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Vendredi 9 octobre 2020

Hier j’ai recommencé la peinture !!! C’était un vraiment bon moment qui m’a transformé pour le reste de la journée. J’avais très mal dormi avec un réveil à 3h30 sans vraiment me rendormir. Le matin j’ai donc de décidé avec soazig de rester à la maison. Ça tombait bien parce qu’elle devait voir Pénélope pour se faire engueuler et à 10h c’est les gîtes de France qui venait classer le. Gîte de l’oncle Edmond.

Je suis allle donc prudemment dan l’atelier, déplacé un canapé et très tranquillement sorti quelques pots de peintures. J’avais en pré des toile en 20×20, C’est petit mais suffisant pour mes échauffement.

L’excitation est vite montée et je me suis vite retrouvé dans un état de semi transe bien agréable.

La journée s’est déroulée dans le cotonneux, avec un très bon moral. On est allé chercher les enfants à l’école à pied, le ciel était gris mais la température agréable.

La nuit a bien commencé jusqu’à 5h40, heure à laquelle je n’ai pas pu me rendormir. J’ai rêvé de Pénélope en première partie de nuit et de peinture de cadre en toile au magasin de. Rigolage qui était en pleine restructuration. Les toile qui vendaient étaient horrible, complètement détendue sur leur cadre et la maille du tissus était extrêmement légère et irrégulière. Les cadres était fourré sous les caisses en vrac. J’ai acheté une toile d’un artiste en exposition et puis me suis ravisé et je retournais dans le magasin pour me faire rembourser. C’est à ce moment que je me suis réveillé.

Je suis donc maintenant dans mon lit, soazig dort encore, il est 7h25, dans 5 minutes le réveil sonne et la vie se remet en mouvement.

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Mercredi 7 octobre 2020

Oliver stone disait ce matin sur France Inter, dans l’émission boomerang que toute sa vie il sentais une pression qui le forçait à réaliser des choses. Que vers 40 ans cette pression s’en alla peu à peu avec la naissance du sentiment qu’il avait prouvé à son père et à lui même de quoi il était capable. C’est fou môme je vois bien ce qu’il ressent. Pour ma part la tension ne m’a pas encore quitté mais je me sens a un moment charnière dans ma vie, un moment où il est vraiment question de cette tension et question de prouver au monde. Je me sens à la fin de ce processus.

Mal dormi cette nuit malgré

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Mardi 6 octobre 2020

J’ai eu Anke hier au téléphone en temps que naturopathe. Je me demandais si elle pouvait m’aider si le problème de réveil nocturne était aussi un problème de foie parce qu’un problème de stress.

Elle m’a donné des outils pour soulager mon foie, des aliments à manger et surtout des plage horaire pour les manger. Je dois donc ainsi manger des protéines salée le matin et le midi et réserver les glucides et les sucres pour l’après-midi. Cela soulagera déjà le foie. Sans doute que dans la chimie le corps tournera un peu plus rond et que je pourrai penser à faire une cure de désintoxication du foie. Cette cure pennant beaucoup d’énergie, on ne la commence que quand le foie est en forme.

Je me sentais moche durant toute la conversation, il faut dire que la veille j’avais eu besoin de boire. Marcel et Rolande sont passé après saint gildas manger le soir une raclette à la maison. J’avais vraiment besoin de boire. Il y a eu une bouteille de champagne pour fêter notre article dans le magasine le Point et une bouteille de blanc amenée par marcel. Avec la raclette, ça a fait un mélange bien compliqué à digérer en une nuit. Le lendemain matin donc j’étais tout ouïe pour entendre comment alléger mon régime alimentaire.

A la fin de la conversation durant laquelle je me sentais très très peu centré et posé, Anke me dit qu’elle aimerait qu’on se recontacté pour parler de nous. Je vois dans ces yeux que certaines personnes lui manquent. J’ai l’impression d’en faire partie. Cela m’a vraiment touché de sentir cette affection qu’elle peut avoir envers moi. Je l’aime vraiment beaucoup.

