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Mercredi 18 septembre 2024

J’ai l’impression que je tiens un élément de réponse pour mon problème de nerfs-marche-sport-sommeil.

En marchant cette après-midi, en mettant bout à bout des constatation, j’ai eu l’impression que quand je pars marcher, c’est comme si je partais secouer le bocal pour agiter ce qu’il y a dedans.

J’ai cette impression de fonctionner en cercle fermé. Très fermé. Dans le bocal de mon cerveau, n’écouter que lui, plus que lui…

D’ailleurs les derniers dessins sont de cet ordre là aussi, secouer la main, le corps, sentir le secouage. Et puis épuisement.

Aujourd’hui, en marchant, je me suis contraint à m’intéresser à l’extérieur. Ecouter les sons, les bruits, le vent, regarder comment ça bouge, regarder le mouvement. Sortir de mon bocal.

Il semblerait que ça change le paradigme, la dynamique, le sens des choses.

M’accrocher, m’intégrer, jouer avec un monde qui existe déjà plutôt que de tout créer depuis dedans.

Je m’épuise à me secouer, à me presser.

Je vois bien que depuis quelque mois cette force pousse en moi, me pousse à tourner les oreilles et les yeux vers l’extérieur. Mon estomac redescend en pression quand je dirige mes écoutilles vers le monde extérieur. Certainement que ça fonctionne aussi en dirigeant la réflexion, l’attention, les attentions, les gestes.

C’est peut être le paragraphe suivant de mon expérience.

Tourner mon attention vers l’extérieur aiderait cette impression d’être renfermé et trop fier (besoin d’ouverture vers l’autre), cette ouverture aiderait mon humour, ma vie de famille…

Pourquoi ai-je cette manie de fonctionner en cercle fermé, avoir la tête dans l’aquarium ? Quelle stratégie est-ce ? Quel besoin cache-t-elle ?

De manière très large, une peur de se rencontrer, surtout mes faiblesse. Si je m’ouvre à l’extérieur en dirigeant mon attention, je me met en vie dans le monde, ce qui fait que je deviens une attraction pour ceux qui y vivent déjà depuis longtemps, voire depuis toujours et qui adorent les nouveaux copains. J’ai peur d’être rabaissé par les lanceurs de vannes. J’ai très peur de ce qu’ils peuvent voir chez moi, comme par exemple la fierté, mon manque d’assurance, certaines attitudes maladroite, gauche.

J’aurais à un moment associé l’extériorisation à un manque de maturité. C’est vrai que je me suis fortement intériorisé depuis 2021, je suis rentré en moi pour voir ce qu’il s’y passe, beaucoup à travers le dessin. J’ai besoin d’être en contact avec mon intériorité pour dessiner, même si je n’ai pas besoin d’être que à l’intérieur.

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17 septembre 2024

Je suis anxieux parce que j’aimerais être rapidement un artiste important !

Je me rends malade de stress parce que je suis tellement impatient.

Depuis 10 jours je dort à nouveau mal, je me reveille entre 3h et 5h du matin, je ne me rendort pas ou pas bien.

Il y a 15 jours je m’étais imposé une marche quotidienne. J’avais senti ce besoin de me remettre en forme physique et aussi parce que ça me fait tellement de bien. le réveil nocturne à commencé quelques jours après ce début de rituel.

Je suis anxieux parce que j’ai l’impression que si je ne me presse pas, je n’aurai pas assez du temps restant de ma vie pour pratiquer le niveau de dessin comme je l’imagine.

J’aimerais travailler, pratiquer le dessin et avancer sur mes projets, marcher, faire du sport,…
Pourtant, dès que je commence, dès que je met mon corps en action, dès que je prends une direction, mes nerfs se tendent, mon estomac se met en boule, mon sommeil s’altère et il ne faut pas 10 jours pour que je sois au tapis.

C’est vrai que je suis très très exigeant, je trouve « normal » d’être un très bon dessinateur. Je n’ose pas me montrer moyen ou médiocre. J’ai peur d’être moyen.
J’aimerais tellement avoir des honneurs. Des honneurs qui brillent, mon nom affiché sur l’affiche de jolis concours. Même des premiers prix ? Oui et non, je ne sais pas, je ne sais plus.

Pour cela il faut beaucoup travailler…

… Ou être né avec beaucoup de talent.

Je ne suis pas né avec tant de talent que ça. Un peu, juste ce qu’il faut pour épater ceux qui n’ont pas reçu les mêmes que moi. Mais pas assez pour épater les chanceux de ma catégorie.

Donc il me reste le travail.

Mais quand je travaille, mon estomac se fige, se contracte, se recroqueville, se torture, se contorsionne.

C’est peu être parce que dans ma recette du travail, il y a trop de jugements, trop de peur du regard de l’autre.

En réalité, je ne me laisse pas du tout la liberté de m’amuser. Je dois absolument créer une oeuvre populaire, qui plaira au plus grand nombre. Est-ce vraiment un choix ou est-ce une peur ?

