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18 novembre 2020

J’ai eu toute la journée le visage tiré. Je ne me sens pas bien. Hier, PA était de très mauvaise humeur et n’avais pas du tout envie de travailler. Je ne l’ai senti mais j’ai fin de ne rien voir. Il était désagréable et je ne savais pas quoi faire. Prendre mes distance aurait été la meilleure posture mais au lieu de cela j’ai agit comme si je ne voyais rien de ce qui se passait en moi.

Le midi, debout devant le canapé, il a dit d’un ton sec, moi je mange ici. Je n’avait aucune envie d’être à cet endroit, je trouvait qu’il faisait meilleur dehors. Je n’ai pas pris le temps de faire une mini table ronde intérieur et j’ai écrasé mon envie pour protéger PA et Laure qui n’avait non plus pas envie de manger dehors.

Je me suis dit que si je sortais, soazig me demanderais si je râle. Je ne râle pas, j’ai juste envie de manger dehors.

Alors j’ai mangé dedans et je n’étais pas bien.

L’après-midi l’humeur de Pa a atteint son apogée et j’ai senti la colère monter en moi

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Dimanche 15 novembre 2020

Ma plus grande crainte est que je n’arrive pas à sortir le meilleur de moi a travers ma peinture.

Comme si j’avais besoin d’un coach ou d’un producteur qui m’aiderait à sortir le meilleur de moi.

Et pourquoi pas ?

Aujourd’hui J’ai d’abord peint ça :

Et j’ai trouvé ça malsain. je n’aime pas cette opposition entre le bleu et le rouge. Il y a de la violence non exprimée, éteinte. De la guerre qui mène à rien.

Alors je m’y sui remis :

Et j’ai vu ce qui me manquait depuis quelques toiles. Cet expression corporelle, cet transe physique dans lequel mon corps exprime sur la toile sur surplus de tensions. Quand les tripes se lient aux muscles pour exprimer l’énergie primaire de la vie.

Alors j’ai laissé sortir. C’était tellement violent que j’ai eu très mal à l’épaule. Mais mon cœur reprenait vie.

J’ai donc enchaîné sur une troisième.

Et c’est la que je vis.

Je suis très impatient de voir ma peinture atteindre une certaine maturité.

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Samedi 14 novembre 2020

Je ne cesse de faire des attaques directes à mon intuition. De là vient les pleurs de ces derniers jours. Je l’attaque, comme pour simuler celles que je pourrais recevoir de l’extérieur. Dès que mon être pointe le bout de son nez, je la lui coupe, comme un garçon déçus que de toute façon personne ne m’écoutera.

Mais pourquoi pas moi ? Pourquoi ne puis-je pas être la seule personne qui la croie ?

Je pourrais la soutenir et ainsi en connaître un peu plus sur ce qu’elle a me dire. J’ai l’impression que ce qu’elle a à dire me convient parfaitement. C’est exactement ce que j’ai envie d’entendre.

Pourtant j’entends souvent autour de moi dire : il n’écoute que lui, il est en circuit fermé, il aime s’entendre parler, …

J’ai attrapé très tôt le réflexe de prendre comptant et personnellement les dictats entendu autour de moi, réduisant ainsi considérablement, voir complètement, le rayonnement de mon être. Dès que celui-ci pointe le bout de sa pensée, j’ai tellement peur de l’écouter que je lui coupe la chique instantanément. Notre conversation se termine la.

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Lundi 9 novembre 2020

C’est à nouveau la crise de larmes ce matin, je me suis levé sans élan gonflé de tristesse. Je ne supportais pas les enfants, j’étais désobligeant en parole avec Estebán, je suis détesté à tel point que j’ai senti que je ne voulais plus exister sur cette terre. Les larmes commençaient à couler ils m’ont sauvé.

Je n’arrive décidément pas à comprendre cet autre qui est en moi. Je n’arrive pas non plus à rester avec lui, je m’en vais trop vite et par réflexe dans ce personnage que je me suis construit, ce personnage courageux qui tente de faire fi de celui qu’il est vraiment.

Je me rends bien compte quand moi existe un autre que je ne connais pas. Par rapport à la majorité des gens sur cette terre, cette autre est particulièrement différent, malgré le fait qu’il n’ai jamais eu sa place, il existe et Agi sans doute plus fort que chez chacun d’entre nous j’ai le sentiment que en même temps il a une patience infinie, il peut encore attendre des siècles des siècles avant de pouvoir exister et en même temps, je vois bien que ma vie sans lui est devenu impossible. Mais devenu impossible de l’ignorer tellement son manque est grand, tellement son manque me pèse, tellement c’est tout autre caché et de plus en plus ou moins et de par le fait de transfert, je me sent de plus en plus étouffé, dans le noir, dénigré.

Développer la conscience de ce rejet, de ce refus, il me semble au-dessus de mes forces. Je ne sais pas par quel bout attaqué, par quel bout comprendre.

C’est autrement moi semble aussi différent, tellement différent, que depuis ma tendre enfance celui-ci est rejeté parce que sans doute inadapté à la société. Comment puis-je aujourd’hui, te retrouver alors que enfants déjà tu étais banni ? Je vais devoir affronter tous les dictâtes de la société qui ont fait que je je me suis banni.