Aussi je pense que je change de rythme au chantier, je vais arrêter tant que je peux de m’exciter, je vais prendre de temps plus relax, essayer de ne faire que ce que j’ai envie et de me temporiser.

Je dors un peu mieux, cette nuit un seul réveil et je pense m’être rendormi.

J’ai commencé à gribouiller dans un carnet tous les soir et il y a des trucs qui me plaisent.

J’étais seul au chantier hier et je n’ai donc pas forcé. J’ai enduit une Artie de la salle de bain 3 mais l’enduit était vraiment trop liquide et l’endroit très exigus. Très désagréable pour un lundi à la masse. Alors j’ai poncé, ça c’est faisable dans cet état et c’est motivant. Je vais sans doute continuer à poncer l’escalier aujourd’hui.

Valentin devait venir aujourd’hui et demain mais il s’est désisté. Il viendra la semaine prochaine. Ça tombe bien, on fait encore trop de poussière pour le moment.

J’ai rendez vous à 10h chez Karine Gorin pour la douleur que j’ai dans la nuque. C’est marrant parce que dès le hours ou j’ai repris le carnet pour gribouiller le soir la douleur s’est mis à d’atténuer. Aujourd’hui je ne la sens presque plus ! Je vais tout de même garder le rendez-vous, ça ne peux pas me faire de mal. Je reste donc un peu à la maison ce matin, soazig est partie avec sa maman conduire les enfants à l’école. C’est vraiment chouette !

Je me rend compte que je comprends mieux la différence de bord politique la différence de niveau social plutôt que la différence entre l’ouvrier ou l’intello. Je ne vais pas avoir de difficultés à me placer face à des gens qui parlent de sujets politiques, je crois savoir en gros ce que j’attends de la vie en commun, par contre, quand je vois des ouvriers travailler, il n’y a pas de petite voix qui me dit où me placer par rapport à eux. Il n’est pas évident pour moi de me rendre compte qu’on ne partage pas du tout les meme valeurs. Je sens ce texte très scabreux. Mais je crois qu’il y a dans ce ressenti quelque chose de mon histoire. Quelque chose de ces mariages entre ouvrier et bourgeois dans mon arbre généalogique. Je me sens un peu des deux camps sans appartenir à aucun…

Il n’y a pas à dire mais depuis ces histoires de sommeil, je suis dans un travail de prise de conscience de ma place partis les autres. Hier j’ex

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Dimanche 27 septembre 2020

Je me sens las ce matin. Las de me battre contre cet ennemi surnoi qu’est le réveil nocturne. Je pensais avoir gagné un peu de terrain mais cette nuit, réveil à 4h30. J’ai pris un demi comprimé qui n’a même pas réussi à m’endormir et ce matin c’est la déprime.

Vers midi c’est monté et je suis parti me réfugier dans la chambre. Je me suis mis en fœtus sur le lis pour lâcher un pleure long et profond. Les larmes ne m’ont pas quitté durant presque une heure. Je me suis complètement vidé, j’avais trop mal.

C’était horrible, je savais que Patricia et Anthony arriverais d’une minute à l’autre et j’étais vraiment très très mal.

Ils avait une tête un peu étonnée en me voyant. Je n’ai rien dit, ils ont dut me trouver bien assommé.

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Samedi 26 septembre 2020

Les nuits semblent devenir meilleures. Je me suis réveillé aujourd’hui Comme hier à 6h et je pense même que j’ai dut repartir par moment. Maintenant il est 7h30. Je me rends compte que ça fait presque neuf mois que je suis dépendant de cet exercice respiration que je fais avant de m’endormir. Ces 10 minutes de cohérence cardiaque qui m’évitaient les réveil nocturne.