Peut-être que je pourrais ne rien montrer de ce que je fais à l’atelier pendant un an ?

Mon ennemie est le manque d’éducation et d’ouverture de mon exigence. Elle a très peur, elle veut me protéger.

Comment la rassurer ? En l’éduquant, en lui montrant des tas de façons de faire.

je pense plus à l’avenir qu’au présent.

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18 septembre 2024

C’est un peu comme si j’avais pris une décision hier. Travailler un certain temps, peut-être l’hiver, sur un dessin en atelier très spontané. J’aimerais libérer le geste, libérer l’imagination.

J’ai l’impression que si je m’abstine de dessiner quelques jours, la fougue sera étonnante. Si je dessine plusieurs jours de suite, la fougue semble s’estomper, le plaisir de celle-ci aussi. Reste à découvrir ce qui se passe derrière cette fougue spontané.

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Samedi 27 mars 2020

Cela fait trois semaines que j’ai arrêté le chantier. Cela fait trois semaines que je gère, je me repose, je glande, tout ce que je rêvais.

Malheureusement ça va pas vraiment mieux. Je me sent enfermé dans cette famille. J’ai passé beaucoup de temps à essayer de réparer cette voiture bleue que je compte vendre. J’ai rencontré beaucoup d’embûches. Ce n’est toujours pas fini. J’espère en avoir bientôt fini.

C’est marrant j’ai l’impression qu’il me faut toujours quelque chose qui m’obsède dans le cerveau, que je fonctionne par obsession.

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Aujourd’hui le Post de Gregory Vandendaelen à attiré mon attention et ne la quitte plus depuis.

Il publiait un article du Monde intitulé : « Aujourd’hui, le territoire des sectes est en ligne, et leurs chefs sont sur YouTube »

A vrai dire je ne l’ai pas lu. L’image de couverture présente quatre visage donc Crevecoeur.

J’ai été retourné de voir cet article. Et plus j’y pense, plus je vire vers la rigolade. C’est tellement gros que cet article peut rassembler à lui seul beaucoup des technique utilisée par le système dominant pour nous dire ce qui est bon de penser.

Je me souviens avoir entendu sur France Inter ou France Culture une emission dans laquelle l’invité parlait de « l’effet secte ». Comment, régulièrement, les gouvenements occidentaux utilisaient le concept de secte pour décridibiliser tout mouvement de pensée qui dérangeait leur petites affaire. A l’entendre, la méchanique était bien huilée pour ces gouvernement, et le but était à chaque fois atteint. Pourquoi alors se passer d’une technique qui marche ?

Dans l’exemple de cet article on est exactement dans ce cas de figure avec en plus une sorte d’effet de retournement de situation. Ce qui est reproché à ces gens sont exactement ce que l’on pourrait reprocher au système qui a créé l’article :

  • La pensée unique que l’on impose à un auditoire
  • Faire entendre qu’ils se font de l’argent sur le dos de son auditoir.
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18 novembre 2020

J’ai eu toute la journée le visage tiré. Je ne me sens pas bien. Hier, PA était de très mauvaise humeur et n’avais pas du tout envie de travailler. Je ne l’ai senti mais j’ai fin de ne rien voir. Il était désagréable et je ne savais pas quoi faire. Prendre mes distance aurait été la meilleure posture mais au lieu de cela j’ai agit comme si je ne voyais rien de ce qui se passait en moi.

Le midi, debout devant le canapé, il a dit d’un ton sec, moi je mange ici. Je n’avait aucune envie d’être à cet endroit, je trouvait qu’il faisait meilleur dehors. Je n’ai pas pris le temps de faire une mini table ronde intérieur et j’ai écrasé mon envie pour protéger PA et Laure qui n’avait non plus pas envie de manger dehors.

Je me suis dit que si je sortais, soazig me demanderais si je râle. Je ne râle pas, j’ai juste envie de manger dehors.

Alors j’ai mangé dedans et je n’étais pas bien.

L’après-midi l’humeur de Pa a atteint son apogée et j’ai senti la colère monter en moi

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Dimanche 15 novembre 2020

Ma plus grande crainte est que je n’arrive pas à sortir le meilleur de moi a travers ma peinture.

Comme si j’avais besoin d’un coach ou d’un producteur qui m’aiderait à sortir le meilleur de moi.

Et pourquoi pas ?

Aujourd’hui J’ai d’abord peint ça :

Et j’ai trouvé ça malsain. je n’aime pas cette opposition entre le bleu et le rouge. Il y a de la violence non exprimée, éteinte. De la guerre qui mène à rien.

Alors je m’y sui remis :

Et j’ai vu ce qui me manquait depuis quelques toiles. Cet expression corporelle, cet transe physique dans lequel mon corps exprime sur la toile sur surplus de tensions. Quand les tripes se lient aux muscles pour exprimer l’énergie primaire de la vie.

Alors j’ai laissé sortir. C’était tellement violent que j’ai eu très mal à l’épaule. Mais mon cœur reprenait vie.

