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Jeudi 3 septembre 2020

La nuit avait très bien commencé, jusque qu’au moment où Estebán est arrivé dans la chambre après un cauchemar sans doute. Par facilité Soazig l’a installé dans notre lit et j’étais plutôt d’accord. mais dès ce moment, à commencé dans ma tête le processus que je décrivais hier, c’est-à-dire que ce qui arrive n’est pas ce que j’avais imaginé, quelque chose en moi d’ébranle, se tord, se tire s’électrise, je le sens dans l’estomac, des pics, en moi ça s’énerve ça s’impatiente. Ca y est c’est bon je suis réveillé et l’innocence est parti. Comment cette part de moi Agi, de quoi a-t-elle peur, elle prend toute la place à ce moment-là, j’ai bien réussi à un moment à la dissocier à sentir le doux, le calme du cœur au moins ça s’énerve ça s’impatiente, ça y est c’est bon je suis réveillé et l’innocence est parti. Comment cette part de moi Agi, de quoi a-t-elle peur, elle prend toute la place à ce moment-là, j’ai bien réussi à un moment à la dissocier à sentir le doux le calme duquel elle s’emparait mais rien n’y fit, j’étais plus forte, elle a gagné la partie, mon sommeil a été détruit voler, violer pendant plusieurs heures.

Il y a aussi dans ce processus, j’ai l’impression, une question d’empathie. J’ai l’impression que si j’avais éprouvé de l’empathie envers Estebán qui avait fait un cauchemar, ce serait peut-être passé différemment. Peut-être que l’empathie aurait été plus forte que la peur.

Nous sommes arrivés au chantier de Mauron vers neuf heures, après avoir réalisé le premier trajet en vélo vers l’école avec les enfants. C’est soazig qui les accompagner et ils sont passés chercher les enfants de Lea au camping et Isabelle dans les lotissements… soazig on était ravie, elle avait envie de faire ça tous les jours.

Ce chantier, on a pris notre temps, on a rempli une remorque pour la déchetterie, on a placé du film plastique surtout le sol de l’étage, et on a ranger. Je sens bien la motivation remonter à moi, d’autant plus qu’on se demande si on ne louerais pas déjà le gîte sans l’étage des combles terminé. On l’aurait que le rez-de-chaussée est le premier, ce qui permettrait de terminer plus vite…

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Mercredi 2 septembre 2020

Je me suis réveillé quelques fois cette nuit mais à chaque fois je me suis endormi, j’ai même eu l’impression d’avoir eu beaucoup de confort dans mon sommeil, je me souviens avoir gémis de plaisir quand je me retournais. Ce matin il fait vachement beau dehors et je me sent toujours lasse. J’ai fait de nombreuses petites bricoles ce matin mais je sentais bien que j’étais tendu, énervé, qu’il fallait pas me chauffer, que je suis pas tout à fait là en fait.

Dédé est passé nous saluer ce matin, pendant que j’étais occupé à préparer les vélos pour les enfants, Soazig est parti au bourg avec eux histoire de voir si c’était possible de les amener un jour en vélo à l’école. Quand Dédé est arrivé, j’ai senti un abattement, quelque chose qui me dit que non, vraiment pas, ce n’est pas le bon moment pour venir me voir, je me sent tellement pas disponible. J’ai feinté la surprise et le plaisir mais je rencontre de plus en plus de difficultés à surmonter mon état pour en montrer un autre. Sans doute que ce n’est plus la bonne technique pour moi, faudrait plutôt que je fasse avec mes états, savoir être souple avec eux, savoir feinter, mais ce n’est vraiment pas mon fort.

J’ai enfin attaqué le problème de l’antenne sur le gîte de l’onglet de mon, il me manque à présent une pâte de fixation à ma sans doute plus haut et du matériel pour fixer tout ça. Au moins maintenant je sais où je vais, en tout cas je l’espère…

Soazig reviens avec les enfants, je suis impatient de savoir comment ça s’est passé. Capucine était plutôt très fatigué sur le retour, sinon l’allée s’est bien passé. Demain on teste le voyage en vélo vers l’école.