Je pense donc avoir mis le doigt sur la peur qui me tenait éveillé. Cette peur de voir que ce chantier est interminable.


Soazig est allé à la réunion enl’APEL hier et en est revenue co-presidente. Cette Pénélope fou vraiment tout en l’air avec son besoin de reconnaissance et de pouvoir. L’ambiance est catastrophique et personne n’a envie d’y mettre les pieds. Elle ne tient que très peu compte du groupe et la joue très personnelle avec la direction. C’est peu être une bosseuse mais ce n’est pas une bone présidente.


Marie est venue chercher la toile qu’elle m’a acheté, je suis au anges quand j’y penses. Je suis vraiment fais pour ça. Réaliser des objets qui font du bien au gens, et à moi. Je l’avais mise à 550€ et je l’ai descendue à 450€ pour elle. C’est incroyable de voir comme elle est heureuse de l’avoir.


Je suis allé au club de vtt avec Estebán. Il a encore un peu de mal à me lâcher mais ça va mieux je crois. Je suis revenu par le supermarché où j’ai acheté moules et hamburger pour ce soir.


Il y a eu du soleil cet après-midi mais le vent est froid. Ce matin nous avons d’ailleurs remis la chaudière en route. Je crois que l’automne commence bel et bien.


Demain soazig à invité sa sœur Patricia à venir manger le midi. Je ne sais pas pourquoi. Il va falloir que je trouve un moyen de me réjouir de cette nouvelle. Peut être dois-je penser à la tarte tatin du dessert ? Je n’arrive toujours pas à laisser passer ce genre d’événement, laisser venir comme une nouvelles journée de bureau. Quelque chose de bof mais que l’on fait par habitude, c’est pas grandiose mais c’est à faire. Pas d’état d’âme, emploi du temps classique, sans grande implication personnelle, comme faire ses course ou passer à la poste. L’avantage c’est qu’il y aura du vin et de la tarte tatin.

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Vendredi 25 septembre 2020

Il semble que l’ostéopathe ai réussi un peu son travail. Je n’ai plus de douleur au lit. Les douleurs en conduite de voiture subsistent.


J’ai l’impression de réussir à définir de plus en plus nettement ce sentiment de peur qui m’empêche de dormir depuis un bon moment.

Delphine m’a dit l’autre jour que quelque chose me restait dan dans la gorge, quelque chose que j’avais besoin d’exprimer ou que j’avais besoin de m’avouer.

Depuis le début du chantier je remarque bien que je cours, je suis toujours pressé d’avancer. Je me demande d’ailleurs souvent comment font les professionnel ou même toute personé ne dans un chantier pour ne pas se sentir oppressé par le temps qui passe. Le soir, rentré chez moi, je suis obsédé par ce que j’ai fait la journée au chantier.

Je pense qu’au fond de moi j’essaie tout les jours que le chantier soit fini, je cours comme si j’arriverai à finir le chantier à la fin de la journée. Et le soir venu il y a un sentiment triste, celui de devoir laisser le chantier alors qu’il n’est pas fini.

Je m’y donne à fond tout les jours. De tout mon cœur, de tout mon corps. Et tous les soirs c’est le même senario de déception.

A force, j’ai l’impression d’être abusé, floué, trompé par ce sentiment qui me fait croire que c’est bientôt fini. Et je perds la foi.

Ce que je ne me suis jamais avoué, c’est que ce chantier est gigantesque et que j’ai un vrai sentiment de quelque chose d’interminable. J’ai au fond le sentiment que ce chantier est totalement interminable. J’ai beau y mette tout mon cœur jours après jour, c’est comme si il n’avançait pas du tout. Il y a toujours autant à faire. Ce n’est évidement pas la réalité, le chantier avance bien et la ligne de fin se rapproche tous les jours un peu plus. Mais ce sentiment de peur de l’étouffement ou de l’épuisement est bien réel. J’ai l’impression qu’on me ment sur la date de fin, qu’elle ne viendra jamais.

