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Dimanche 13 septembre 2020

On voulait aller à la mer mais un peu de flemme fait que on se retrouve à monteneuf à attendre que les enfants se réveillent de leur sieste dans la voiture. Ça fait une heure.

Soaz et moi avons un peu l’estomac en vrac, sans doute à cause du reste de gâteau d’avant hier, je ne l’ai pas senti passer sereinement à midi. Cela me rappelle que j’avais la même sensation en continu cette année au début des vacances en Auvergne.

Il fait beau depuis une semaine et on atteints des sommets de température l’après-midi, 31 degré. Ce temps va encore durer la semaine prochaine apparemment.

La balade dans les Landes de monteneuf était bien sympa

Benjamin et ses enfants viennent d’arriver à la maison pour une semaine. Il a l’air complètement épuisé nerveusement et je ne sais pas trop comment agir ou réagir. Ça me rappelle quand j’étais épuisé à la naissance de capucine. Ce que je n’aimait pas c’était qu’on se moque de moi, je n’avait alors aucun humour et une incapacité à ironiser la situation.

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Samedi 12 septembre 2020

La rêverie est fragile, je me rends compte que c’est un état d’esprit que j’aime beaucoup et que je me fais souvent voler,. J’ai l’impression par exemples que quand je suis avec mes beaux-frères, mon état de rêverie n’est pas du tout compatible. J’ai l’impression qu’il est risible qu’il est fragile qu’il n’est pas quantifiable qu’il n’est pas justifiable. Et quand quelque chose n’est pas justifiable il est abandonné comme on abandonne un mouchoir en papier que l’on vient de souiller, d’un geste nonchalant et un peu dégoûté, du bout des doigts. Des idées originales non justifiable sont à garder pour soi, c’est de l’ordre des sous vêtements, personne n’a idée de montrer ses sous-vêtements. Sans doute est-ce bien parce que la rêverie n’est pas directement partageable, qu’il faut un peu de temps pour s’imprégner de l’idée de l’autre, s’y laisser emporter et peut être, en débridant un peu l’imagination, s’envoler avec le temps d’un trajet dans les nuages. La rêverie est de l’orde de la poésie, elle vibre haut et elle induit, quand elle est lancée dans la mêlée d’une conversation un peu sérieuse, la désagréable sensation que l’on patine dans le vide, un peu comme si une chanteuse venait poser sa voix dans un repas e famille un peu ennuyeux, la voix cristalline viendrait contraster avec ce que nul alors n’aimerait nommer ou même conscientiser.

Si on compare un repas ou une conversation entre amis ou en famille à un morceau de musique on peut se dire qu’un moment réussi a un rythme agréable, une basse qui rythme l’humeur, quelques solo bien placés et des blancs entre les morceaux.

Maintenant je pourrais imaginer à quelle sorte de musique correspond certain moment. Comme avec mes parents par exemple.

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Vendredi 11 septembre 2020

Il est 21h30 et mes parents viennent de quitter la maison après un repas en famille. Je m’étonne de la simplicité de nos échanges, celle-ci me ravi. Nous échangeons sur tout et rien, sans passions ni excitation, c’est reposant et pas désagréable. Je me suis surpris plusieurs fois à couper la parole à mon père avec tact, en commençant à parler à maman et doucement me tourner vers lui et soazig en tenant mon histoire. Au moins deux fois je me suis dit : allez une monopolisation que tu auras perdu, un avortement de réussi. Je me sentais drôlement fort et posé pour pouvoir réussir cela. Ils ont apporté de la paella du marché pour ce soir et du poulet rôti pour demain. Aussi une bouteille d’apéro et une de vin rouge pour ce soir. C’est bien.

Je me sens solide face à eux et je pense que les étirements matinaux y sont pour quelque chose.

Eux sont assez friables. Ils ne peuvent pas ne pas savoir. Je les sens fragile quand ils se raccrochent à des théories pour expliquer leurs choix. Par exemple ils vont défendre la théorie du « c’est la vie on n’y choisit rien » pour expliquer qu’il n’est pas allé au garage changer sa roue qui se dégonflait parce qu’il avait en tête de faire ses courses. Durant le temps de ses courses le pneu a eu fini de se dégonflé, alors qu’il aurait eu le temps de passer au garage. Mais ça c’est pas lui, c’est la vie. Et la je sens que son incapacité de se regarder les rends fragiles.

Capucine avec Moustache. Une histoire d’amour.

J’ai terminé l’enduit du mur nord de la chambre #2. je me sens très fier d’avoir osé et d’avoir réussi. Je suis aussi très fier d’avoir tenu la promesse que je me suis faite lors de la conception des plans. J’avais imaginé alors des murs avec de la chaux pour donner plus de naturel à l’ambiance de la pièce.

