Cette histoire de camping m’obsède complètement. Je n’imaginais pas que cela génère autant d’argent. C’est évidement très prenant au niveau temps mais pourquoi pas y mettre une personne qui gère ? Quand je vois le peu de soin qu’il apportent actuellement au infrastructures et que ça fonctionne pareil, que dire si on améliore un peu les deco ?
Par contre, je ne digère toujours pas ce geste ultra capitaliste d’y ajouter un bail commercial de 50.000€. Ce camping s’est passé de mains en mains et eux arrivent et ajoutent une valeur immatérielle qui n’équivaut à aucune valeur qu’ils ont ajouté. C’est une pure spéculation, une pure opération administrative pour gagner 50.000€. Je ne m’en remet pas.
Je ne ressens pas encore les effets de la pourtant puissante séance d’ostéopathie d’hier. J’avais de l’énergie ce matin, on a bien rangé le rdc et le premier avec soazig. Maintenant je suis un peu fatigué mais pas plus que d’habitude.
Petite sieste avec capucine pendant que soazig est au club de vtt. Ce soir apéro chez Sophie à l’ancien presbytère de neant. J’ai pas trop envie de voir pitch, le copain d’Emilie. C’est un homme qui parle beaucoup, très sûr de lui et je me suis déjà senti plusieurs fois con à ses côté.
Gabby m’a demandé si on était pas intéressé par le camping. Il m’annonce un chiffre d’affaires de 50.000€ par saison
Finalement on était les seuls invités chez Nicolas et Sophie et on a passé un super moment. Leurs ados d’enfants sont vraiment très sympa et on un esprit vraiment ouvert. Chouette famille.
Demain on est invité à manger chez les parents de thibeau avec papou et Nanou.
Je ressors de mon rendez-vous chez l’ostéopathe,. J’ai pris rendez-vous il y a quelques jours parce que je devais aller trop régulièrement aux toilettes, dès que j’avais un petit stress, l’envie était présente
Lors de la prise de rendez-vous, Carine est annoncé sur le message que son délai de rendez-vous était plus long que celui de Damien. J’en ai profité pour demander un rendez-vous avec Damien car je me souvenais que j’avais bien aimé son contact. j’avais déjà eu envie de prendre rendez-vous avec lui plutôt qu’avec elle auparavant mais j’avais peur de la vexer.
Il m’a injecter 5000 V dans le corps. C’était hallucinant. Quand il me masse mon ventre et mon torse, j’ai des fourmillements dans tout le corps et j’ai la mâchoire et les lèvres qui se resserre de façon inquiétante. je sens comme si il démultiplie ma force vitale et que je n’ai plus aucun moyen de la gérer, je me sens mis à nu, tremblotant. Ensuite il me dit me retourner et travaille sur mon dos. Alors je me souviens de ce que Karine disait à propos des omoplates, elles sont nos armures, nos bouclier. Je me dis qu’en travaillant sur mon dos, les énergies vont s’équilibrer, j’allais retrouver les moyens de protéger cette énergie qu’il venait de libérer. Et ce fut le cas.
Je lui expose alors cette théorie que je viens de me créer et il semble un peu surpris de la précision de mon échafaudage de pensée. Il me confirme que les mots sont justes, qu’il décrivent très bien la réalité des énergies.
On a aussi parlé de racines, d’enracinement. Lui, venant du nord de la France me disait avoir trouvé son terreau ici, il sent pousser ses racines, il pousse, il est bien. Je lui raconte que pour moi et pour nous (soazig compris) on rêvait toujours d’ailleurs. Je lui parle alors un peu de l’Espagne, la vie dehors, les gens qui parlent fort, les intonations et je sens que j’adore ça. Je sens aussi que je ne prend pas racine ici, je ne peux pas dire que j’ai trouvé mon terreaux, je ne me sens pas enraciné. Ce constat me laisse un peu songeur et triste. Je ne m’étais jamais trop posé la question.