J’ai l’impression que je ne me suis jamais avoué que ce chantier est interminable.

Me l’avouer semble me redonner de l’énergie à l’œuvre. De plus ça semble me libérer de cet étrange sentiment de tristesse, d’abandon qui survenait à la fin de la journée. Avec cet aveu il semble évident qu’une fin de journée va arriver et que le chantier ne sera pas fini. D’ailleurs il ne sera pas fini pendant encore looooongtemps, parce que j’avoue qu’il est in-ter-mi-nable.

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Mercredi 23 septembre 2020

Ca y est, je commence a voir la vie différemment, effet du manque de sommeil. Je me sens dans une bulle de silence, j’ai peu d’émotion et les autres me semblent dans une énergie que je ne peux plus atteindre.

Cette nuit je me suis réveillé vers minuit et j’ai pris pour la première fois depuis très très longtemps, une petite pillulle de someil. Je sentais que mon cerveau résistait, j’ai ouvert quelques fois les yeux mais la chimie à gagné la bataille contre mon cerveau jusque 4h40. Après il à repris son boulot de sappage de nuit.

Mais pourquoi j’ai peur ?

Je crois que j’ai peur que ce chantier ne termine jamais jamais jamais jamais. J’ai l(impression que je ne m’en sortirai jamais jamais jamais jamais jamais jamais, je suis enfermé dans ce chantier, il restera chantier tout ma vie et j’irai tout les jour y crever. Je finirai momie, mort de manque de sommeil et manque d’air, manque de distraction. Ce chantier m’étouffe, me tue à petit feu, je n’ai plus de rocher pour m’agripper et sortir de ce trou dans lequel je m’enfonce un peu plus chaque jour.

Je ne me laisse rien pour respirer, je m’assassine avec ce chantier, je ne vois pas la lumière au bout du tunel. Je pensais qu’apprendre à vivre dans un tunnel sans lumière serait une bonne chose. Perdre toute notion de fin, ne faire que travailler, comme un bon soldat, un prisonnier, un esclave. Je me suis transformé en l’esclave de mon projet. Je ne m’autorise aucune sortie, aucune distraction, aucune respiration, ce chantier est ma seule activité.

Maintenant je le vomi, je le hais, je l’exècre.

Et je ne ne le savais même pas.

Au fond de moi, la terreur me reprend chaque nuit. Cette peur de mourir dans le chantier.

Je m’y suis perdu, je ne fais plus que travailler, j’ai perdu mon âme, j’ai perdu le pourquoi de cette oeuvre.

Je n’arrive pas à travailler, me concentrer sur ce que j’ai à faire et en même temps me rappeler le pourquoi de ce chantier, mette en relief, en plan.

Au début du chantier j’avais le plan en moi, je le sentais, je le tenais, je savais pourquoi j’étais là et je serrais les dents, rien ne pouvais m’atteindre, j’étais invincible. Neufs mois après ce début, j’ai commencé à un peu fumer sur le chantier, signe sans doute d’une fatigue naissante et à ce moment je suis parti sur un autre chantier, celui de la soue, et là, j’ai commencé a faiblir, à doucement dériver et perdre la structure psychologique qui me tenait debout.

Je n’arrivais pas à quitter mon chantier de Mauron pour avancer la soue même si c’était le contrat que j’avais signé avec Soazig et avec moi. Il értait question de réaliser les deux chantiers en même temps, avec le même prêt. L’un étant à Mauron et étant énorme, l’autre preque dix fois plus petit, à Néant sur notre terrain.

Lancé sur le chantier de Mauron, j’avais donc du mal à le lâcher et un jour je découvre une petite maison à vendre très peu cher avec un sacré potentiel pour ne faire un gîte. Je me sens invinscible et roi du petrol alors je me lance dans l’achat de cette maison. Mon idée est de l’acheter maintenant pour pas que quelqu’un prenne mon idée et de la rénover plus tard, quand j’aurai le temps et l’énergie.