J’ai l’impression que summa sur mon apparence plutôt tranquille aujourd’hui, et tapis une bête prête à bondir plein de vivacité, pleine de vie voire de violence. La moindre frustration me fait démarrer au quart de tour. Je sent l’excès juste en dessous de ma peau. Le moindre truc de travers des enfants je m’enflamme. Tout à l’heure nous étions au camping et je raconter l’histoire que nous avions vécu avec Ronan Asnar. J’ai bien vu comme moi ça Bouillet grave, sûrement pas contre Ronan, ça bouillait tout court.

Pourtant l’humour n’est jamais loin, voir juste à côté, voire presque en même temps. Il suffit d’un regard croisés avec Soazig pour que je tourne en dérision mon état de tension. C’est presque comme si je l’accepté cette tension.

Tout à l’heure j’ai terminé d’installer l’antenne de la sous, la moindre frustration faisait faisait devenir fou.

Je suis assez content de retourner demain à Mauron sur le chantier, avec Soazig. J’ai fait un tour tout à l’heure avec Dédé et le compte rendu de ce qu’il reste à faire est tout de même assez motivant, beaucoup de finitions et cela va vite ressembler à quelque chose.

En fait, je me rend compte que je suis très avare de mon temps.

Evidement je juge cet état de fait comme négatif. Déjà le « mon » me gêne. Je n’avais jamais vraiment remarqué mais la propriété privée du temps, « mon » temps peut sembler étrange. Comment peut t’on s’accaparer une chose aussi universelle que le temps ? Comment puis-je penser « mon » temps ? J’ai l’impression que je m’accapare le temps à partir du moment où j’ai l’intention de réaliser quelque chose et surtout que je me fixe un temps défini pour le réaliser. J’ai l’impression que si je n’avais rien à faire, les événements pourrait m’arriver sans que j’ai vraiment l’impression de « perdre » mon temps.

J’ai tout d’un coup l’impression que le temps n’appartient à personne et que dès le moment où je fuis un événement parce que je n’ai pas de « temps à perdre » je passe à côté de ce qui rendrait une vie plus poétique. C’est marrant, c’est ce dont je me plaint souvent, le manque de poésie dans mon esprit. Je devrais essayer l’ouverture au temps « perdu ».

Cette façon de m’accaparer le temps génère une quantité phénoménale de frustrations et de colère. A partir du moment où un événement imprévu arrive, il est perçu comme un ennemi or qu’il pourrait être perçu comme une ironie du sort, la part de dieu dans le temps.

Qui autour de moi laisse couler le temps et les événements sans s’accaparer quoi que ce soit. Et à l’inverse, qui autour de moi s’accapare chaque seconde qui passe ?

Pour le second j’ai bien ma petite idée. Je pense à mon géniteur de père. D’ailleurs, plus le temps passe, plus cette tension l’habite. J’ai l’impression qu’il a toujours une façon de voir le temps qui va passer, que la tension s’installe à partir du moment où l’événement ne se déroule pas tel qu’il l’imaginait. Je me demande si il n’y a pas aussi une notion de moralisation du temps qui passe : mon plan pour le temps à venir est le bon et tout ce qui s’y incorpore ou ce qui empêche mon plan n’est pas bon, méchant vilain pas beau.

Pour le premier, je pense à toutes ces personnes que j’ai pu admirer. Cette façon d’être heureux avec ce qui leur arrivait, ne prenant rien comme un obstacle

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Mardi 1 septembre

Jolie rentré ce matin, un sentiment agréable quand j’ai vu rentrer à l’école Gaby, Lea et leurs filles et surtout la petite surprise, Alex et Isabelle qui venait avec leurs deux filles. Étonnant de voir les fondateurs de l’école démocratique rentrer à l’école catholique. On a bu un café avec eux au camping et papoter jusqu’à 10h30. Il rencontrent énormément de difficultés avec leur grande fille qui aimerait reprendre l’école dans le cycle normal mais qui se sent dépassé. J’ai eu l’impression d’entendre le récit de gens broyé par un système à la vision unique et presque totalitaire. C’est flippant de voir que les autorités françaises veulent très rapidement détruire tout système de scolarisation alternatif. De voir avec quelle virulence les petits soldats de l’état obéisse au patron.