Les nuits commencent déjà à être mauvaise alors que ça ne fait pas deux semaines que j’ai recommencé le chantier. Pffff.

Je sens bien que le réveil est dut à un stress. Je me réveille alors que j’ai encore someil.

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Jeudi 10 septembre 2020

Aujourd’hui levé à 7h pour charger le carrelage du fond du jardin dans la voiture avec soazig et parce que je dois être au chantier pour 8h. Christophe vient travailler deux jours. Comme on avait pas encore la faïence pour qu’il termine les salles de bains, on l’a mis sur le sol de la buanderie. Ça a bien avancé !

Pour ma part j’ai osé commencer ce que j’avais en tête depuis le début mais l’ampleur de la tâche me faisait croire que j’allais laissé mon envie de côté.

Il n’en est rien.

J’ai pris mon courage à deux mains, j’ai tamisé du sable et j’ai commencé à enduire le placo de chaud sable. le résultat est plutôt sympathique. La droiture du mur est sans doute le seul défaut, on sent que derrière c’est de la cloison, pas du mur en pierre.

Je suis vanné ce soir. Vraiment.

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Mercredi 9 septembre

Le genoux m’a fait mal toute la nuit, j’ai dormi avec deux coussins sous la jambe pour trouver une position qui ne faisait pas mal. Ce matin c’est peut être un tout petit peu mieux mais je reste très handicapé.

M’est revenu cette nuit ce que m’avait dit l’énergéticiene à la soirée paella de Lio l’autre jour. En lui expliquant que les thérapeutes situaient souvent le centre de mes maux dans la région du ventre, elle avait ajouté oui et tes genoux aussi et avait montré du doigt mon genoux gauche. Alors maintenant que je suis allé chez l’ostéopathe pour le ventre, j’ai le genou qui lache, le gauche en plus ! Je suis bluffé. J’aimerais la contacter pour prendre un rdv chez elle mais j’attends toujours sont contact par Lio.


Mes parents sont censé arriver aujourd’hui mais je n’ai aucune nouvelle. Je viens de leur envoyer un message par WhatsApp un peu court et sans fioriture : « Vous êtes sur la route ? Vous pensez passer ici aujourd’hui ? ». Ça traduit bien mon état d’esprit déjà un peu chaud sur leur attitude. En fait, en lisant cette dernière phrase, je me vois déjà m’énerver sur eux alors qu’ils ne sont même pas là. C’est vrai que j’aimerais savoir si on doit prévoir à manger ou si on doit s’organiser pour être à la maison à une certaine heure ou pas.

Me reviens en tête le senario d’il y a trois ans.

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Mardi 8 septembre 2020

La nuit fut encore agitée. Je me réveille plusieurs fois et un peu avant 6h le sommeil me quitte définitivement. J’attend 7h pour me lever et m’étirer.

Quand je me réveille je sens mon cerveau en ébullition. Je sens que la conscience est très haute, loin du cœur et du corps. Peu être est-ce ces écrits qui me chauffent la tête.

Ou alors est-ce la venue de mes parents demain qui agissent sur mon stress ? Quand soazig m’a annoncé leur venue j’ai senti du stress durant tout le repas. Ensuite j’ai du me dire quelque chose car depuis c’est comme si j’avais oublié qu’ils venaient, je l’ai sorti de ma tête. Je me dis alors que le stress ressenti à l’annonce de leur venue à soit disparu, soit il s’est enfui dans les profondeurs de mon âme. Et dans ce cas c’est sans doute lui qui me titille la nuit.

Qu’est ce qui me stresse quand j’apprends que mes parents viennent ? Le regard qu’ils ont sur mes enfants, le stress de mon père et cette obligation de devoir parler, cette interdiction de sentir.

Si je me souviens bien, il me semble avoir pensé à leur départ de leur dernière visite, que ce n’était pas si désagréable. Il me semble avoir raconté cette impression autour de moi.


Après le chantier nous sommes allé chercher les enfants. Je me suis échappé alors et suis rentré à la maison à pied en passant par la forêt. Très agréable. A mon retour, Virginie était la avec ses deux enfants pour prendre le goûter. Je me suis installé sur la chaise longue et nous avons parlé une demi heure. En me levant je senti une douleur dans mon genoux.

Cela fait plus de 3 h que je me suis levé de cette chaise et voilà que la douleur est toujours là, pire elle augmente. J’ai beaucoup de mal à monter ou descendre les marches d’un escalier. Pfff.

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Lundi 7 septembre 2020

Quel bonheur le chantier à deux ! Je me suis attelle à finir les enduits et les joints en chaux dans la chambre 4, dans la 1 et dans la petite des salle de bain. je me sentais bien de reprendre la chaux.