Personne ne le sentais ce projet, moi je n’y sentais que de l’adrénaline. je m’arange pour trouver de l’argent sans prêt. Mes parents m’aide pour une partie même si ils sont extrèment rétiscent et le reste sera trouvé sur une ancienne assurance vie en Belgique. Il y a tout juste le prix de la maison et pour les frais d’achat, je compte taper dans le budget quotidien.

Je suis fou, je commence à perdre la boussole sans du tout m’en rendre compte. Je vois bien que quelque chose cloche, que je ne suis pas posé dans mes réflexion, je me sens dans un rapport de force avec moi-même et mon entourage me le fait ressentir. J’oublie que mon but est l’art, de peindre de dessiner, pas d’acheter tout ce que je trouve mignon et accessible. Même si c’est une bonne idée en soi cette maison, ce n’est pas ce que je me suis promis, ce n’est pas mon idée, ce n’est pas mon envie profonde.

Dès le début je comprends que le notaire veut prendre sa part du gateau dans cet achat en ajoutant des frais de visite alors que je n’ai rien visité avec eux. Je sens que mon rapport avec lui se tend et se construit sur des non-dit et aussi un rapport de force. Je sens qu’il se doute que je vais tenter d’éviter les frais de visite, je le sens comme une guerre froide. Sans cesse mon cerveau turbine à trouver des excuse pour ne pas payer cette somme de 2.400€ que je n’ai de toute façon pas. Je me défend dans un procès violent que le notaire m’inflige dans ma tête. Je lui répond que je ne le crois pas quand il dit que cet argent sert à payer ses employé, je l’accuse d’utiliser cet argent pour son gros salire qui lui permet d’acheter ses nombreuses voitures de collections avec lesquelles il se ballade dans Mauron. Il me traite de voleur et lui renvoie l’injure.

C’est dans ce contexte tendu que pour la première fois depuis le début de chantier je perds le sommeil.

J’en et la cause sur ce conflit que j’ai avec le notaire. Je me dit que j’ai peur de lui, peur de ce procès qui va sans doute bientôt se passer dans ces bureau, peur de ma réction, peur de cette fausse image que j’ai de moi.

Mais sans doute que mes peurs étaient bien ailleurs.

La peur d’une mère qui voit son fils partir de plus en plus souvent avec de la mauvaise graine. La peur qu’elle a de le voir dériver, de le sentir partir dans un abîme sans aucune prise, n’ayant que sa tristesse et sa peur comme compagnie.

Sans doute qu’au fond de moi se joue cette peur de me voir partir dans des travaux infinis, une quête de maisons à rénover, sans fin pour toujours plus de gîte. Cette impression que je perds le contact avec mon coeur, mon aura, ma lumière, mon être profond, mon sens de la vie. Oui c’est sûr qu’en partant par là, dans cet achat, je perds ce qu’il y a de plus beau en moi.

Mais ça, je ne le sais pas.

Parce que j’y crois pas qu’il y a quelque chose en moi. quelque chose qui brille, brille, brille. Qui demande à s’élever, à rayonner, à diffuser à exploser de lumière.

Je pense alors qu’il faut encore et encore me construire en travaillant dur, dans le froid, pour monter ce que je peux faire, pour montrer qui je suis, montrer comme je suis fort et puissant.

Mais dans ces actes déséspéré, je me rends compte aujurd’hui que je ne vis pas, que je n’y suis pas. Que je n’ai pas besoin de m’escslavager pour rencontrer ma lumière. Que du contraire même.

Les gîtes sont une étape, ils m’ont permis de combattre mon père, de lui monter que dans le domaine du bricolage, ce n’est plus lui le patron. Lui monter que son incapable de fils est bien plus capable que lui, plus résistant, plus volontaire, plus efficace, plus intelligent. Les gîtes m’ont permis de leur clouer le bec avec du concret, du tangible. Ces maisons sont belles et les gens en veulent. Ca c’st montrable et ça montre que je suis capable de vivre dans un monde réel, faire de pierre, de terre, de bois et de chaux.