On voulait rapidement partir à Mauron, mais finalement on a rempli une remorque entière de déchets du jardin de la maison. J’avais juste envie de dormir ce matin… J’ai fait une sieste au soleil c’était le panard.

Depuis que je m’étire tous les matins (j’ai commencé le lendemain de la soirée de retour de Seb et virginie durant leur séjour chez eux. J’avais tellement vu et fumé que le matin je me suis senti obligé de ressembler à quelqu’un, depuis je n’ai plus arrêté), j’ai à nouveau mes problèmes de intestins, je dois régulièrement foncer aux toilettes et surtout dans des lieux publics. Ça faisait longtemps que je n’avais plus ses symptômes et voilà le retour en forme. Je vais téléphoner pour prendre rendez-vous chez Carine. J’ai cependant des sensations trrrs agréables qui reviennent dans mon corps que je sens plus réactif, plus léger. De plus sur la piste de dance samedi, je l’ai vraiment senti, mon corps ne voulait jamais s’arrêter de dancer, il ne m’a presqu’a aucun moment lâché.

Le retour des vacances fut émotionnellement difficile pour moi. Très peu d’élan à reprendre l’année, beaucoup de nostalgie. J’ai intensément apprécié les trois petites journée à Lons le Saunier, j’ai eu l’intense sensation de me sentir chez moi, apaisé, ouvert. Tout me plaît dans cette petite ville. Nous sommes allé deux jours au lac et Nico nous a fait la surprise de nous rejoindre. J’ai aujourd’hui évidement l’envie d’acheter un pied à terre là bas.

J’ai beau me dire que le chantier est bientôt fini, que soaz est la pour me soutenir et pourtant je me sens lasse. En même temps, je suis très excité de me dire que ce gîte va bientôt être fini. Ce qui me déprime c’est que l’échéance ne cesse d’être repoussé, ce qui fait que je n’ai plus confiance en mes estimations.

Je me souviens aussi de cette journée durant les vacances en Auvergne ou je m’étais promis de régulièrement me demander comment je me sentais. De me poser la questions, de laisser monter des réponses. Je l’ai fait tout à l’heure et les différentes réponses sont disséminées dans le texte ci dessus. Un peu de lassitude, de la nostalgie (beaucoup), de l’excitation mais cachée derrière, une sorte d’excitation timorée qui manque de confiant en elle. Je ressens aussi beaucoup de fatigue aujourd’hui, une en or continuelle de faire la sieste. Ce sont les restes de la soirée 40 ans de samedi.

Le temps est revenu au beau. Il fait trop chaud au soleil et trop froid à l’ombre. La maison s’est refroidie, j’ai eu besoin de sortir mes pantoufles hier, mes pieds étaient vraiment froid.

Voici une photo du jardin en ce jour. On voit que la pluie a bien reverdi la pelouse, contrairement à ces dernières années.

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Lundi 31 août

Demain c’est la rentrée, je ne l’ai pas tout à fait en tête, Soazig l’incarne bien mieux que moi.

Elle a d’ailleurs passé sa journée à coudre, un magnifique cartable pour Estebán, il rentre en CP demain. Il ne semble pas si apeuré de rentrer à l’école. Capucine est moins motivée cette année, dut certainement au dernier mois « COVID » a l’école durant lequel elle devait rester sur sa chaise toute la journée. Pourvu que ça soit un peu plus drôle cette année.

Je pense souvent à cette nouvelle obsession qui m’habite depuis ces derniers jours, celle d’écrire des romans. Je n’ai vraiment pas l’impression que je serai un grand écrivain, mais quelque part je pense que cet investissement pourrait bien me guérir et me permettre de m’envoler un peu. Tout cela me passionne.

Depuis quelques jours aussi, je pense que ces écritures quotidiennes sont utiles, sympathique, il est agréable de se relire quelques années plus tard. Parler de ce que je fais, ce que je pense, comment je me sens, comment va la famille, les enfants, comment ils grandissent…

Je suis encore fatigué de la fête des 40 ans d’Auraylie samedi. J’ai quand même pris le temps de débroussailler les ronces du poulailler et le long de la clôture de Marguerite, nous avons appris aujourd’hui que Franck racheter la maison.

