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Le mouvement des yeux et autres pensées

Ce matin réveil avec une courte hyper vigilance. Hier soir, on était invité chez Haile, j’étais touché d’être invité avec autant de soin. Je me disais que je n’arriverais pas à inviter de la sorte, avoir plaisir à préparer une table et à manger, avoir cette place en moi pour accueillir les amis.
Je me disais aussi que j’avais ça pour les enfants, comme un manque de place dans ma tête () pour mes enfants. Je sais qu’ils ont dans mon cœur, mais je n’arrive pas à le vivre au quotidien.
Je sens qu’il y a un lien avec le mouvement des yeux (!). Comme si, bouger mes yeux regarder dans différentes directions, créait de l’espace pour réfléchir, écouter, peser,…

La codeuse

j’ai l’impression de plus en plus nette que, derrière le codeur, il y a une gaieté, une envie de danser, de jouer, de chanter.

Le dessin

Une part à besoin d’être entendue. Elle me dit que ce que j’écris dans mon carnet de dessin est gnangnan. Elle a eu gain de cause hier quand Haile a regardé le carnet et s’est gentiment moqué de ce que j’avais écrit.
Elle aimerait sans doute des choses plus personnelles, plus fortes, plus intimes peut-être ?

On avance..

Cette chanson de Souchon parle bien de ce que je vis à travers l’ifs, ou plutôt de ce que je ne vis pas grâce à elle.

On avance, on a pas assez d’essence pour faire la route dans l’autre sens…

Toujours regarder devant sans avoir assez d’énergie pour se retourner… un thème qui éclaire ce que je suis occupé à réaliser. j’agis à contre-courant de la majorité de la population : oser écouter le présent, oser se retourner, pour que le futur soit plus sûr, plus riche, plus présent.

Ce n’est pas dans le futur que se trouve le présent que l’on cherche presque tous. Tout es ici, parfois douloureux à regarder dans un premier temps mais toujours lumineux à la fin.

On avance a Ciplet !

Aujourd’hui, j’ai été chez mes parents.
Et pour la première fois, je ne me suis pas perdu.
Je suis resté avec moi.
J’ai senti mes parts, j’ai entendu leurs frémissements, leur malaise.
Mais je ne me suis pas englouti dedans.
Je suis resté présent, vivant.

J’ai regardé mes enfants.
Je les ai regardés comme des balises, comme des témoins de la vie.
Et j’ai vu où était la vie : en eux, en moi, partout.

Et en rentrant, ils criaient dans la voiture.
Et pour une fois, ce n’était pas une agression.
C’était une musique.
Une fête de la vie.
Et je me suis senti rechargé.

J’ai traversé un pont.
Je ne suis pas tombé dans le ravin.
Je suis resté debout.
Et de l’autre côté, il y avait la joie.
La légèreté.
L’amour.