Je l’ai prouvé maintenant alors pourquoi encore s’embêter ? Pourquoi je n’ai pas droit à la lumière, au feu de joie, à la puissance ? Combien de temps encore suis-je puni ? Combien de temps vivre dans la nuit, l’humidité et la poussière ? Pourquoi encore prouver ce que j’ai déjà démontré ?

Je ne peux abandonner ce chantier, c’est impossible, c’est impensable, inenvisageable.

Et pourtant ma vie est en jeu. Je ne peux pas continuer de ne plus dormir. Quelque chose doit changer.

Mais quoi ?

Peut-être que le simple fait de cette mise à jour de ces tensions suffiront à patienter un peu.

En résumé

Deux sentiments, deux besoins

L’un a besoin de reconnaissance à travers le travail manuel. Besoin aussi de prestige peut-être en acquérant des maisons. Besoin de sécurité en créant des revenus pérennes. D’autant plus que la formule des gîtes à démontré ses preuves.

L’autre a besoin de lumière, pour s’élever, pour donner un sens à sa vie. Il est pense aujourd’hui que cela peut aussi apporter des revenus mais rien n’est encore quantifiable et pour le moment le montant est dérisoire par rapport aux besoins familiaux.

Est-ce que chacun peut entendre le besoin de l’autre ?

Et si j’essayait la CNV avec ces deux là ?

– Quand je vois que l’autre m’empêche de travailler en m’empêchant de dormir, je suis outré ! Je ne comprends pas qu’il ne puisse pas être patient, attendre que ce chantier soit fini, j’ai promis d(aller jusqu’au bout.

Le bâtisseur de gîte.

Quand je le voit courir après l’argent en se fatiguant de la sorte, je suis désespéré de croire qu’un jour il puisse me faire confiance.

L’être de lumière.

Le batisseur

Ce qu’il voit : Quelqu’un qui l’empêche d’avancer en l’empêchant de dormir

Ce qu’il ressent : De la colère, du ras le bol, du mépris.

Ce dont il a besoin : Il a besoin d’aller au bout de ses engagements.

Sa demande auprès de l’être de lumière : Etant donné que j’ai compris le leçon, que j’ai compris que nous avions tous à y gagner en vous faisan confiance, que vous pourrez certainement mieux que moi assouvir les besoins financier de la famille. De plus j’ai compris que je ne pourrais jamais nourrir ce qu’il y a de plus important pour nous : la lumière.
Etant donné ces compréhension,

Je vous demande de me croire quand j’affirme que je vous remettrai les rennes du bateau une fois le chantier fini. Il en effet très important pour moi de tenir mes engagements.

L’être de Lumière

Ce qu’il voit : Il voit quelqu’un courir après le toujours plus, comme un drogué

Ce qu’il ressent : Du désespoir, de l’abandon. Il se sent comme un chien abandonné au bord de la route des vacances.

Ce dont il a besoin : Il a besoin de s’élever, de briller, de répandre sa lumière, d’éclairer.

Sa demande auprès du bâtisseur :

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Mardi 22 septembre

Ça y est, je ne dors plus.

Je suis allé hier chez l’ostéopathe pour ma douleur aux cervicales, il m’a dit que j’en avait une de déplacé et qu’elle poussait sur un nerf.

Il a détendu les alentour et m’a dit d’attendre 48h mais ce matin j’ai toujours mal. Il m’a massé les tempes et le front et je me suis rendus compte à quel point ça me faisait du bien et que ces parties était desséchée de caresse et de massage. Je me suis dit donc tout naturellement que quelques massages de ces parties m’aideraient à me détendre et donc mieux dormir. J’ai donc massé hier soir et c’était top, je me suis vraiment bien senti après, je regardais un film avec Soazig à la grée (parce qu’on est venu quelques jours en vacances ici) et le moment fut vraiment agréable.

