour des vacances fut émotionnellement difficile pour moi. Très peu d’élan à reprendre l’année, beaucoup de nostalgie. J’ai intensément apprécié les trois petites journée à Lons le Saunier, j’ai eu l’intense sensation de me sentir chez moi, apaisé, ouvert. Tout me plaît dans cette petite ville. Nous sommes allé deux jours au lac et Nico nous a fait la surprise de nous rejoindre. J’ai aujourd’hui évidement l’envie d’acheter un pied à terre là bas.

J’ai beau me dire que le chantier est bientôt fini, que soaz est la pour me soutenir et pourtant je me sens lasse. En même temps, je suis très excité de me dire que ce gîte va bientôt être fini. Ce qui me déprime c’est que l’échéance ne cesse d’être repoussé, ce qui fait que je n’ai plus confiance en mes estimations.

Je me souviens aussi de cette journée durant les vacances en Auvergne ou je m’étais promis de régulièrement me demander comment je me sentais. De me poser la questions, de laisser monter des réponses. Je l’ai fait tout à l’heure et les différentes réponses sont disséminées dans le texte ci dessus. Un peu de lassitude, de la nostalgie (beaucoup), de l’excitation mais cachée derrière, une sorte d’excitation timorée qui manque de confiant en elle. Je ressens aussi beaucoup de fatigue aujourd’hui, une en or continuelle de faire la sieste. Ce sont les restes de la soirée 40 ans de samedi.

Le temps est revenu au beau. Il fait trop chaud au soleil et trop froid à l’ombre. La maison s’est refroidie, j’ai eu besoin de sortir mes pantoufles hier, mes pieds étaient vraiment froid.

Voici une photo du jardin en ce jour. On voit que la pluie a bien reverdi la pelouse, contrairement à ces dernières années.