Je viens de passer de l’euphorie à la déception en peu de temps : Ce matin Marion, qui vient de se séparer de Benjamin est passé à la maison, c’est la première fois que l’on la revoie depuis la séparation. Elle nous racontais qu’elle ne pouvais pas garder les deux maison et qu’elle avait envie de garder celle qu’elle habite. Ce qu’il voulait dire qu’elle allait mettre en vente la maison du bois de la roche qu’elle rénove actuellement en gîte. J’étais égoïstement fou de joie et aussi, par empathie assez dégoûté pour elle mais j’avoue ne pas avoir trop forcé sur l’empathie…
Pourtant… ça doit être assez horrible d’avoir ce sentiment de tout perdre. Elle s’est battue pendant maintenant presque deux ans, deux ans de frustrations à ne pas pouvoir avancer comme elle le voulait, elle gardait les enfants. Je la voyais à la maison, à tourner en rond durant les mercredis et souvent le week-end. Quand elle allait au chantier c’était pour quelques heures et pour peu que quelque imprévu se mettait sur son chemin, la projection du travail qu’elle aurait voulu voir accompli éclatait en morceaux. Et il est déjà l’heure d’aller chercher les enfants à l’école. Je continuerai demain. A non. Demain c’est mercredi. Elle s’est pourtant donné tout le mal qu’elle pouvait en passant du temps à poncer toutes les poutres du plafond avant e le repeindre. Pour les gros travaux c’était son homme qui s’y collait quand il lui restait un peu de temps et d’énergie après ses semaines et we de plomberie.
Et maintenant elle doit s’en débarrasser.
De mon côté, j’aurais pour 80.000€ une maison presque rénovée qui peut accueillir au moins 10 locataires… c’est un bon calcul..
On est tout de même allé deux heure au chantier cette après midi avec soazig. On s’est amusé à nettoyer les carré et les portes de l’étage avec de la lessive saint marc. C’est impressionnant comme ça marche bien ! Ça me fait vraiment plaisir de m’occuper de ces étapes, quel soulagement! On va sérieusement voir les pièces de finir maintenant.
La nuit avait très bien commencé, jusque qu’au moment où Estebán est arrivé dans la chambre après un cauchemar sans doute. Par facilité Soazig l’a installé dans notre lit et j’étais plutôt d’accord. mais dès ce moment, à commencé dans ma tête le processus que je décrivais hier, c’est-à-dire que ce qui arrive n’est pas ce que j’avais imaginé, quelque chose en moi d’ébranle, se tord, se tire s’électrise, je le sens dans l’estomac, des pics, en moi ça s’énerve ça s’impatiente. Ca y est c’est bon je suis réveillé et l’innocence est parti. Comment cette part de moi Agi, de quoi a-t-elle peur, elle prend toute la place à ce moment-là, j’ai bien réussi à un moment à la dissocier à sentir le doux, le calme du cœur au moins ça s’énerve ça s’impatiente, ça y est c’est bon je suis réveillé et l’innocence est parti. Comment cette part de moi Agi, de quoi a-t-elle peur, elle prend toute la place à ce moment-là, j’ai bien réussi à un moment à la dissocier à sentir le doux le calme duquel elle s’emparait mais rien n’y fit, j’étais plus forte, elle a gagné la partie, mon sommeil a été détruit voler, violer pendant plusieurs heures.
Il y a aussi dans ce processus, j’ai l’impression, une question d’empathie. J’ai l’impression que si j’avais éprouvé de l’empathie envers Estebán qui avait fait un cauchemar, ce serait peut-être passé différemment. Peut-être que l’empathie aurait été plus forte que la peur.
Nous sommes arrivés au chantier de Mauron vers neuf heures, après avoir réalisé le premier trajet en vélo vers l’école avec les enfants. C’est soazig qui les accompagner et ils sont passés chercher les enfants de Lea au camping et Isabelle dans les lotissements… soazig on était ravie, elle avait envie de faire ça tous les jours.
