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Ce que j’ai mis en place en septembre

Le début de l’année a été difficile.

J’avais besoin, comme l’année passée, de retrouver une forme physique. Je me suis mis à marcher tous les jours, pour pouvoir un jour me remettre à courir.

Mais des les premiers jours mon corps s’est rebellé et j’ai recommencé à mal dormir.

Je suis donc allé voir Marie Bertho pour régler cela. C’est en court.

J’ai aussi appris la respiration durant la marche. Inspirer trois pas, retenir un pas, expirer trois pas, retenir un pas. Ou alors 2 inspiration, 2 expiration, à utiliser pendant les côtes ou les escaliers. Ou plus reposant 4 inspiration, 2 retenue, 6 expiration, 2 retenue.

J’ai aussi compris qu´il fallait que j’organise mon temps. J’ai donc créé des plannings à la journée dans lesquels j’introduis les différentes choses que j’ai envie de voir avancer, tel que : l’art, la construction de la maison imaginaire, l’entretient des gîtes, le sport, la maison…

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19 septembre 2024

Ne pas sauter les étapes…

… un mantra que je devrais me répéter tous les jours !

Une journée avec des formes

J’ai des revenus assurés pour toute l’année, je peux me détendre à propos de l’argent.

Pour assurer ce revenu, j’ai ma part du travail à effectuer. Soazig est responsable des réservations et des accueils dans les gites et moi, des petits travaux d’entretiens et d’amélioration.

Cette mission n’est pas encore très présente dans ma tête, je n’ai pas encore bien intégré son existence et son importance. Elle se présente encore comme une contrainte, une charge un poids.

Pour m’aider dans l’organisation du travail, j’ai créé un tableau détaillées par gîte, reprenant les travaux à effectuer et les améliorations à apporter.

Je veux de la routine !

Peut-être pourrais-je introduire une routine (comme c’est tant la mode aujourd’hui) et une structure d’activité dans la semaine pour que je ne m’inquiète pas le matin, que je ne me sature plus d’une activité passionnante devenant en quelques jours décorantes.

Donc un peu de peinture par jour, un peu de travaux forcés, un peu de création de maison, un peu de courses, …

Tout cela étalé dans la journée et dans la semaine.

Par exemple, jusqu’à 10h45, peinture dessin.


Ce matin j’ai pleuré.

J’avais mal, j’ai peur. Peur du temps. Une légère Chronophobie.

J’ai peur de ne pas prendre la bonne décision quand à l’utilisation de mon temps. Dès le matin je me sens anxieux, voir très anxieux comme ce matin, par rapport à la journée à venir.

J’ai peur de louper un rendez-vous, peur de ne pas avoir de vision d’ensemble de ce que je dois faire, peur de ne pas choisir la bonne chose à faire.

Je n’arrive pas à aller sereinement dessiner, peindre, m’occuper de mes affaires artistiques.

J’ai d’abord l’impression que si il y a un impératif dans la journée ( à midi et 16h30 chercher les enfants) je n’arriverai pas à m’abandonner au temps, comme on s’abandonne à la nuit, je n’arrive pas à m’offrir au temps, aller à la peinture de manière sereine et disponible.

J’ai l’impression qu’il y a toujours quelque chose de plus adulte à faire que de peindre. Que la peinture est une fuite, que je dois me cacher.
J’avais la même impression il y a déjà 15 ans quand je me mettais à mon ordinateur pour programmer. Je me sentais coupable de m’extraire de la vie

Si il y a des impératifs de déplacement ou d’activités, je peux le vivre de deux manière opposées : parfois je le prend comme une entrave au temps que je souhaite prendre pour peindre, soit je le prend comme une opportunité pour me decharger de la responsabilité du temps (Je suis obligé de faire ça, donc je n’y suis pour rien)

Besoin d’une routine, d’une structure

A lire mes états d’âmes ci-dessus je vois bien que je vis mal

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Mercredi 18 septembre 2024

J’ai l’impression que je tiens un élément de réponse pour mon problème de nerfs-marche-sport-sommeil.

En marchant cette après-midi, en mettant bout à bout des constatation, j’ai eu l’impression que quand je pars marcher, c’est comme si je partais secouer le bocal pour agiter ce qu’il y a dedans.

J’ai cette impression de fonctionner en cercle fermé. Très fermé. Dans le bocal de mon cerveau, n’écouter que lui, plus que lui…

D’ailleurs les derniers dessins sont de cet ordre là aussi, secouer la main, le corps, sentir le secouage. Et puis épuisement.

Aujourd’hui, en marchant, je me suis contraint à m’intéresser à l’extérieur. Ecouter les sons, les bruits, le vent, regarder comment ça bouge, regarder le mouvement. Sortir de mon bocal.

Il semblerait que ça change le paradigme, la dynamique, le sens des choses.