Soaz est de retour de la réunion à l’école je suis ravi qu’elle ne reprenne pas cette année son travail !

Je m’étonne du peu de « beau » qui m’entoure. Évidemment cette phrase doit être prise avec beaucoup de recul, je pense avoir plus de charme autour de moi que la plupart de mes amis et copains. Seulement, par rapport à la part artistique que je crois porter, le beau ne semble en tout cas pas aujourd’hui une grande problématique. Je me souviens pourtant, quand j’étais étudiant, j’avais l’impression de ne plus habiter pars le travail de certains artistes de certaines phrases artiste de chanteur. Je ne sais pas ce qu’il me manque aujourd’hui pour Quilier ce manque.

Cela fait maintenant deux mois que je suis pas vraiment retourner au chantier, aujourd’hui c’est le premier jour où elle est doucement, et on va y aller à deux !

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Lundi 11 mai

AUjourd’hui ils disent que c’est le déconfinement, alors on peut sortir sans papier a moins de 100km de chez soi…

J’ai senti que, quand j’acceppte que la vie est incofortable, quand j’admet que la vie est une chienne borgne toujours prête à te bouffer la geule, que j’accepte les sensations desagréable,, que je les prends comme la vie, et ben c’est mieux, c’est plus vivant, plus profond.

Aussi je me demande comment je peux faire pour séparer les pensées des jugements. Comment puis-je faire pour ne pas juger comme inférieur la personnes dont la pensée ne me plait pas? Comment ne pas me sentir personnellement touché quand on critique négativement quelqu’un que j’estime même si je ne le connais pas, comme Mélanchon par exemple. Comment séparer le débat de l’affect ?

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Dimanche 22 mars

Aujourd’hui, je me lève fatigué. Durant le petit déjeuner j’ai des bouffées de chaleur, je ne me sens pas très bien. Nous avions décidé hier de continuer aujourd’hui la cabane que ce soit zigue avait commencé.

Nous nous préparons donc à sortir, dehors il fait froid ce matin et il n’y a pas de soleil. Une fois dehors je me rends compte que ce ne sera pas là ma place. Après quelques clous plantés, je demande pardon à la famille et je rentre me mettre au chaud. J’ai l’impression que la tonte de pelouse d’hier m’a assommé, où est celle-ci avec L’accumulation de la fatigue de la semaine ?

Quand je suis fatigué, c’est toujours la grosse remise en question. J’ai toujours l’impression de perdre des performances, ne pas comprendre d’où vient ma fatigue. Pour aujourd’hui, je m’étonne d’être aussi accabler, comment l’attente d’une pelouse peux me mettre dans l’os un tel état ? En même temps c’est très agréable d’être au chaud dans un canapé.

Pour ce qui est de la situation actuelle, les messages gouvernementaux ne cesse de nous confondre dans l’incompréhension. Il y a des messages contradictoires qui nous donne l’impression que cette crise est vraiment très mal gérée. Les mensonges aussi de ce gouvernement font de plus en plus mal aux oreilles. Il y a par exemple le mensonge sur les masques, durant plusieurs jours on nous répète régulièrement dans les médias que les masques sont inutiles. Malheureusement tous les médecins s’accorde pour dire qu’ils sont sans doute primordiaux. Le mensonge Énée, certainement parce que la ministre de la santé, a envoyé en janvier tous les masques disponibles en France vers la Chine. Ce qui fait que aujourd’hui il n’y a plus de masque disponible en France. Les médecins se plaignent de ne plus en avoir, dans les hôpitaux aussi. Cependant, dimanche passé s’est déroulée les élections législatives municipales pardon, et les assesseurs était muni de masque extrêmement performant alors que pendant ce temps les médecins En réclamaient. Un ensemble d’événements Pareillement révoltant.

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Samedi 21 mars

Aujourd’hui on est samedi et j’ai encore envie d’avancer sur le chantier. Seulement c’est le week-end, il vaudrait mieux s’occuper d’autre chose que du chantier. Je décide donc de m’attaquer à la pelouse. Je pars à Mauron vers 9h30 pour aller chercher de l’essence dans le bidon et j’en profite pour récupérer les achats fait à la Cara vrac. j’en profite pour parler un peu avec Emilie de la situation actuelle, elle est aussi ravi de pouvoir passer du temps chez elle, avec ses enfants, sans avoir aucune autorisation de sortie.