Ce chantier, on a pris notre temps, on a rempli une remorque pour la déchetterie, on a placé du film plastique surtout le sol de l’étage, et on a ranger. Je sens bien la motivation remonter à moi, d’autant plus qu’on se demande si on ne louerais pas déjà le gîte sans l’étage des combles terminé. On l’aurait que le rez-de-chaussée est le premier, ce qui permettrait de terminer plus vite…
Je me suis réveillé quelques fois cette nuit mais à chaque fois je me suis endormi, j’ai même eu l’impression d’avoir eu beaucoup de confort dans mon sommeil, je me souviens avoir gémis de plaisir quand je me retournais. Ce matin il fait vachement beau dehors et je me sent toujours lasse. J’ai fait de nombreuses petites bricoles ce matin mais je sentais bien que j’étais tendu, énervé, qu’il fallait pas me chauffer, que je suis pas tout à fait là en fait.
Dédé est passé nous saluer ce matin, pendant que j’étais occupé à préparer les vélos pour les enfants, Soazig est parti au bourg avec eux histoire de voir si c’était possible de les amener un jour en vélo à l’école. Quand Dédé est arrivé, j’ai senti un abattement, quelque chose qui me dit que non, vraiment pas, ce n’est pas le bon moment pour venir me voir, je me sent tellement pas disponible. J’ai feinté la surprise et le plaisir mais je rencontre de plus en plus de difficultés à surmonter mon état pour en montrer un autre. Sans doute que ce n’est plus la bonne technique pour moi, faudrait plutôt que je fasse avec mes états, savoir être souple avec eux, savoir feinter, mais ce n’est vraiment pas mon fort.
J’ai enfin attaqué le problème de l’antenne sur le gîte de l’onglet de mon, il me manque à présent une pâte de fixation à ma sans doute plus haut et du matériel pour fixer tout ça. Au moins maintenant je sais où je vais, en tout cas je l’espère…
Soazig reviens avec les enfants, je suis impatient de savoir comment ça s’est passé. Capucine était plutôt très fatigué sur le retour, sinon l’allée s’est bien passé. Demain on teste le voyage en vélo vers l’école.
J’ai l’impression que summa sur mon apparence plutôt tranquille aujourd’hui, et tapis une bête prête à bondir plein de vivacité, pleine de vie voire de violence. La moindre frustration me fait démarrer au quart de tour. Je sent l’excès juste en dessous de ma peau. Le moindre truc de travers des enfants je m’enflamme. Tout à l’heure nous étions au camping et je raconter l’histoire que nous avions vécu avec Ronan Asnar. J’ai bien vu comme moi ça Bouillet grave, sûrement pas contre Ronan, ça bouillait tout court.
Pourtant l’humour n’est jamais loin, voir juste à côté, voire presque en même temps. Il suffit d’un regard croisés avec Soazig pour que je tourne en dérision mon état de tension. C’est presque comme si je l’accepté cette tension.
Tout à l’heure j’ai terminé d’installer l’antenne de la sous, la moindre frustration faisait faisait devenir fou.
Je suis assez content de retourner demain à Mauron sur le chantier, avec Soazig. J’ai fait un tour tout à l’heure avec Dédé et le compte rendu de ce qu’il reste à faire est tout de même assez motivant, beaucoup de finitions et cela va vite ressembler à quelque chose.
En fait, je me rend compte que je suis très avare de mon temps.
Evidement je juge cet état de fait comme négatif. Déjà le « mon » me gêne. Je n’avais jamais vraiment remarqué mais la propriété privée du temps, « mon » temps peut sembler étrange. Comment peut t’on s’accaparer une chose aussi universelle que le temps ? Comment puis-je penser « mon » temps ? J’ai l’impression que je m’accapare le temps à partir du moment où j’ai l’intention de réaliser quelque chose et surtout que je me fixe un temps défini pour le réaliser. J’ai l’impression que si je n’avais rien à faire, les événements pourrait m’arriver sans que j’ai vraiment l’impression de « perdre » mon temps.
J’ai tout d’un coup l’impression que le temps n’appartient à personne et que dès le moment où je fuis un événement parce que je n’ai pas de « temps à perdre » je passe à côté de ce qui rendrait une vie plus poétique. C’est marrant, c’est ce dont je me plaint souvent, le manque de poésie dans mon esprit. Je devrais essayer l’ouverture au temps « perdu ».
Cette façon de m’accaparer le temps génère une quantité phénoménale de frustrations et de colère. A partir du moment où un événement imprévu arrive, il est perçu comme un ennemi or qu’il pourrait être perçu comme une ironie du sort, la part de dieu dans le temps.