M’accrocher, m’intégrer, jouer avec un monde qui existe déjà plutôt que de tout créer depuis dedans.

Je m’épuise à me secouer, à me presser.

Je vois bien que depuis quelque mois cette force pousse en moi, me pousse à tourner les oreilles et les yeux vers l’extérieur. Mon estomac redescend en pression quand je dirige mes écoutilles vers le monde extérieur. Certainement que ça fonctionne aussi en dirigeant la réflexion, l’attention, les attentions, les gestes.

C’est peut être le paragraphe suivant de mon expérience.

Tourner mon attention vers l’extérieur aiderait cette impression d’être renfermé et trop fier (besoin d’ouverture vers l’autre), cette ouverture aiderait mon humour, ma vie de famille…

Pourquoi ai-je cette manie de fonctionner en cercle fermé, avoir la tête dans l’aquarium ? Quelle stratégie est-ce ? Quel besoin cache-t-elle ?

De manière très large, une peur de se rencontrer, surtout mes faiblesse. Si je m’ouvre à l’extérieur en dirigeant mon attention, je me met en vie dans le monde, ce qui fait que je deviens une attraction pour ceux qui y vivent déjà depuis longtemps, voire depuis toujours et qui adorent les nouveaux copains. J’ai peur d’être rabaissé par les lanceurs de vannes. J’ai très peur de ce qu’ils peuvent voir chez moi, comme par exemple la fierté, mon manque d’assurance, certaines attitudes maladroite, gauche.

J’aurais à un moment associé l’extériorisation à un manque de maturité. C’est vrai que je me suis fortement intériorisé depuis 2021, je suis rentré en moi pour voir ce qu’il s’y passe, beaucoup à travers le dessin. J’ai besoin d’être en contact avec mon intériorité pour dessiner, même si je n’ai pas besoin d’être que à l’intérieur.

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17 septembre 2024

Je suis anxieux parce que j’aimerais être rapidement un artiste important !

Je me rends malade de stress parce que je suis tellement impatient.

Depuis 10 jours je dort à nouveau mal, je me reveille entre 3h et 5h du matin, je ne me rendort pas ou pas bien.

Il y a 15 jours je m’étais imposé une marche quotidienne. J’avais senti ce besoin de me remettre en forme physique et aussi parce que ça me fait tellement de bien. le réveil nocturne à commencé quelques jours après ce début de rituel.

Je suis anxieux parce que j’ai l’impression que si je ne me presse pas, je n’aurai pas assez du temps restant de ma vie pour pratiquer le niveau de dessin comme je l’imagine.

J’aimerais travailler, pratiquer le dessin et avancer sur mes projets, marcher, faire du sport,…
Pourtant, dès que je commence, dès que je met mon corps en action, dès que je prends une direction, mes nerfs se tendent, mon estomac se met en boule, mon sommeil s’altère et il ne faut pas 10 jours pour que je sois au tapis.

C’est vrai que je suis très très exigeant, je trouve « normal » d’être un très bon dessinateur. Je n’ose pas me montrer moyen ou médiocre. J’ai peur d’être moyen.
J’aimerais tellement avoir des honneurs. Des honneurs qui brillent, mon nom affiché sur l’affiche de jolis concours. Même des premiers prix ? Oui et non, je ne sais pas, je ne sais plus.

Pour cela il faut beaucoup travailler…

… Ou être né avec beaucoup de talent.

Je ne suis pas né avec tant de talent que ça. Un peu, juste ce qu’il faut pour épater ceux qui n’ont pas reçu les mêmes que moi. Mais pas assez pour épater les chanceux de ma catégorie.

Donc il me reste le travail.

Mais quand je travaille, mon estomac se fige, se contracte, se recroqueville, se torture, se contorsionne.

C’est peu être parce que dans ma recette du travail, il y a trop de jugements, trop de peur du regard de l’autre.

En réalité, je ne me laisse pas du tout la liberté de m’amuser. Je dois absolument créer une oeuvre populaire, qui plaira au plus grand nombre. Est-ce vraiment un choix ou est-ce une peur ?

Peut-être que je pourrais ne rien montrer de ce que je fais à l’atelier pendant un an ?

Mon ennemie est le manque d’éducation et d’ouverture de mon exigence. Elle a très peur, elle veut me protéger.

Comment la rassurer ? En l’éduquant, en lui montrant des tas de façons de faire.

je pense plus à l’avenir qu’au présent.

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18 septembre 2024

C’est un peu comme si j’avais pris une décision hier. Travailler un certain temps, peut-être l’hiver, sur un dessin en atelier très spontané. J’aimerais libérer le geste, libérer l’imagination.

J’ai l’impression que si je m’abstine de dessiner quelques jours, la fougue sera étonnante. Si je dessine plusieurs jours de suite, la fougue semble s’estomper, le plaisir de celle-ci aussi. Reste à découvrir ce qui se passe derrière cette fougue spontané.