Soazig s’est occupé de poncer les murs de la chambre #1. Elle a poncé les vieux murs en plâtre et les bandes de placo.

Je vais beaucoup mieux depuis que je m’étire un peu tous les jours. Je sens la contrainte mais ce matin j’ai senti aussi que ce petit moment a littéralement injecté de la vie dans mon corps de boue. Ce matin au levé je n’étais pas motivé, à cause de ce week-end un peu trop apéro et cigarette. Je n’ai pas super bien dormi et donc quand ils été le temps de se lever, quelque chose en moi n’avait pas envie. Même pas envie de m’étirer. Se laisser glisser comme un zombie dans les vêtements et laisser réaliser les actes quotidiens du petit déjeuner sans âme et sans conscience. Voilà vers quoi je tendais ce matin.

Et je me suis encouragé. J’ai levé les bras plusieurs fois, respirer étirer doucement. Après juste quelques minutes mon corps me remercie de lui donner à manger, de lui donner de l’attention, de l’importance. Il s’est remis à vibrer et la lassitude a laissé place à de la conscience et de la présence. Enfin un petit peu, juste assez que pour que les gestes ne soient pas automatiques et tristes.

Suis-je vraiment motivé a la soutenir dans sa séparation avec Benjamin. Évidement je ne parle pas du soutient moral que je donnerai sans compter tant que je le peux, je veux parler du soutient que je pourrais lui apporter à garder sa maison du bois de la roche pour en faire un gîte.

A priori c’est pas gagné que les banques lui prêtent de quoi racheter sa part. Mais peut-être qu’en la soutenant, en la motivant, en la coachant, elle pourrait soutenir la demande d’un prêt pour cette future activité.

Je ne pense pas être capable de cela, face à cette furieuse envie de profiter de l’occasion pour me faire un nouveau gîte je ne me sens pas de taille pour l’empathie et le soutient. J’ai l’impression que je n’ai rien à gagner à soutenir son entreprise mis à part peut être sa grande reconnaissance et est-ce là le mieux pour la bonne conscience.

Si elle arrive à créer ce gîte, elle prendra un peu de la clientèle potentielle de nos gîtes. Elle prendra goût à cette activité et deviendra réellement la concurrence pour nous. Et tout cela avec mon aide ! De plus, cet échec pour elle, qui n’en est pas encore vraiment un, est peut être la preuve que le soutiens que je lui ai apporté ne sert pas. Que l’on ne réussi pas à aider une personne, si elle n’est pas « faite pour cela »

C’est un propos que je ne soutiendrais pas d’une autre personne, c’est un propos égoïste qui tend à écraser l’autre pour mieux se faire sa place au soleil. Je suis outré de voir que la seule motivation soit l’accaparement à tout pris, ce sont des réflexes de chacal, bouffer sur le dos des gens et baver de plaisir. Très peu pour moi.

En même temps, quand je vois comme elle rame pour avancer ce chantier, manquant de connaissances dans de nombreux domaines, je me dis que la suite pourra être laborieuse pour elle. Elle est dépendante de son hommes pour l’électricité, la plomberie, le placo et dans doute encore d’autres choses. Il a promis de terminer sa part mais viendra-t-il pour toutes les petites choses qui apparaissent à faire.

Une solution serait de la soutenir sincèrement jusqu’où je peux et que si ça passe pour elle tant mieux et qui ça ne passe pas, je pourrai l’acheter avec la paix de ma conscience.

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Dimanche 6 septembre 2020

Cette histoire de camping m’obsède complètement. Je n’imaginais pas que cela génère autant d’argent. C’est évidement très prenant au niveau temps mais pourquoi pas y mettre une personne qui gère ? Quand je vois le peu de soin qu’il apportent actuellement au infrastructures et que ça fonctionne pareil, que dire si on améliore un peu les deco ?

Par contre, je ne digère toujours pas ce geste ultra capitaliste d’y ajouter un bail commercial de 50.000€. Ce camping s’est passé de mains en mains et eux arrivent et ajoutent une valeur immatérielle qui n’équivaut à aucune valeur qu’ils ont ajouté. C’est une pure spéculation, une pure opération administrative pour gagner 50.000€. Je ne m’en remet pas.

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Samedi 5 septembre 2020

Je ne ressens pas encore les effets de la pourtant puissante séance d’ostéopathie d’hier. J’avais de l’énergie ce matin, on a bien rangé le rdc et le premier avec soazig. Maintenant je suis un peu fatigué mais pas plus que d’habitude.

Petite sieste avec capucine pendant que soazig est au club de vtt. Ce soir apéro chez Sophie à l’ancien presbytère de neant. J’ai pas trop envie de voir pitch, le copain d’Emilie. C’est un homme qui parle beaucoup, très sûr de lui et je me suis déjà senti plusieurs fois con à ses côté.