Qui autour de moi laisse couler le temps et les événements sans s’accaparer quoi que ce soit. Et à l’inverse, qui autour de moi s’accapare chaque seconde qui passe ?
Pour le second j’ai bien ma petite idée. Je pense à mon géniteur de père. D’ailleurs, plus le temps passe, plus cette tension l’habite. J’ai l’impression qu’il a toujours une façon de voir le temps qui va passer, que la tension s’installe à partir du moment où l’événement ne se déroule pas tel qu’il l’imaginait. Je me demande si il n’y a pas aussi une notion de moralisation du temps qui passe : mon plan pour le temps à venir est le bon et tout ce qui s’y incorpore ou ce qui empêche mon plan n’est pas bon, méchant vilain pas beau.
Pour le premier, je pense à toutes ces personnes que j’ai pu admirer. Cette façon d’être heureux avec ce qui leur arrivait, ne prenant rien comme un obstacle
Jolie rentré ce matin, un sentiment agréable quand j’ai vu rentrer à l’école Gaby, Lea et leurs filles et surtout la petite surprise, Alex et Isabelle qui venait avec leurs deux filles. Étonnant de voir les fondateurs de l’école démocratique rentrer à l’école catholique. On a bu un café avec eux au camping et papoter jusqu’à 10h30. Il rencontrent énormément de difficultés avec leur grande fille qui aimerait reprendre l’école dans le cycle normal mais qui se sent dépassé. J’ai eu l’impression d’entendre le récit de gens broyé par un système à la vision unique et presque totalitaire. C’est flippant de voir que les autorités françaises veulent très rapidement détruire tout système de scolarisation alternatif. De voir avec quelle virulence les petits soldats de l’état obéisse au patron.
On voulait rapidement partir à Mauron, mais finalement on a rempli une remorque entière de déchets du jardin de la maison. J’avais juste envie de dormir ce matin… J’ai fait une sieste au soleil c’était le panard.
Depuis que je m’étire tous les matins (j’ai commencé le lendemain de la soirée de retour de Seb et virginie durant leur séjour chez eux. J’avais tellement vu et fumé que le matin je me suis senti obligé de ressembler à quelqu’un, depuis je n’ai plus arrêté), j’ai à nouveau mes problèmes de intestins, je dois régulièrement foncer aux toilettes et surtout dans des lieux publics. Ça faisait longtemps que je n’avais plus ses symptômes et voilà le retour en forme. Je vais téléphoner pour prendre rendez-vous chez Carine. J’ai cependant des sensations trrrs agréables qui reviennent dans mon corps que je sens plus réactif, plus léger. De plus sur la piste de dance samedi, je l’ai vraiment senti, mon corps ne voulait jamais s’arrêter de dancer, il ne m’a presqu’a aucun moment lâché.
Le retour des vacances fut émotionnellement difficile pour moi. Très peu d’élan à reprendre l’année, beaucoup de nostalgie. J’ai intensément apprécié les trois petites journée à Lons le Saunier, j’ai eu l’intense sensation de me sentir chez moi, apaisé, ouvert. Tout me plaît dans cette petite ville. Nous sommes allé deux jours au lac et Nico nous a fait la surprise de nous rejoindre. J’ai aujourd’hui évidement l’envie d’acheter un pied à terre là bas.
J’ai beau me dire que le chantier est bientôt fini, que soaz est la pour me soutenir et pourtant je me sens lasse. En même temps, je suis très excité de me dire que ce gîte va bientôt être fini. Ce qui me déprime c’est que l’échéance ne cesse d’être repoussé, ce qui fait que je n’ai plus confiance en mes estimations.
Je me souviens aussi de cette journée durant les vacances en Auvergne ou je m’étais promis de régulièrement me demander comment je me sentais. De me poser la questions, de laisser monter des réponses. Je l’ai fait tout à l’heure et les différentes réponses sont disséminées dans le texte ci dessus. Un peu de lassitude, de la nostalgie (beaucoup), de l’excitation mais cachée derrière, une sorte d’excitation timorée qui manque de confiant en elle. Je ressens aussi beaucoup de fatigue aujourd’hui, une en or continuelle de faire la sieste. Ce sont les restes de la soirée 40 ans de samedi.