En fait de notre point de vue c’est certainement cela qui est le plus agréable : comme nous ne pouvons pas sortir, nous ne devons pas culpabiliser de ne pas sortir. Il n’y a pas à organiser des sorties, nous pouvons sortir cette problématique de la tête, puisque le nom ne peut pas sortir. Cela va peut-être me manquer dans plusieurs jours mais pour l’instant je dois dire que c’est très agréable de ne pas se poser de questions, de rester ici et c’est tout. Il y a tellement de choses que nous voulions faire dans la maison, dans le jardin, que même avec un mois et demi de confinement, nous n’en aurons pas fini…

Je commence donc par prendre la débroussailleuse et faire le tour du terrain, visuellement déjà ça fait un grand bien. Ensuite je démarre la tondeuse et m’occupe de la petite partie devant le gîte de l’oncle pleinement. Quel bonheur, C’est beau !

Durant le dessert, Denis notre locataire du moment, viens parler un peu avec nous. Il s’intéresse à notre histoire points il s’apprête à aller faire une longue marche, Un tour de plus de 5h. Il ne s’attendait pas du tout à un séjour en solitaire, ils avaient prévu que son ami le rejoignent et qu’il passe trois jours ensemble. Son ami ne pouvant se déplacer à cause des restrictions, elle a d’ailleurs essayé mais s’est fait arrêter trois fois, il se retrouve seul. Trouve cela plutôt agréable, il prolonge son séjour de cinq jours supplémentaires. Pour la petite anecdote, il téléphone hier un ami auquel il raconte son histoire et l’endroit où il est actuellement, et son ami ce marièrent car il est venu passer un week-end dans le gîte ici il y a trois ans. Nous Avons pu vérifier cela dans le listing Airbnb. C’était une coïncidence bien sympathique.

Après manger je reprends la tondeuse et m’occupe du reste. Ça fait du bien mais par contre je sent une sacrée fatigue, dans mon estomac les sensations me disent qu’il est temps d’arrêter. Je m’arrête donc il m’occupe de faire à manger. Le soir je lui ai dit une heure, je me suis remis et ça fait vraiment du bien.

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Vendredi 20 mars

Cela fait plusieurs jours que je n’ai plus écrit ici, la première cause et que mon sommeil s’est fortement dégradé, je me réveille toutes les nuits entre trois et quatre heures, je veux dire à 3h ou à 4h. Cela génère une certaine fatigue et du coup je n’ai plus trop d’énergie à écrire ici.Pourtant, il serait bien intéressant de remplir les paragraphes en cette période. Nous vivons confiné depuis maintenant trois jours, le gouvernement nous interdit de sortir de chez nous Ou alors avec un papier qui décrit le motif de sortie et ce motif est limité à l’achat d’alimentation, de sport, ou visite à la famille impérieuse

Après un discours solennelle des manuels Macron à la télévision, nous avons dû des le lendemain midi nous limiter de nos déplacements. Tous les magasins qui ne sont pas d’utilité premier, sont fermés. C’est-à-dire que tous les magasins de bricolage, d’ameublement, même les magasins de fournitures professionnelles telles que Queguiner. P sont fermés. Tout est vraiment très étrange.Pour notre part, nous sommes vraiment des privilégiés, depuis le confinement, le temps est magnifique, il fait chaud, on peut manger dehors le midi, les enfants jouent toute la journée dehors, nous pouvons avancer dans notre chantier de l’oncle et de mon fils je dois dire que les journées sont plutôt très très très agréable. Par contre je pense à tous les Français qui vivent dans des appartements, ilsauraient interdit de sortir, d’aller dans les parcs, d’aller à la plage, d’aller voir leur famille ou leurs amis , Il se retrouve enfermé chez eux avec leurs enfants, car toutes les écoles sont fermées. Cela crée une note de se faire vraiment, vraiment étrange.Quand je prends ma voiture pour aller quelque part, je croise quelqu’un et je me demande qui il est et où il va, j’ai aussi l’impression qu’il me regarde soupçonneux. J’ai l’impression qu’il se demande si j’ai mon papier , Je me demande si il a son papier, si son trajet est vraiment utile ou nécessaire, je me demande si la police sera au rond-point et je stresse un peu parce que la date sur mon papier n’est pas la bonne.Nous avons bientôt fini le chantier à l’entraînement mais il nous manque du plancher par exemple, il nous est impossible d’en acheter aujourd’hui. Je vais donc certainement aller bientôt à Mauron continuer là-bas mais j’aurais besoin de chaud pour faire les enduits, il est impossible d’en trouver aussi.Les questions sont nombreuses car si toutes les chaînes de production s’arrête il va bientôt nous manquer des choses.