J’ai donc enchaîné sur une troisième.

Et c’est la que je vis.

Je suis très impatient de voir ma peinture atteindre une certaine maturité.

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Samedi 14 novembre 2020

Je ne cesse de faire des attaques directes à mon intuition. De là vient les pleurs de ces derniers jours. Je l’attaque, comme pour simuler celles que je pourrais recevoir de l’extérieur. Dès que mon être pointe le bout de son nez, je la lui coupe, comme un garçon déçus que de toute façon personne ne m’écoutera.

Mais pourquoi pas moi ? Pourquoi ne puis-je pas être la seule personne qui la croie ?

Je pourrais la soutenir et ainsi en connaître un peu plus sur ce qu’elle a me dire. J’ai l’impression que ce qu’elle a à dire me convient parfaitement. C’est exactement ce que j’ai envie d’entendre.

Pourtant j’entends souvent autour de moi dire : il n’écoute que lui, il est en circuit fermé, il aime s’entendre parler, …

J’ai attrapé très tôt le réflexe de prendre comptant et personnellement les dictats entendu autour de moi, réduisant ainsi considérablement, voir complètement, le rayonnement de mon être. Dès que celui-ci pointe le bout de sa pensée, j’ai tellement peur de l’écouter que je lui coupe la chique instantanément. Notre conversation se termine la.

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Lundi 9 novembre 2020

C’est à nouveau la crise de larmes ce matin, je me suis levé sans élan gonflé de tristesse. Je ne supportais pas les enfants, j’étais désobligeant en parole avec Estebán, je suis détesté à tel point que j’ai senti que je ne voulais plus exister sur cette terre. Les larmes commençaient à couler ils m’ont sauvé.

Je n’arrive décidément pas à comprendre cet autre qui est en moi. Je n’arrive pas non plus à rester avec lui, je m’en vais trop vite et par réflexe dans ce personnage que je me suis construit, ce personnage courageux qui tente de faire fi de celui qu’il est vraiment.

Je me rends bien compte quand moi existe un autre que je ne connais pas. Par rapport à la majorité des gens sur cette terre, cette autre est particulièrement différent, malgré le fait qu’il n’ai jamais eu sa place, il existe et Agi sans doute plus fort que chez chacun d’entre nous j’ai le sentiment que en même temps il a une patience infinie, il peut encore attendre des siècles des siècles avant de pouvoir exister et en même temps, je vois bien que ma vie sans lui est devenu impossible. Mais devenu impossible de l’ignorer tellement son manque est grand, tellement son manque me pèse, tellement c’est tout autre caché et de plus en plus ou moins et de par le fait de transfert, je me sent de plus en plus étouffé, dans le noir, dénigré.

Développer la conscience de ce rejet, de ce refus, il me semble au-dessus de mes forces. Je ne sais pas par quel bout attaqué, par quel bout comprendre.

C’est autrement moi semble aussi différent, tellement différent, que depuis ma tendre enfance celui-ci est rejeté parce que sans doute inadapté à la société. Comment puis-je aujourd’hui, te retrouver alors que enfants déjà tu étais banni ? Je vais devoir affronter tous les dictâtes de la société qui ont fait que je je me suis banni.

L’étape actuelle est simplement la prise de conscience de cette mise de côté. Comprendre toute cette énergie déployée à fin de mettre de côté ce qui n’est pas montrable. Cette énergie déployée pour garder l’image d’un garçon adapté et compatible.

Qu’est-ce qui n’était pas montrable ? Qu’est-ce qui est en moi a dû être saboté, enfoui, caché, dissimulé, diabolisé ?

Je me souviens de cet enfant d’environ neuf ans, qui était gros, qui manger beaucoup de sucre, un peu partout, un peu trop rond, pas très faim, sans doute déjà en réaction.

Depuis toujours, je vois bien que je n’ai pas les codes, pour me fondre dans la masse. Le simple échange avec l’autre n’est pas évident, il ne l’a jamais été, j’analyse beaucoup ce que je veux dire, ce que je dis, et ce que j’ai dit.

Il y a donc un manque de fluidité évidente, un manque de simplicité, qui met la personne en face de moi dans une situation plus légère, un manque de légèreté, de naturel ou de fluidité. Mais pourquoi j’analyse temps ? Pourquoi je ne peux pas lâcher les chevaux de ce que je suis tout au fond ? Qu’est-ce que je dois cacher ? Que m’a t’on demandé de cacher ? Quel signe ai-je interprété en temps que tel ? Pourquoi cet autre en moi est-il si peu montrable

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Jeudi 5 novembre 2020

Il fait beau depuis 3 jours, un grand soleil avec de l’air frais. C’est vivifiant !

On est 4 sur le chantier et c’est super agréable, on aime vraiment bien nos nouveaux voisins.

Je travaille très tranquillement, soulagé de voir que d’autres mains s’attellent au chantier. Je termine le réseau rj45 et place des luminaires. Cool.