Le temps est revenu au beau. Il fait trop chaud au soleil et trop froid à l’ombre. La maison s’est refroidie, j’ai eu besoin de sortir mes pantoufles hier, mes pieds étaient vraiment froid.
Voici une photo du jardin en ce jour. On voit que la pluie a bien reverdi la pelouse, contrairement à ces dernières années.
Demain c’est la rentrée, je ne l’ai pas tout à fait en tête, Soazig l’incarne bien mieux que moi.
Elle a d’ailleurs passé sa journée à coudre, un magnifique cartable pour Estebán, il rentre en CP demain. Il ne semble pas si apeuré de rentrer à l’école. Capucine est moins motivée cette année, dut certainement au dernier mois « COVID » a l’école durant lequel elle devait rester sur sa chaise toute la journée. Pourvu que ça soit un peu plus drôle cette année.
Je pense souvent à cette nouvelle obsession qui m’habite depuis ces derniers jours, celle d’écrire des romans. Je n’ai vraiment pas l’impression que je serai un grand écrivain, mais quelque part je pense que cet investissement pourrait bien me guérir et me permettre de m’envoler un peu. Tout cela me passionne.
Depuis quelques jours aussi, je pense que ces écritures quotidiennes sont utiles, sympathique, il est agréable de se relire quelques années plus tard. Parler de ce que je fais, ce que je pense, comment je me sens, comment va la famille, les enfants, comment ils grandissent…
Je suis encore fatigué de la fête des 40 ans d’Auraylie samedi. J’ai quand même pris le temps de débroussailler les ronces du poulailler et le long de la clôture de Marguerite, nous avons appris aujourd’hui que Franck racheter la maison.
Soaz est de retour de la réunion à l’école je suis ravi qu’elle ne reprenne pas cette année son travail !
Je m’étonne du peu de « beau » qui m’entoure. Évidemment cette phrase doit être prise avec beaucoup de recul, je pense avoir plus de charme autour de moi que la plupart de mes amis et copains. Seulement, par rapport à la part artistique que je crois porter, le beau ne semble en tout cas pas aujourd’hui une grande problématique. Je me souviens pourtant, quand j’étais étudiant, j’avais l’impression de ne plus habiter pars le travail de certains artistes de certaines phrases artiste de chanteur. Je ne sais pas ce qu’il me manque aujourd’hui pour Quilier ce manque.
Cela fait maintenant deux mois que je suis pas vraiment retourner au chantier, aujourd’hui c’est le premier jour où elle est doucement, et on va y aller à deux !
AUjourd’hui ils disent que c’est le déconfinement, alors on peut sortir sans papier a moins de 100km de chez soi…
J’ai senti que, quand j’acceppte que la vie est incofortable, quand j’admet que la vie est une chienne borgne toujours prête à te bouffer la geule, que j’accepte les sensations desagréable,, que je les prends comme la vie, et ben c’est mieux, c’est plus vivant, plus profond.
Aussi je me demande comment je peux faire pour séparer les pensées des jugements. Comment puis-je faire pour ne pas juger comme inférieur la personnes dont la pensée ne me plait pas? Comment ne pas me sentir personnellement touché quand on critique négativement quelqu’un que j’estime même si je ne le connais pas, comme Mélanchon par exemple. Comment séparer le débat de l’affect ?
Aujourd’hui, je me lève fatigué. Durant le petit déjeuner j’ai des bouffées de chaleur, je ne me sens pas très bien. Nous avions décidé hier de continuer aujourd’hui la cabane que ce soit zigue avait commencé.
Nous nous préparons donc à sortir, dehors il fait froid ce matin et il n’y a pas de soleil. Une fois dehors je me rends compte que ce ne sera pas là ma place. Après quelques clous plantés, je demande pardon à la famille et je rentre me mettre au chaud. J’ai l’impression que la tonte de pelouse d’hier m’a assommé, où est celle-ci avec L’accumulation de la fatigue de la semaine ?