Le niveau moralisateur que l’on peut entendre dans les médias me fait déjà peur. On pointe du doigt les gens qui osent prendre un peu trop de liberté, qui sont en couple pour faire des courses ou qui n’ont pas leur petit papier à jour. Nous sommes déjà, presque inconsciemment, occupé à juger les libres. Ce n’est qu’un début.

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Jeudi 13 mars

J’ai la douleur à la nuque qui e revenue ce matin, celle qui irradie jusque dans le bras gauche. C’est alors que je me suis rendus compte que Karine avait tout de même réussi à la soigner il y a quelques mois.

Aussi, depuis cette nuit, j’ai l’estomac qui fait pas le fier… Nous sommes allés manger hier chez Roger et Chantal et, au moment de la soupe, Roger se plaignait que ça ne tournait pas rond dans son estomac. Quelques heures après c’est chez moi que ça ne tournait parents, Et toute la journée j’ai été assez patraque à cause de ça.

Ce soir je suis carrément épuisé je suis dans le canapé et rencontre des difficultés à garder les yeux ouverts

Mets un réveil ainsi que mes nuits sont de plus en plus mauvaise… C’est mauvais signe. Je sent que j’en magazine du stress. J’ai donc décidé de répéter régulièrement les exercices de cohérence cardiaque durant la journée, je suis sûre que cela aide mon corps à se calmer, en tout cas rester en contact avec des plages de calme.

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Mercredi 11 mars

Dinner chez les voisins aujourd’hui. C’est Chantal qui nous recevait cette fois. J’étais assez fatigué la matinée, contrecoup de l’atelier dessin de la veille, j’avais oublié cet effet sur le lendemain.

Durant tout le repas je me suis concentré sur l’espace qu’il y avait entre différentes parties de mon corps et le support sur lequel il reposait, simple exercice de sophrologie qui m’a permis de passer l’après-midi détendu, en tout cas de ne plus pas trop ressentir l’agassement. D’ailleurs l’ambiance était plutôt apaisée entre les deux couples les plus anciens, pierrot et Roger était calme et le pour ne fois ce n’était pas la surenchère de « qui connais qui », pas de combats de coq cette fois ci. Ouf.

Les enfants étaient avec nous et je dois dire que l’on a pas eu à s’en plaindre.

Chantal nous a été généreuse dans le nombre de plats. Après quelques toast au pâté nous avons eu les petits four chauds. Ensuite une petite assiette de palourdes décortiquées et cuite au beurre à l’ail. Un délice. Une fois débarrassé, nous avons eu droit à une généreuse assiette de fruits de mer contenant crevettes, des petits escargots noir dont je en reviens plus sur le nom, et cinq ou six belles huîtres. Un régal. Enfin la plat principal arriva et un rôti à la diable fort bien préparé a été servi avec des patates qui ont cuit douze heures dans le jus de cuisson. Un régal. Le dessert était une tarte aux pommes faites maison avec sa boule de glace à la vanille.

Une petite balade et nous voici de retour pour un apéro, une soupe et … une tartiflette ! Nous sommes parti avant de la manger parce que mon estomac n’en était pas très enthousiaste et qu’il était huit heure moins quart. J’avais envie que les enfants se couchent.

Il est à présent trois heure du matin et je en dors plus. Mon estomac ne se sens pas très bien. Tendu ou vide, difficile à décrire.