Gabby m’a demandé si on était pas intéressé par le camping. Il m’annonce un chiffre d’affaires de 50.000€ par saison

Finalement on était les seuls invités chez Nicolas et Sophie et on a passé un super moment. Leurs ados d’enfants sont vraiment très sympa et on un esprit vraiment ouvert. Chouette famille.

Demain on est invité à manger chez les parents de thibeau avec papou et Nanou.

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Vendredi 4 septembre 2020

Je ressors de mon rendez-vous chez l’ostéopathe,. J’ai pris rendez-vous il y a quelques jours parce que je devais aller trop régulièrement aux toilettes, dès que j’avais un petit stress, l’envie était présente

Lors de la prise de rendez-vous, Carine est annoncé sur le message que son délai de rendez-vous était plus long que celui de Damien. J’en ai profité pour demander un rendez-vous avec Damien car je me souvenais que j’avais bien aimé son contact. j’avais déjà eu envie de prendre rendez-vous avec lui plutôt qu’avec elle auparavant mais j’avais peur de la vexer.

Il m’a injecter 5000 V dans le corps. C’était hallucinant. Quand il me masse mon ventre et mon torse, j’ai des fourmillements dans tout le corps et j’ai la mâchoire et les lèvres qui se resserre de façon inquiétante. je sens comme si il démultiplie ma force vitale et que je n’ai plus aucun moyen de la gérer, je me sens mis à nu, tremblotant. Ensuite il me dit me retourner et travaille sur mon dos. Alors je me souviens de ce que Karine disait à propos des omoplates, elles sont nos armures, nos bouclier. Je me dis qu’en travaillant sur mon dos, les énergies vont s’équilibrer, j’allais retrouver les moyens de protéger cette énergie qu’il venait de libérer. Et ce fut le cas.

Je lui expose alors cette théorie que je viens de me créer et il semble un peu surpris de la précision de mon échafaudage de pensée. Il me confirme que les mots sont justes, qu’il décrivent très bien la réalité des énergies.

On a aussi parlé de racines, d’enracinement. Lui, venant du nord de la France me disait avoir trouvé son terreau ici, il sent pousser ses racines, il pousse, il est bien. Je lui raconte que pour moi et pour nous (soazig compris) on rêvait toujours d’ailleurs. Je lui parle alors un peu de l’Espagne, la vie dehors, les gens qui parlent fort, les intonations et je sens que j’adore ça. Je sens aussi que je ne prend pas racine ici, je ne peux pas dire que j’ai trouvé mon terreaux, je ne me sens pas enraciné. Ce constat me laisse un peu songeur et triste. Je ne m’étais jamais trop posé la question.


Je viens de passer de l’euphorie à la déception en peu de temps : Ce matin Marion, qui vient de se séparer de Benjamin est passé à la maison, c’est la première fois que l’on la revoie depuis la séparation. Elle nous racontais qu’elle ne pouvais pas garder les deux maison et qu’elle avait envie de garder celle qu’elle habite. Ce qu’il voulait dire qu’elle allait mettre en vente la maison du bois de la roche qu’elle rénove actuellement en gîte. J’étais égoïstement fou de joie et aussi, par empathie assez dégoûté pour elle mais j’avoue ne pas avoir trop forcé sur l’empathie…

Pourtant… ça doit être assez horrible d’avoir ce sentiment de tout perdre. Elle s’est battue pendant maintenant presque deux ans, deux ans de frustrations à ne pas pouvoir avancer comme elle le voulait, elle gardait les enfants. Je la voyais à la maison, à tourner en rond durant les mercredis et souvent le week-end. Quand elle allait au chantier c’était pour quelques heures et pour peu que quelque imprévu se mettait sur son chemin, la projection du travail qu’elle aurait voulu voir accompli éclatait en morceaux. Et il est déjà l’heure d’aller chercher les enfants à l’école. Je continuerai demain. A non. Demain c’est mercredi. Elle s’est pourtant donné tout le mal qu’elle pouvait en passant du temps à poncer toutes les poutres du plafond avant e le repeindre. Pour les gros travaux c’était son homme qui s’y collait quand il lui restait un peu de temps et d’énergie après ses semaines et we de plomberie.

Et maintenant elle doit s’en débarrasser.

De mon côté, j’aurais pour 80.000€ une maison presque rénovée qui peut accueillir au moins 10 locataires… c’est un bon calcul..


On est tout de même allé deux heure au chantier cette après midi avec soazig. On s’est amusé à nettoyer les carré et les portes de l’étage avec de la lessive saint marc. C’est impressionnant comme ça marche bien ! Ça me fait vraiment plaisir de m’occuper de ces étapes, quel soulagement! On va sérieusement voir les pièces de finir maintenant.