Nuit presque blanche. A cause d’une colère insoutenable qui a laissé des traces dans la cloison des toilettes. Pourquoi une si grande colère ? Quelle tristesse cache elle ?
Elle est arrivé avec le haussement léger de sourcils de soazig alors qu’elle me me disait trouver malsain de s’exprimer sur un fil de commentaire Facebook. Ce fil qui parle des masques pour nos enfants de plus de 6 ans est attaqué par une dame qui troubeces questionnement dangereux, complotiste et autres. Je m’attelle donc à préciser sa pensé car mon ennemi est mon amis quand je décide de mettre de la conscience dans ma vie.
J’explique donc à soazig les derniers échanges et je sens un dédains monter en elle, comme une peur d’aller là où on ne peut pas. Comme si j’étais bien bête de dialoguer avec des gens qui ne pense pas comme moi. Parce que soazig trouve cette dame agressive. L’agressivité clôt tout débat ?
J’ai l’impression d’aller dans ce fil avec méthode, respect, raison. Je démonte un à un ses jugements pour tenter d’arriver à l’essence même de son raisonnement. Ce n’est pas malsain à mes yeux. Pas malsain non plus que ce dialogue se trouve en bas d’un post Facebook qui partage la alerte ou la lettre d’une maman à la directrice de son école.
Alors pourquoi une colère qui m’empêche de fermer les yeux toute la nuit ?
Sans doute que je suis ici au cœur du problème que je commence à traiter depuis quelque jour : décider de me faire confiance ou pas.
En prenant pour moi ce léger mouvement de sourcils, j’ai entendu à travers lui soazig me dire que je mon initiative n’avait aucun crédit, que mon intention était sale, mal placé, malsaine, vil et dénué de tout respect.
Je l’ai pris pour moi au lieu de voir à travers ces sourcils simplement la peur de soazig. Elle a peur et ça la regarde, je n’y peux rien, j’ai confiance en mes intentions. Dommages que l’on puisse pas échanger la dessus. Ça ne change rien pour moi.
J’essaierai la prochaine fois.
Maintenant la journée va être longue.