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Exigence et créativité

Ce matin, matinale de France Inter, un écrivain, jeune Goncourt, parle et lit un extrait de son livre.

Une phrase ressort : Je suis heureux qu’une écriture exigeante ai pu s’ouvrir et toucher ceux d’où je viens.

Exigeante ? On peut donc être exigeant avec la création sans être castrateur ou coupé du cœur ?

L’exigence comme soin, pas comme punition

L’exigence n’est pas obligée de venir d’un juge intérieur, ni d’un « correcteur » qui coupe ce qui dépasse.
Elle peut venir d’un amour du geste, d’un désir d’honorer ce qui nous traverse, de faire au mieux pour ne pas trahir ce qui est là.

Dans ce cas, l’exigence devient une forme d’attention.
Un soin attentif, un respect pour ce qui demande à naître.

“Je veux que cette phrase soit juste non pas pour prouver que je suis bon, mais pour être fidèle à ce que je ressens.”


J’ai continué mon dessin ce matin et je suis ravi du résultat. J’avais des images de maisons devant moi qui méttait mon cerveau plus à l’écoute de détails et la 3D. J’ai pris le temps de m’amuser à dessiner et de me projeter dans chaque détail du dessin.

J’ai l’impression d’avoir enfin le droit d’être « chez moi », en moi, avec moi… Je n’ose pas y penser tellement ça serait magnifique.

Les perspectives sont tordues mais le relief s’invite.