Quand je suis fatigué, c’est toujours la grosse remise en question. J’ai toujours l’impression de perdre des performances, ne pas comprendre d’où vient ma fatigue. Pour aujourd’hui, je m’étonne d’être aussi accabler, comment l’attente d’une pelouse peux me mettre dans l’os un tel état ? En même temps c’est très agréable d’être au chaud dans un canapé.
Pour ce qui est de la situation actuelle, les messages gouvernementaux ne cesse de nous confondre dans l’incompréhension. Il y a des messages contradictoires qui nous donne l’impression que cette crise est vraiment très mal gérée. Les mensonges aussi de ce gouvernement font de plus en plus mal aux oreilles. Il y a par exemple le mensonge sur les masques, durant plusieurs jours on nous répète régulièrement dans les médias que les masques sont inutiles. Malheureusement tous les médecins s’accorde pour dire qu’ils sont sans doute primordiaux. Le mensonge Énée, certainement parce que la ministre de la santé, a envoyé en janvier tous les masques disponibles en France vers la Chine. Ce qui fait que aujourd’hui il n’y a plus de masque disponible en France. Les médecins se plaignent de ne plus en avoir, dans les hôpitaux aussi. Cependant, dimanche passé s’est déroulée les élections législatives municipales pardon, et les assesseurs était muni de masque extrêmement performant alors que pendant ce temps les médecins En réclamaient. Un ensemble d’événements Pareillement révoltant.
Aujourd’hui on est samedi et j’ai encore envie d’avancer sur le chantier. Seulement c’est le week-end, il vaudrait mieux s’occuper d’autre chose que du chantier. Je décide donc de m’attaquer à la pelouse. Je pars à Mauron vers 9h30 pour aller chercher de l’essence dans le bidon et j’en profite pour récupérer les achats fait à la Cara vrac. j’en profite pour parler un peu avec Emilie de la situation actuelle, elle est aussi ravi de pouvoir passer du temps chez elle, avec ses enfants, sans avoir aucune autorisation de sortie.
En fait de notre point de vue c’est certainement cela qui est le plus agréable : comme nous ne pouvons pas sortir, nous ne devons pas culpabiliser de ne pas sortir. Il n’y a pas à organiser des sorties, nous pouvons sortir cette problématique de la tête, puisque le nom ne peut pas sortir. Cela va peut-être me manquer dans plusieurs jours mais pour l’instant je dois dire que c’est très agréable de ne pas se poser de questions, de rester ici et c’est tout. Il y a tellement de choses que nous voulions faire dans la maison, dans le jardin, que même avec un mois et demi de confinement, nous n’en aurons pas fini…
Je commence donc par prendre la débroussailleuse et faire le tour du terrain, visuellement déjà ça fait un grand bien. Ensuite je démarre la tondeuse et m’occupe de la petite partie devant le gîte de l’oncle pleinement. Quel bonheur, C’est beau !
Durant le dessert, Denis notre locataire du moment, viens parler un peu avec nous. Il s’intéresse à notre histoire points il s’apprête à aller faire une longue marche, Un tour de plus de 5h. Il ne s’attendait pas du tout à un séjour en solitaire, ils avaient prévu que son ami le rejoignent et qu’il passe trois jours ensemble. Son ami ne pouvant se déplacer à cause des restrictions, elle a d’ailleurs essayé mais s’est fait arrêter trois fois, il se retrouve seul. Trouve cela plutôt agréable, il prolonge son séjour de cinq jours supplémentaires. Pour la petite anecdote, il téléphone hier un ami auquel il raconte son histoire et l’endroit où il est actuellement, et son ami ce marièrent car il est venu passer un week-end dans le gîte ici il y a trois ans. Nous Avons pu vérifier cela dans le listing Airbnb. C’était une coïncidence bien sympathique.
Après manger je reprends la tondeuse et m’occupe du reste. Ça fait du bien mais par contre je sent une sacrée fatigue, dans mon estomac les sensations me disent qu’il est temps d’arrêter. Je m’arrête donc il m’occupe de faire à manger. Le soir je lui ai dit une heure, je me suis remis et ça fait vraiment du bien.