J’ai aussi acheté des goutes de bourgeons special sommeil, c’est Jody qui me l’à conseillé.

Donc hier c’est tout à fait serein et plutôt bien dans ma tête et dans mon corps que je m’endors.

Mais dès 1h22 c’est le réveil et le retour au sommeil n’est jamais venu. je suis vané et déçu. Je vais prendre rendez-vous chez un psy.

Il est évident que ces réveils sont dut au chantier, car ils reviennent dès que le chantier recommence. Pourtant rien ne me stresse en apparence. Il avance bien, les grosses questions et doutes sont derrière moi, il ne reste plus que des phases motivantes car finales.

Alors pourquoi mon cerveau est en effroi ?

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Dimanche 20 septembre 2020

La semaine a été rude. Benjamin a vécu chez nous avec ses deux enfants. Pour ma part j’ai manqué de souplesse d’esprit face à son attitude.

Benjamin à la maison c’était comme si on l’avais invitée en lui priant de ne soucier de rien. Nous n’avons presque pas reçu d’aide de sa part ni en temps ni en initiative ni en bouffe ni en rien du tout. Mercredi j’étais dans une colère folle face à son attitude. Heureusement que Soazig m’a écouté vider mon sac durant le trajet qui nous emmenait vers cette étrange maison dans laquelle nous avions rendez-vous pour acheter une belle armoire trouvé sur le bon coin.

J’ai vidé mon sac et me suis rendu compte à quel point je l’avais mauvaise de tout devoir faire pour lui. Il ne cuisine pas, ne fait pas de courses, ne débarrasse pas, ne met pas la table non plus… il est juste bon à. Vider les placards pour se nourrir et nourrir ses enfants.

En plus il a réservé le gîte de la grée puis à annulé puis à rereserver puis à re annuler. On était pas content. On a certainement du perdre des nuits de loc avec ses conneries.

En fait, on ne cessait de se dire : ben il est gonflé ! Et c’est étrange parce c’est comme si il se rendait compte qu’il était un peu foireux mais incapable de s’´en excuser ou de s’en expliquer.

Pour se rassurer on se disait que tout le matériel fourni pour le chantier valait bien ça.

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Lundi 14 septembre 2020

La nuit à été plus longue encore que les dernière,j’ai l’impression que chaque nuit avance d’une demi heure mon réveil nocturne. Je me suis réveillé à 4h43, une minute trop tôt pour que ça soit symbolique. Le sommeil ne m’a repris qu’après une longue heure de body scan du ventre au torse.

Estebán pleure beaucoup ce matin, il a dut être réveillé par Benjamin et les enfants vers 6h30. Son heure de sommeil manquant le rend très fragile.

Benjamin part de la maison pour déposer ses enfants à la garderie à 7h.

Je suis allé à 9h30 au rendez vous chez Delphine la guérisseuse improvisateur. Il s’est avéré que mes insomnies viendraient du fait que la part en moi qui aimerait peindre et vibrer plus intensément à peur que je l’oublie avec mes histoire de rénovation. Elle a peur que je m’endorme alors elle ne veut plus dormir.

J’aime bien cette façon de voir et quand je pense à ces sensations de quand je peignais, je revis. Pour l’anecdote, marie motai est passé visiter l’oncle Edmond tout à l’heure et a été scotché par les peintures au murs. Quand soazig a dit qu’elles étaient de moi, elle a dit que sans aucun doute aucun, j’avais très sérieusement quelque chose à faire dans de secteurs ! Marrant non ?

Et sinon, au chantier c’était ça :

J´y suis retourné ce soir après le repas pour talocher le enduit qui n’avait pas encore suffisamment tiré.