L’étape actuelle est simplement la prise de conscience de cette mise de côté. Comprendre toute cette énergie déployée à fin de mettre de côté ce qui n’est pas montrable. Cette énergie déployée pour garder l’image d’un garçon adapté et compatible.

Qu’est-ce qui n’était pas montrable ? Qu’est-ce qui est en moi a dû être saboté, enfoui, caché, dissimulé, diabolisé ?

Je me souviens de cet enfant d’environ neuf ans, qui était gros, qui manger beaucoup de sucre, un peu partout, un peu trop rond, pas très faim, sans doute déjà en réaction.

Depuis toujours, je vois bien que je n’ai pas les codes, pour me fondre dans la masse. Le simple échange avec l’autre n’est pas évident, il ne l’a jamais été, j’analyse beaucoup ce que je veux dire, ce que je dis, et ce que j’ai dit.

Il y a donc un manque de fluidité évidente, un manque de simplicité, qui met la personne en face de moi dans une situation plus légère, un manque de légèreté, de naturel ou de fluidité. Mais pourquoi j’analyse temps ? Pourquoi je ne peux pas lâcher les chevaux de ce que je suis tout au fond ? Qu’est-ce que je dois cacher ? Que m’a t’on demandé de cacher ? Quel signe ai-je interprété en temps que tel ? Pourquoi cet autre en moi est-il si peu montrable

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Jeudi 5 novembre 2020

Il fait beau depuis 3 jours, un grand soleil avec de l’air frais. C’est vivifiant !

On est 4 sur le chantier et c’est super agréable, on aime vraiment bien nos nouveaux voisins.

Je travaille très tranquillement, soulagé de voir que d’autres mains s’attellent au chantier. Je termine le réseau rj45 et place des luminaires. Cool.

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Mercredi 4 novembre 2020

J’ai pleuré dans ma voiture en écoutant Isabelle Padovani expliquer ce qu’on peut faire en ces temps difficile. J’ai pleuré parce que ses mots me vont direct au cœur, direct la ou j’ai mal, la ou je suis perdu.

J’ai vécu la lumière après m, quelle merveille, il faisait beau, tout était fort. J’ai adoré la plupart de la journée.

Je sens très clairement qu’une confiance en moi est occupée à naître. C’est tres très agréable.

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Mardi 3 novembre 2020

Nuit presque blanche. A cause d’une colère insoutenable qui a laissé des traces dans la cloison des toilettes. Pourquoi une si grande colère ? Quelle tristesse cache elle ?

Elle est arrivé avec le haussement léger de sourcils de soazig alors qu’elle me me disait trouver malsain de s’exprimer sur un fil de commentaire Facebook. Ce fil qui parle des masques pour nos enfants de plus de 6 ans est attaqué par une dame qui troubeces questionnement dangereux, complotiste et autres. Je m’attelle donc à préciser sa pensé car mon ennemi est mon amis quand je décide de mettre de la conscience dans ma vie.

J’explique donc à soazig les derniers échanges et je sens un dédains monter en elle, comme une peur d’aller là où on ne peut pas. Comme si j’étais bien bête de dialoguer avec des gens qui ne pense pas comme moi. Parce que soazig trouve cette dame agressive. L’agressivité clôt tout débat ?

J’ai l’impression d’aller dans ce fil avec méthode, respect, raison. Je démonte un à un ses jugements pour tenter d’arriver à l’essence même de son raisonnement. Ce n’est pas malsain à mes yeux. Pas malsain non plus que ce dialogue se trouve en bas d’un post Facebook qui partage la alerte ou la lettre d’une maman à la directrice de son école.

Alors pourquoi une colère qui m’empêche de fermer les yeux toute la nuit ?

Sans doute que je suis ici au cœur du problème que je commence à traiter depuis quelque jour : décider de me faire confiance ou pas.

En prenant pour moi ce léger mouvement de sourcils, j’ai entendu à travers lui soazig me dire que je mon initiative n’avait aucun crédit, que mon intention était sale, mal placé, malsaine, vil et dénué de tout respect.

Je l’ai pris pour moi au lieu de voir à travers ces sourcils simplement la peur de soazig. Elle a peur et ça la regarde, je n’y peux rien, j’ai confiance en mes intentions. Dommages que l’on puisse pas échanger la dessus. Ça ne change rien pour moi.

J’essaierai la prochaine fois.

Maintenant la journée va être longue.

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Dimanche 1 novembre 2020

Dehors ça souffle. Il a plu presque toute la journée et la lumière n’est jamais venue.

J’ai raté pour la deuxième fois ma toile. J’en ai faite une vendredi qui n’a pas non plus abouti. C’est étrange.

Celle de vendredi
Celle d’aujourd’hui.

Je m’y retrouve pas. Pourtant aujourd’hui j’ai insisté, la toile était très différente au début. J’ai eu des moments de danse, de transe mais rien n’a pris. Je ressens de la déception et en même temps je me dis que je suis sur un chemin et que rien n’est grave.

Ce matin j’ai réfléchis à mes premières années au collège.