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Complaisance

Quand j’entend ce mot, je sens une peur. La peur du mou, la peur de l’oubli, la peur de la différence.

La complaisance sonne pour moi comme une insulte. Quand on dit « oui » pour ne pas être désagréable, parce que je n’ai pas envie de faire l’effort d’être vrai, Pas envie de créer le débat, parce que je suis nul pour les débats. Je complaisance quand je veux couper court, quand je crois que la cause est sans issue. Pourquoi je crois ça?

Quand je parle de complaisance, je pense à ma belle-mère. J’ai l’impression de beaucoup complaisancer avec elle. Elle m’irrite la plupart du temps.

C’est une femme avec beaucoup de coeur, tourné vers les autres. Je me demande si ce tourné vers les autres n’est pas sa terreur du jugement. Un jugement qui dirait qu’elle ne pense qu’à elle. Ne pense t’elle pas au autres car elle ne sais pas penser à elle ?
Je la sens toujours dans mes pieds, à trop parler, trop de bruit dans sa tète, dans ses mouvement, dans ses pensées, ses mots.
Trop de bruit, part dans tous les sens, sans ordre, comme ça lui vient. Ca m’irrite, je déteste ça. J’ai envie de lui crier dessus, de lui faire peur, la terroriser. Lui crier « Arrête! », « Tait toi! » « Ecoute toi ». Tout ce mélange de bonne manière de bonnes éducation chrétienne, toutes ces peurs qu’elle emmène partout. Elle craint pour tout et surtout pour ces peurs qui m’ont étouffé.
Elle a peur pour ces petits détails, tu sais ceux qui nous bloque d’une liberté de mouvement, ces peurs qui nous empêche de lâcher les freins. La peur qui nous fait dire des blagues pas drôle tellement leur humour est convenu, déjà entendu, usé à ne plus pouvoir même en sourire. Elle a son cul bien assis et il n’y a que ses songes fugaces qui l’anime. Ses pensées sont dans sa tête sans contrainte, elle parle toute seule et n’entend rien d’autre que son bruit intérieur, ce bourdonnement venu de manque d’exercice, de nourriture trop lourde, de tristesse fuie.

En écrivant ses mots, je sens en moi des contradictions. Ces mots représente bien ce qui se passe dans ma tête en sa présence, pourtant je ne voudrais pas la blesser. Ces mots sont durs et dépeigne une femme froide, insupportable. Elle a beaucoup de coeur et de qualité. Malgré ses peurs elle garde un petite folie qui lui procure une certaine fraicheur. Elle sait y faire avec les enfants même si l’intelligence n’est pas a tasse de thé.

Elle représente tellement de ce que je ne veux plus dans ma vie. Et c’est ma belel mère. SI je comprends bien, je vais devoir aller comprendre pourquoi je l’ai choisie en belle mère. Elle représente la banalité, le convenu, le consommateur moyen, le client recherché d’Edouard Leclerc, la pensée moyenne, le manque de culture et de curiosité. Elle représente ce tiède que j’ai tant fuit, ce tiède-pour-ne-pas-se-sentir-trop-différent, pas trop d’écart avec les modèles établis.

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L’intérieur et son contraire.

Trouver en soi l’énergie. Être en soi, faire jaillir.

S’opposer à chercher dehors à travers un objet, un événement, une douche, un film, des magasins.

Se connecter à soi, vivre à l’intérieur, ne pas fuir ce silence, cette solitude.

Chercher toujours cet essentiel, cette moelle, ce sens profond, universel, ce recul.

Voir la vie avec recul, voir à long terme.

Voir la vie avec ironie, nostalgie, avec stupéfaction, intérêt, s’opposer, observer, critiquer..

Tout ce qu’on veut mais pas sans voir, sans essayer, sans suer, sans mouvement.

Pas de cette fatalité, de cette facilité, de cette complaisance, cette peur de la différence. 

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Que faire de cette ambition d’être avec Penelope Cruz?

Que faire quand on a comme seul moteur « Je peux faire mieux » et que cette maxime s’applique aussi à la fille avec qui on dort ?

À lire ceci on pourrait dire que la fille avec qui je dors ne me convient pas du tout. Pourtant, elle satisfait beaucoup de valeurs à mes yeux. Malgré cela, je reste avec cette envie d’aller plus haut, aller plus loin…

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Un blog pour m’alléger de ces questions que je n’ose me poser

J’ai un blog qui depuis quelques années a un certain succès. Malheureusement, depuis je suis en couple, je n’ose plus y écrire mes questions profondes, par peur de trop toucher mes proches. Car mes doutes sont tenaces, mes questions parfois abrasives.